Les amendements de Mathilde Panot pour ce dossier

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Ces deux amendements visent à remplacer, à l'alinéa 2, les mots « à la femme », soit par « aux personnes » – dans le cas du n° 112 – soit par « toute personne en état de grossesse » – dans le cas du n° 110. L'avis du Conseil d'État indique assez clairement que la liberté de recourir à l'IVG « doit être entendue comme bénéficiant à toute person...

En ce qui concerne tout d'abord le consentement, je rappelle que, dans son avis sur ce texte, « le Conseil d'État considère que la rédaction proposée par le Gouvernement a pour effet de faire relever l'exercice de la liberté de recourir à l'interruption volontaire de grossesse de la seule appréciation de la femme, sans autorisation d'un tiers, ...

Voilà la réalité ! Cela participe d'ailleurs de la désinformation selon laquelle, comme vous l'avez dit, madame Blin, toute femme ayant avorté serait traumatisée. Comme une femme sur trois dans notre pays, j'ai avorté, et je ne suis pas traumatisée !

L'avortement fait partie de la vie des femmes en France, que vous le vouliez ou non. Je répéterai d'ailleurs les mots de Gisèle Halimi, lesquels doivent fortement résonner dans cet hémicycle : « Nous ne voulons pas avorter en passant à travers les mailles du filet législatif et devant des psychiatres et des juges. Nous voulons avoir le droit de...

Votée en 2001, elle n'est toujours pas appliquée correctement puisque seuls 15 % des élèves bénéficient des trois séances annuelles d'éducation à la vie affective et sexuelle auxquelles ils devraient avoir droit au cours de leur scolarité. Ces séances permettent pourtant aux enfants puis aux adolescents d'avoir accès aux informations relatives ...

Madame Ménard, lorsque vous citez des chiffres ou des témoignages, il serait bon de préciser leur origine. Les chiffres que vous venez d'indiquer proviennent d'Alliance VITA, une association antichoix et anti-droit à l'avortement bien connue.

Je viens de vérifier, madame Ménard. Par ailleurs, les sondages effectués par l'Ifop ou l'institut Harris montrent que 80 % à 86 % des Français se disent favorables à l'inscription du droit à l'avortement dans la Constitution. Le consensus en la matière au sein du peuple de France est donc très large.