Les amendements de Mathilde Panot pour ce dossier

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Nos pensées vont d'abord à nos compatriotes réunionnais et à nos voisins mauriciens, frappés par un cyclone. Nous leur adressons notre entière solidarité.

Monsieur le Premier ministre, ceci n'est pas un remaniement : c'est un effondrement ! Artisan du malheur des Français depuis bientôt sept ans, vous êtes depuis sept jours Premier ministre d'un gouvernement que vous n'avez pas choisi. Vous étiez minoritaires en 2023 : vous serez minoritaires en 2024.

Il n'a en effet jamais été question de changer de cap, mais de servir la bourgeoisie. Votre arrogance de classe, monsieur le Premier ministre, vous la devez à une géographie exiguë, étant passé par l'École alsacienne, Sciences Po et des cabinets ministériels. Il n'en demeure pas moins que vos ministres sont hués jusque dans le 6e

Les instances internationales s'inquiètent des libertés publiques dans notre pays. La France est condamnée pour inaction climatique. Des personnes sans-abri meurent gelées dans la septième puissance mondiale !

Le Président de la République multiplie les gesticulations, quand il ne sabote pas lui-même les initiatives qu'il a prises, de la Convention citoyenne pour le climat aux rencontres de Saint-Denis.

Il souhaite désormais renouer le débat avec les Français : qu'il commence par augmenter les salaires, baisser les prix de l'énergie, ou encore réquisitionner les logements vides !

Monsieur le Premier ministre, vous avez déclaré être entré en politique pour soutenir Ségolène Royal. Vous finissez par recycler les ministres de Nicolas Sarkozy.

Ceci n'est pas un remaniement : c'est un effondrement ! Vous êtes Premier ministre, mais le monarque républicain gouverne seul. Ce soir, il présentera la politique générale du Gouvernement à votre place.

Ceci n'est pas un remaniement : c'est un effondrement ! Au prix de toutes les compromissions, vous avez fait adopter une loi sur l'immigration avec les voix et les idées de l'extrême droite.

Vous êtes le produit d'une faillite morale et idéologique. Pour la première fois de l'histoire, des invertébrés politiques sont au pouvoir !

Souhaitez-vous poursuivre l'œuvre de Mme Borne en faisant de la France la risée démocratique, ou comptez-vous demander un vote de confiance, comme l'ont fait tous les premiers ministres depuis trois décennies ?

Hier, votre projet de loi pour contrôler l'immigration, améliorer l'intégration a été rejeté par l'Assemblée : du jamais vu en vingt-cinq ans ! Nous sommes fiers d'avoir épargné au pays deux semaines d'un déchaînement de paroles racistes et xénophobes.

Ces paroles qui divisent le peuple et favorisent les passages à l'acte : de la tentative d'égorgement de Mourad aux expéditions punitives racistes de Romans-sur-Isère. Hier, comme demain, nous serons toujours les gardiens de l'unité du peuple.

Nous sommes fiers de vous avoir rappelé, hier, que la France n'a jamais été une nation ethnique, mais qu'elle sera toujours une nation politique, fondée sur la promesse « Liberté, égalité, fraternité ».

Hier, vous avez été défaits. Après un Président de la République élu par défaut, vous voilà, vous qui êtes une Première ministre sans confiance, à la tête d'un Gouvernement minoritaire, sans légitimité parlementaire ni populaire.

Vous avez volé aux Français deux ans de vie, en menant une politique à laquelle s'oppose l'immense majorité du peuple. Sans 49.3 vous n'êtes rien, si ce n'est un Gouvernement incapable de légiférer et de gouverner.

une véritable politique contre la vie chère et des services publics qui garantissent l'égalité entre les citoyens. Ils veulent en finir avec un Gouvernement qui a fait régresser la France à l'état d'un pays où l'on a faim. Dans toutes les démocraties, lorsqu'un ministre est battu, il doit démissionner !

Dans toutes les démocraties, lorsque la représentation nationale rejette un texte, il est retiré ! Sentez-vous, madame la Première ministre, cette odeur de fin de règne ?

Tôt ou tard, vous serez contraints de retourner aux urnes : le peuple devra alors choisir entre le camp des élites racistes ou celui de l'union populaire.

professeur d'histoire, une fois de plus, un enseignant est assassiné. Une fois de plus, l'obscurantisme s'attaque au lieu de la diffusion des lumières du savoir. Une fois de plus, une religion est dévoyée dans un sens contraire à ses valeurs. Une fois de plus, le pays a constaté l'engagement total des enseignants pour ses enfants.