Les amendements de Philippe Brun pour ce dossier

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J'ai acheté juste à côté de l'Assemblée nationale ce pot de miel bon marché composé d'un mélange de miels en provenance de divers pays, dont la Chine, où les ruches sont traitées avec du propargite, pesticide interdit en Europe pour sa dangerosité. Nos apiculteurs doivent faire face à la concurrence déloyale exercée par d'autres pays comme tant...

Vous nous dites à la fois que le libre-échange a failli – il ne permet ni d'assurer une juste rémunération aux agriculteurs ni de mettre fin à la concurrence déloyale qu'ils subissent – et qu'il faut augmenter au plus vite le nombre de traités de libre-échange. C'est une vraie contradiction ! Ce qu'il faut, c'est appliquer la loi.

Le Premier ministre lui-même a annoncé l'interdiction de l'importation de certains produits non-conformes. Nous avons établi une liste, une longue liste d'autres produits de ce type que nous tenons à votre disposition.

Ma question s'adresse à Mme la Première ministre et j'y associe mon collègue Sébastien Delogu. Nos artisans boulangers sont en deuil : ils viennent de perdre, il y a quelques jours, l'un des leurs à Marseille. Un boulanger a en effet mis fin à ses jours – comme tant d'autres avant lui : 25 % des artisans déclarent réfléchir au suicide, 40 % d'...

C'est un pillage organisé ! Madame la Première ministre, nous avons voté ici souverainement une proposition de loi pour mettre fin à ce chaos énergétique.

Elle a été adoptée par deux fois par l'Assemblée nationale et une fois par le Sénat, qui l'examinera à nouveau cet automne.

Alors que le Président de la République a annoncé hier devant le Conseil national de la refondation vouloir rétablir un prix de l'électricité conforme au coût de 60 euros le mégawattheure, le Gouvernement soutiendra-t-il enfin notre proposition de loi ?

Madame la ministre déléguée, vos diversions ne trompent personne. Dans nos circonscriptions, des boulangers viennent nous voir tous les jours avec des factures de 5 000, 10 000 ou 15 000 euros…

…qui ont été multipliées par cinq, par quatorze. Le Sénat adoptera cet automne cette proposition de loi contre vous, contre votre impuissance, contre votre indifférence !

Madame la Première ministre, dans une interview parue dans Le Parisien du 24 avril dernier, le Président de la République demandait aux Français d'être patients et d'attendre la fin de l'été avant de voir l'inflation baisser. Jusqu'à quand abuserez-vous de la patience des Français ?

L'inflation sur les produits alimentaires a atteint 14,8 % au mois de février et 15,9 % au mois de mars. Face à cette explosion des prix, les mesures du Gouvernement se révèlent bien insuffisantes : elles se limitent à une hausse résiduelle de 2,2 % du Smic et à une augmentation indigne des minima sociaux, limitée à 1,6 %.

De ce fait, une mère célibataire de deux enfants, dont le pouvoir d'achat diminue chaque mois de 170 euros, ne perçoit grâce à vos mesures que 17 euros supplémentaires, soit dix fois moins que ce dont elle a besoin.

Insuffisantes, les mesures que vous avez prises contre la hausse des prix alimentaires le sont également. Je pense notamment à votre panier anti-inflation, que vous avez dû abandonner, sous la pression de la grande distribution, avant même d'avoir pu le généraliser.

Que dire également de ce bouclier tarifaire, dont vous avez annoncé l'extinction et qui constitue une subvention de 50 milliards d'euros par an, soit 100 milliards en deux ans, aux spéculateurs du marché de l'électricité ?

puis augmenter significativement le Smic et lancer une grande conférence nationale sur les salaires ; et enfin suspendre notre participation au marché européen de l'électricité,…

…afin d'obtenir qu'il fasse l'objet d'une réforme ambitieuse et que le prix de l'électricité dépende de son coût de production.

Madame la Première ministre, votre projet d'offre publique d'achat (OPA) sur le groupe EDF ne laisse de poser question. Pourquoi en effet dépenser plus de 9,7 milliards d'euros d'argent public pour prendre le capital d'une société que l'on contrôle déjà ? Cette question n'a reçu aucune réponse. En tant que rapporteur spécial de la commission de...

Il y est également écrit ceci : « Débuter par une réorganisation du groupe enverrait un signal négatif aux organisations syndicales, qui ne manqueraient pas de se mobiliser. » Dans les nombreux documents que j'ai consultés, j'ai constaté l'intention claire qu'a le Gouvernement de démanteler EDF une fois la nationalisation terminée. Ma question...

Je vous renvoie à une note, que j'ai consultée, du groupe de travail sur les négociations avec la Commission européenne concernant les tarifs régulés de l'électricité. Elle présente quatre scénarios pour l'avenir d'EDF, et dans chacun d'entre eux, le démantèlement est envisagé. Nous devons donc nous inquiéter. Vous devez désormais faire preuve ...