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Les salaires en france


Les interventions de Matthias Tavel


Les amendements de Matthias Tavel pour ce dossier

17 interventions trouvées.

Ne parlez pas de ce que vous ne connaissez pas ! Laissez la République sociale en dehors de tout ça !

Une augmentation de 21 % en 2023, ça fait rêver, n'est-ce pas ? Ne cherchez pas, ce ne sont pas les salariés qui ont eu droit à un tel traitement de faveur ; non, ce sont les actionnaires du CAC40, ceux-là mêmes que M. Macron s'apprête à cajoler, à Davos, demain. L'année 2023 aura été marquée par un nouveau record : plus de 97 milliards d'euro...

Pendant ce temps, plus de 3 millions de salariés du privé voient leurs salaires bloqués au Smic, et les inégalités battent leur plein. La cause ne réside pas dans les augmentations du Smic, toujours insuffisantes, mais dans l'égoïsme des actionnaires qui refusent d'augmenter les salaires !

La richesse ne ruisselle pas, contrairement à ce que vous dites, elle s'évapore, captée qu'elle est par quelques-uns, très en amont, au détriment de tous les autres. Parlons clairement, se limiter aux salaires, c'est ne pas voir l'éléphant dans la pièce, la rémunération du capital, la prédation, devrait-on dire plutôt. Le travail paie moins q...

Aujourd'hui, pour vivre dignement, il faut non pas travailler mais être bien né ou être actionnaire ! La France est plus que jamais un pays de rentiers et d'héritiers, et ce n'est pas Mme Le Pen qui dira le contraire.

On sent que les élections approchent : M. Tanguy a ouvert son petit dictionnaire au mot « salaire ». Pourtant, depuis dix-huit mois, les salariés n'ont jamais pu compter sur le soutien de Mme Le Pen et de ses amis face aux offensives macronistes. Heureusement que la NUPES et les Insoumis étaient là pour faire entendre la parole de ceux qui n'on...

Vous ne parlez pas des frais bancaires qui étranglent les PME. Vous ne parlez pas de la course au dumping qui tire les salaires à la baisse par la sous-traitance, l'exploitation des travailleurs détachés ou sans papiers.

Ensemble, macronistes et lepénistes prétendent augmenter les salaires en baissant les cotisations sociales. La réalité, c'est que baisser les cotisations, c'est baisser les salaires ! Baisser les cotisations, c'est affaiblir la sécurité sociale et le droit à la retraite, c'est faciliter le déremboursement des soins et des médicaments, comme ce ...

La seule proposition qu'elle a faite consiste à exonérer de cotisations les entreprises qui augmenteraient de 10 % tous les salaires inférieurs à 3 Smic. Cela représenterait un manque à gagner de 10 milliards d'euros par an pour la sécurité sociale. C'est cinq fois la somme qu'il manque pour boucler le budget de l'hôpital public. Ce n'est pas p...

Vous voulez des hausses de salaire ? Alors, il faut rompre avec cette logique de moins-disant social et de course à la compétitivité.

Je dis aux salariés de compter d'abord sur eux-mêmes. C'est toujours par leurs luttes les plus acharnées qu'ils ont gagné les plus fortes hausses de salaires : 20 % en 1936, 35 % en 1968. En 2023, encore, chez Vertbaudet, les salariés ont obtenu par la grève jusqu'à 7 % en plus et, aux États-Unis, les ouvriers de l'automobile, par la grève enco...

Nous, parlementaires, avons aussi les moyens d'augmenter les salaires : pour diffuser la hausse du Smic aux salaires des classes moyennes, il s'agit d'indexer les salaires sur l'inflation, comme nous l'avons proposé à La France insoumise, solution refusée par les macronistes et les lepénistes.

Il importe aussi de limiter de un à vingt les écarts de salaires au sein d'une même entreprise pour en finir avec l'indécence actuelle,…

…d'augmenter les salaires des fonctionnaires, gelés depuis si longtemps, et de poursuivre l'augmentation du Smic pour le porter à 1 600 euros, afin que le travail paie.

Pourtant, macronistes et lepénistes, vous avez voté contre toutes ces mesures. Si vous voulez lutter contre un salariat à plusieurs vitesses, il faut protéger les entreprises sous-traitantes au lieu de laisser les donneurs d'ordres exploiter leurs salariés et aussi les petits patrons qui sont à leur tête. Pour protéger nos PME, il faut instaure...

Il faut promouvoir un protectionnisme solidaire pour empêcher les délocalisations et le dumping. Nous voulons donner la priorité à l'augmentation des salaires ; vous, vous préférez les actionnaires.

L'égalité entre les femmes et les hommes était prétendument la grande cause du premier quinquennat. À part un index, de l'inefficacité duquel nous sommes tous témoins, pas grand-chose n'a été fait à ce sujet. Il y a pourtant là une double peine pour les femmes. Pourquoi ? Parce que, comme l'ensemble des salariés, elles sont frappées par l'infla...