Les amendements de Olivier Faure pour ce dossier

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On allait voir ce que l'on allait voir ! Le président a convoqué hier soir les Français pour son « grand rendez-vous avec la nation ».

Mais comment unit-on une nation ? Grâce à quelle vision ? En reprenant le slogan d'Éric Zemmour, « Pour que la France reste la France » ?

La France républicaine n'est pas une nostalgie, elle est un horizon, la volonté chaque jour renouvelée d'avancer sur le chemin de la liberté, de l'égalité et de la fraternité.

Les crises se multiplient et se cumulent. Les inégalités explosent. C'était le moment de responsabiliser le CAC40 avec un discours de vérité,…

L'école ? Elle a besoin de nouveaux hussards de la République, pas d'uniformes. Rendez à nouveau attractif le plus beau métier du monde. Soutenez l'école publique !

Le travail ? Il doit payer. Il faut une grande conférence sociale où tout serait remis à plat pour augmenter les salaires, à commencer par ceux des premiers de corvée.

Le logement ? Un toit pour tous devrait être la règle, alors que plus de 3 millions de logements restent vacants.

L'accès aux soins ? Il est temps d'en finir avec les déserts médicaux et de réguler l'installation des médecins comme nous le faisons déjà pour les pharmaciens.

La bifurcation écologique ? Vos propres experts ont exigé des moyens. Rétablissez un impôt de solidarité sur la fortune (ISF) climatique !

La démocratie ? C'est d'abord le pluralisme. Interdisez la concentration des médias et garantissez l'indépendance des rédactions.

Un mot encore ! J'en finis par vous, monsieur le Premier ministre. Vous ne pouvez pas être le simple collaborateur d'un Président à bout de souffle.

Le massacre de jeunes à une rave party, l'exécution de bébés, de vieillards, d'innocents, le kidnapping d'otages, y compris d'enfants, n'est pas un acte de résistance, mais un crime terroriste.

Les actes du Hamas doivent être condamnés, comme leur projet politique, qui n'est pas la paix et qui exclut toute coexistence avec l'État d'Israël. Notre condamnation est totale. Le terrorisme n'est pas un moyen d'expression. Aucune cause ne le justifie. Aucun contexte ne l'excuse.

Chacun le sait, l'embrasement est désormais possible. Un scénario du pire s'écrit sous nos yeux. La tentation du chaos existe. Elle est portée par tous ceux qui, du Hamas à l'extrême droite israélienne, ont tout fait pour tuer les accords d'Oslo.

La riposte ne peut donc pas être la vengeance aveugle. Notre soutien à Israël, comme à toute démocratie frappée par le terrorisme, est indéfectible dans les limites du droit international.

La déshumanisation des Palestiniens par le ministre israélien de la défense est une insulte à notre commune humanité.

Notre conviction est inchangée : il n'y aura pas de paix durable sans un État palestinien et sans garantie de sécurité pour Israël.

Nous appelons dans l'immédiat le gouvernement français et l'Union européenne à prendre une initiative diplomatique pour un cessez-le-feu, avant de convoquer ultérieurement un sommet pour une issue politique. La guerre a de trop nombreux partisans. La paix a maintenant besoin de ses combattants.

Madame la Première ministre, nous avons cru comprendre que vous aviez obtenu un nouveau sursis : après tout, puisque tout va si bien, pourquoi changer de cap ? D'après l'Élysée, l'objectif des 100 jours d'apaisement a été tenu.

Devant un tel niveau de déconnexion, on reste sans voix. Ces 100 jours font suite à cinq mois d'un mouvement social inédit contre la réforme des retraites, que vous avez fait passer en force contre l'avis de l'immense majorité des Français. Qu'avez-vous apaisé ? Les Français souffrent de l'inflation. Pourtant, au cœur des vacances, le prix de...