Les amendements de Philippe Lottiaux pour ce dossier

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Monsieur le ministre de l'économie et des finances, selon l'Insee, le déficit public s'élève à 5,5 % du PIB, soit 20 milliards de plus que vos prévisions. Par ailleurs, vous avez revu à la baisse les prévisions de croissance pour 2024 et vos services tablent sur un déficit encore plus élevé en 2024 et 2025, ce qui rendrait caduque la loi de pro...

…à vous glorifier. Encore récemment, vous déclariez que votre politique avait donné de « très bons résultats ». En fait, Bruno Le Maire ne se trompe pas, ce sont les chiffres qui n'ont pas compris ce que Bruno Le Maire attendait d'eux !

Pour donner des gages aux agences de notation, éviter de vous voir appliquer une procédure pour déficit excessif et rembourser une dette creusée de 900 milliards en sept ans de macronisme – et ce n'est pas fini –, vous cherchez enfin des économies. Marine Le Pen et le Rassemblement national vous ont fait des propositions :

réductions massives des dépenses liées à l'immigration, lutte active contre les fraudes, refonte du marché européen de l'énergie, privatisation de l'audiovisuel public, fin de la suradministration par les normes à outrance. Qu'attendez-vous ? Parallèlement, il faut soutenir la croissance en renforçant le pouvoir d'achat des Français. Nous avon...

Comme d'habitude, nous n'entendons qu'erreurs, approximations et autosatisfaction. Et cela tient à une raison simple : vous n'avez pas d'autre stratégie pour les finances publiques qu'un couteau sans lame auquel il manque le manche.

Si les agences de notation sont loin d'avoir toujours raison, il faut néanmoins constater qu'en dégradant la note de la France de AA à AA-, Fitch n'a fait que le triste constat d'une situation catastrophique. Cette situation, nous n'avons de cesse de la dénoncer : 600 milliards d'euros de dettes en plus sous le premier quinquennat Macron et 15...

Contre l'inflation, vous refusez de réduire la TVA sur l'énergie et de la supprimer sur les produits de première nécessité. Pour sortir de l'impasse, monsieur le ministre de l'économie, des finances et de la souveraineté industrielle et numérique, quand allez-vous écouter les Français et prendre les vraies mesures, d'ailleurs adoptées par d'au...

Monsieur le ministre, j'ai un peu l'impression que vous créez parfois les crises que vous venez ensuite éteindre. Malgré cette réponse, que je ne qualifierai pas dilatoire, les Français constatent qu'il n'existe qu'une différence entre votre gouvernement et le Titanic : il y avait au moins un orchestre sur le Titanic alors que vou...

 « Depuis que nos performances scolaires diminuent, notre pays éprouve des difficultés. » Tel était le constat du candidat Emmanuel Macron dans son programme de 2017. Or les résultats de l'évaluation récente des élèves entrant en classe de sixième en septembre 2022 vous ont amené, monsieur le ministre de l'éducation nationale, à reconnaître dans...

Tout cela rend impossible la transmission d'une histoire, d'un savoir, des principes fondamentaux qui assurent à la fois l'instruction et l'assimilation de tous les enfants. La preuve en est le creusement des inégalités sociales. L'esprit des Lumières ne brille plus guère dans notre enseignement primaire – peut-être est-ce pour cause de sobriét...

Alors que vous reconnaissez vous-même que l'accent doit être mis sur les savoirs fondamentaux, vous proposez un renforcement de l'accompagnement en sixième. Or le cycle des apprentissages fondamentaux se déroule entre le CP et le CE2. C'est là que les élèves acquièrent – ou pas – les notions indispensables à leur avenir ; c'est donc là que les ...