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Industrie verte


Les interventions de Matthias Tavel


Les amendements de Matthias Tavel pour ce dossier

64 interventions trouvées.

 « Enfin ! » : c'était notre état d'esprit quand vous nous avez présenté ce texte il y a six mois. Enfin un texte de bifurcation écologique, après vos condamnations pour inaction climatique !

Enfin, les libéraux que vous êtes allaient abandonner la funeste illusion d'une start-up nation, d'une France sans usines, qui nous a menés là où nous en sommes aujourd'hui.

Car l'existence de ce texte est bien un aveu d'échec, celui de votre politique et, soyons honnêtes, de celle de vos prédécesseurs aussi.

Enfin, nous espérions donc le dépôt de bilan de quinze ans de politique de l'offre ! Mais évidemment, comme d'habitude avec vous, on est déçu même quand on n'attend rien ! En effet, ce texte est une coquille vide, sans ambition, que six mois d'examen n'auront pas suffi à remplir. À l'arrivée, il n'y a toujours pas de vraie planification, pas de...

Qu'attendre d'un président qui a encore aggravé la situation industrielle ? Depuis que M. Macron a été élu, la production industrielle a encore baissé de 4 %, le déficit commercial de l'industrie a plus que doublé, et la part de l'emploi industriel dans l'emploi en général n'a jamais été aussi basse. Voilà votre bilan ! Prenons un exemple : Va...

On est au cœur de l'industrie verte, non ? L'actionnaire chinois veut se désengager. Une nouvelle fois, le capital privé prouve qu'il ne sait pas garantir l'intérêt général du pays. Il n'est guidé que par la rentabilité à court terme. D'ailleurs, depuis le 6 octobre, toute la richesse créée au sein du CAC40 est captée par les actionnaires. Vous...

Depuis, les Français travaillent gratuitement pour les actionnaires, et ils le font trois mois par an, chaque année !

Le capital privé n'est pas en mesure d'assurer la bifurcation écologique, mais vous refusez de planifier et de mobiliser du capital public, voire de nationaliser si nécessaire. Là est la grande illusion de votre texte : vous continuez à faire croire que des cadeaux fiscaux aux actionnaires et la simplification administrative font une politique ...

Quand M. Macron se gargarise de l'arrivée de gigafactories en France, il oublie de dire que c'est la plupart du temps sous capitaux et sous brevets étrangers.

Il est donc d'abord en train de créer des giga-dépendances pour demain. Pourquoi dépenser des milliards d'euros pour subventionner ces capitaux étrangers et non pour créer par exemple avec eux des coentreprises garantissant un minimum de souveraineté industrielle ? Pourquoi ? Sans doute parce que vous refusez de rompre avec le libre-échange et ...

La destruction de 2 millions d'emplois industriels par la mondialisation ne vous aura-t-elle pas suffi ? Vous laissez la Commission européenne continuer à vider la France de son sang industriel ! Le protectionnisme est l'un des grands absents de votre texte et de votre politique. Vous avez refusé tous nos amendements en ce sens, même les plus m...

Les autres grands absents de votre texte sont les travailleurs. Vous en parlez fort bien, monsieur le ministre délégué, mais où sont-ils dans votre texte ? Ils ne sont pas là. Pourtant, lorsque l'on parle d'industrie verte, c'est bien d'eux que l'on parle, de leur vie, de leur métier, de leur amour du travail bien fait. Si on les avait écoutés,...

Il va dans le même sens que celui présenté à l'instant par M. Potier. Les entreprises publiques et les grandes entreprises privées doivent recenser leurs friches, qui représentent un enjeu essentiel pour développer l'industrie verte – Mme la rapporteure l'a rappelé. Nous avons maintenant l'occasion de passer aux travaux pratiques, et j'en prof...

Nous faisons tous le constat que le système actuel ne fonctionne pas. Ce que propose le Gouvernement constitue un progrès sur le papier. Néanmoins, si l'on inclut une nouvelle créance mais que l'on n'est pas capable de la recouvrer, on ne fait que la moitié du chemin !

Je crois que l'amendement de M. Saint-Huile nous permettrait de parcourir le reste du chemin et que les deux dispositifs pourraient sans doute cohabiter – selon un fonctionnement qu'il faudrait affiner. Certes, la proposition de notre collègue serait coûteuse pour les industriels, mais le non-recouvrement des créances est coûteux pour la collec...

Pour résumer, vous nous dites : « le système actuel ne fonctionne pas bien, aggravons-le ou, du moins, rendons-le moins efficace ». En matière de préservation de la biodiversité – car c'est là l'objectif –, il faut d'abord éviter. On peut ensuite réduire et, seulement en dernier recours, quand on a la connaissance exacte du dégât qui a été caus...

C'est l'essence même d'un principe assez complexe, que la Macronie connaît très mal, qui s'appelle la démocratie – vous avez peut-être besoin d'un peu de temps pour vous en rendre compte.

Depuis six mois, tout le monde se rend compte que la consultation des citoyens et la démocratie vous posent problème, eu égard à la manière dont vous avez traité le pays s'agissant de la question des retraites.

La stratégie que vous avez menée jusqu'à maintenant, monsieur le ministre délégué, a fait chuter de 4,5 % la production industrielle. Elle a conduit la part de l'emploi industriel dans l'emploi total à son niveau le plus bas dans l'histoire récente de notre pays.

Si vous vous félicitez de ces résultats, il n'est pas étonnant que vous proposiez un texte aussi pauvre !