Les amendements de Naïma Moutchou pour ce dossier

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La parole est à M. le ministre délégué chargé du commerce extérieur, de l'attractivité, de la francophonie et des Français de l'étranger.

La parole est à Mme la ministre déléguée chargée de l'égalité entre les femmes et les hommes et de la lutte contre les discriminations.

La parole est à M. le ministre délégué chargé du commerce extérieur, de l'attractivité, de la francophonie et des Français de l'étranger.

Josiane Desruels, 66 ans, est décédée le 8 février à l'hôpital Simone Veil d'Eaubonne après dix heures d'attente aux urgences. Nous en sommes bouleversés. Je tiens à exprimer ma peine et mon soutien entier à sa famille et ses proches, ainsi qu'à la communauté de soignants qui endure aussi cette épreuve. Je ne suis pas là pour pointer la respon...

Monsieur le ministre, nous devons tout faire pour éviter d'autres drames semblables à celui de l'hôpital Simone Veil. La confiance de nos concitoyens dans le système de santé en dépend. Il faut amorcer un nouveau tournant de la politique de santé. Je sais que vous en avez le courage et la volonté. Quelles mesures envisagez-vous ?

Madame la Première ministre, quand les parents s'habituent à laisser faire leurs enfants, quand les enfants ne tiennent plus compte de leur parole, quand les enseignants tremblent devant leurs élèves et préfèrent les flatter, quand finalement les jeunes méprisent les lois parce qu'ils ne reconnaissent plus l'autorité de rien ni de personne au-d...

Ce ne sont pas de nouveaux milliards dont les quartiers ont besoin. Ni la paix sociale ni le sentiment d'appartenance à la nation ne s'achètent.

La responsabilité d'une partie de la classe politique dans ce qui se passe est immense. Une partie de la gauche a remis en cause nos institutions, justifiant l'usage de la force et de la violence.

Une partie de la gauche a nourri, chez les jeunes des quartiers, le sentiment d'ostracisation, la haine de la police et de l'autorité, l'impression que la société serait fondamentalement raciste.

Je l'ai vue à l'œuvre. Dans ma petite cité HLM du Val-d'Oise, j'ai entendu cette gauche nous dire : « La France vous rejette, vous n'y avez pas votre place ».

Cette partie de la gauche n'a laissé à ces populations aucun espoir de faire nation. Pire : elle pense aujourd'hui tirer un bénéfice politique du désordre. Elle finit pourtant par battre en retraite, car elle ne maîtrise rien.

Mes chers collègues, une nation se sauve, elle ne se venge pas. Il est urgent que nous fassions front commun. Madame la Première ministre, vous avez reçu les groupes politiques : comment ensemble refaire nation ?