Les amendements de Mathilde Panot pour ce dossier

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Quel dommage d'être en démocratie ! Après avoir détourné la Constitution à des fins autoritaires, refusé d'écouter la majorité des Français, l'ensemble des syndicats, le Parlement – en ayant recours au 49.3 –, le Président de la République espérait, quand même, un peu de silence… Mais voilà, il est en démocratie. Quel dommage ! Il s'étonne qua...

Quel dommage, car, sans la démocratie, on ne pourrait critiquer ni une décision du Conseil constitutionnel sans être accusé de s'attaquer aux institutions, ni appeler à la fin de la Ve République et souhaiter l'avènement de la VIe sans être taxé de putschiste, de factieux ou de dictateur, comme l'ont fa...

La garantie de la paix civile vous incombe, mais vous avez failli, avec, à chaque fois, une mise en danger délibérée des policiers et des manifestants. Votre pouvoir n'étant plus que répressif, vous vous retranchez derrière une position manichéenne absurde. En Macronie, il faut faire allégeance à la police sans jamais avoir un mot pour les main...

Tout acte de violence conduit à s'interroger avant tout sur ceux qui sont aux commandes. Symptôme classique des incompétents, M. Darmanin nous accuse de ses propres turpitudes. S'il n'était pas un petit politicien irresponsable,…

…il saurait que la violence est le signe du niveau de tension atteint dans le pays, lequel trouve son origine dans les introuvables gages d'apaisement du Président. Mais, la plupart du temps, il est occupé à extorquer une condamnation de ces violences, alors que nous avons toujours été clairs à ce sujet. En réalité, vous n'avez eu besoin de per...

– ou une dissolution, pour que le peuple se mêle de ce qui le concerne et que le pays cesse enfin d'être une poudrière. Vous les avez pourtant toutes refusées. Vous êtes seuls comptables du chaos qui dure. Votre arrogance pathologique vous empêche de vous poser la seule question qui vaille : à quoi êtes-vous en train de livrer le pays ? À prés...

En panne d'idées et pour gagner du temps, Emmanuel Macron nous projette dans cent jours, et chaque jour en Macronie paraît une éternité. Il lui en reste mille quatre cent soixante jusqu'à la fin du mandat – mille quatre cent soixante jours, c'est long ; le compte à rebours de votre débâcle a déjà commencé. .

Au titre de l'article 48 de la Constitution, madame la présidente. Monsieur le ministre délégué, nous ne pouvons poursuivre le débat dans de telles conditions. C'est n'importe quoi ! Nous ne sommes pas en train de jouer ! Nous avons choisi ce thème parce que des policiers ont été blessés…

…parce que des manifestants se retrouvent avec des morceaux de grenade dans l'œil à 17 ans pour avoir manifesté, parce qu'une accompagnante d'élèves en situation de handicap (AESH) a perdu un pouce, parce que la main ou le testicule d'autres manifestants ont été mutilés.

Ce n'est donc pas un jeu, monsieur le ministre délégué ! Vous avez le droit d'être fatigué, mais vous ne pouvez pas partir alors qu'un député vous pose une question ! Et vous n'avez pas le droit de répondre n'importe quoi ! Madame la présidente, je demande donc une suspension de séance jusqu'à ce qu'un ministre capable de répondre correctement...