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Motion de censure


Les interventions de Mathieu Lefèvre


Les amendements de Mathieu Lefèvre pour ce dossier

69 interventions trouvées.

On peut être en désaccord avec des politiques publiques sans insulter des femmes et des hommes, dépositaires d'une longue histoire politique qui nous dépasse, et vous plus encore.

Il est dommage que M. Léaument ne soit plus là : j'aurais voulu lui dire que ne pas participer à la marche qui aura lieu dimanche, c'est avouer que l'on a un problème à la fois avec la République et avec la lutte contre l'antisémitisme.

Vous avez du reste, chers collègues de La France insoumise, prévu ces derniers jours des dépenses sans compter ; vous vous opposez à présent aux conséquences de votre propre incurie, car l'engagement de la responsabilité du Gouvernement sur la seconde partie du PLF faisait logiquement suite à la débauche budgétaire à laquelle vous vous êtes liv...

…et demain par la dette. Oui, nous assumons de raisonner en comptables, afin de rendre possible ce que n'avaient pas fait les générations qui nous ont précédés au pouvoir et ce que leurs héritiers, avec la grandiloquence de l'opposition, entendent désormais censurer. Allez comprendre, mes chers collègues, pourquoi les Socialistes veulent faire...

Aucun de ceux qui auront ce soir inséré un bulletin « oui » dans l'urne ne pourra plus prétendre qu'il défend nos policiers et gendarmes, nos greffiers, nos magistrats, nos militaires ; il en sera réduit à expliquer à ses électeurs comment, au moment où notre pays est menacé à l'intérieur comme à l'extérieur de ses frontières, il a refusé de do...

La vérité, c'est que vous savez pertinemment qu'une France qui prodiguerait en chèques en blanc l'équivalent de sa richesse nationale, c'est-à-dire de sa production, courrait à sa perte, à la faillite. Peut-être préféreriez-vous que nous dépensions davantage pour rembourser nos créanciers que pour financer la transition écologique, autrement di...

Il n'aura pas fallu attendre une minute pour que frappe l'esprit de censure en réponse à l'esprit de responsabilité de la majorité s'agissant des finances de la nation. Il n'aura pas fallu attendre une minute pour qu'un grand parti de gouvernement comme l'a été le Parti socialiste fasse le choix de censurer un texte qu'il a lui-même contribué à...

Il n'aura pas fallu attendre une minute pour que les héritiers de François Mitterrand et de Michel Rocard censurent un outil au service de la crédibilité de la France en Europe, quand notre pays est le seul, dans la zone euro, à ne pas être doté d'une loi de programmation. Il n'aura pas fallu une minute, monsieur Sansu, pour que ceux-là mêmes q...

Voilà qui en dit long sur l'esprit de censure qui vous anime conjointement. Conjointement, mes chers collègues, vous faites de l'Europe le bouc émissaire des maux français, considérant que notre endettement est une charge issue de l'extérieur qu'il nous appartiendrait soit de minorer, soit d'ignorer. Au fond, extrême droite et extrême gauche,…

…vous êtes nostalgiques du taxer plus pour s'endetter plus, cette politique qui a conduit au chômage de masse et à la désindustrialisation, cette politique folle à laquelle le président Macron a mis fin et qui, avant la crise, avait conduit à rétablir les finances de notre pays puisqu'en 2018, nous sommes sortis de la procédure pour déficit exc...

Au-delà de ces reniements, je veux dire surtout que les finances de la nation et la souveraineté de la France ne sont pas un jeu politique, ni un enjeu de soumission à un diktat venu de l'extérieur. Cessons de nous mentir : si le désendettement n'est plus une option, ce n'est pas par rapport à Bruxelles, ni par rapport aux agences de notation, ...

En 2027, à cause de décennies d'irresponsabilité budgétaire, nous dépenserons 74 milliards d'euros pour financer notre endettement, plus que pour l'éducation de nos enfants. Cet horizon politique est peut-être le vôtre, mais il ne sera jamais le nôtre, sous l'autorité du Président de la République et de la Première ministre.

Nous avons compris, l'hiver dernier, que vous n'étiez pas les amis des pensions, mais nous ne pensions pas que vous étiez les amis des fonds de pension. C'est pourtant la conséquence de votre inclination pour l'endettement sans limite que d'enrichir nos créanciers au lieu d'investir pour l'avenir du pays, à commencer par sa transition écologique.

Vous écrivez, dans le texte de votre motion, je cite, que « l'horizon fixé par le Gouvernement est celui d'un élargissement des privilèges de quelques-uns ». Mais, chers collègues de la NUPES, la perspective qui est la vôtre pour le pays, c'est l'appauvrissement de tous ; la perspective qui est la vôtre pour le pays, en refusant le sérieux budg...

…vous qui proposez de ne pas rembourser notre dette alors qu'une dette se rembourse toujours, parfois dans la douleur, comme l'histoire nous l'a appris. L'austérité, c'est ce qui advient quand on a menti au peuple sur l'état de ses comptes. Nous, députés de la majorité, n'avons pas envie de nous réveiller dans un monde où il faudra réduire les ...

…et couper massivement dans les dépenses régaliennes, parce que d'aucuns auront cru bon de jouer avec l'argent des Français.

Que La France insoumise, dont le seul projet est de disqualifier l'esprit de responsabilité, parle de destruction du bien commun dans sa motion de censure à propos d'une politique budgétaire et économique qui a créé 2 millions d'emplois depuis 2017 et qui fait de la France le pays le plus attractif de la zone euro depuis quatre ans, c'est assez...

Au fond de vous, vous savez que vous rejetez un texte qui donne plus de droits au Parlement et que vous avez vous-même contribué à amender, monsieur Brun, par un amendement que nous avons adopté. Aujourd'hui, vous proposez de censurer ce texte. Allez comprendre ! Mes chers collègues, vous ne cessez de vouloir limiter les dépenses fiscales et s...

Vous ne cessez de vouloir réduire l'impact environnemental des dépenses de l'État, et vous avez raison : ce texte le fait, et vous le rejetez.

Vous évoquez, dans le texte de votre motion, des choix budgétaires « désastreux pour notre cohésion sociale ». Les mots ont un sens, et vous devrez nous expliquer ce qui est désastreux. Est-ce la mise en place d'un véritable bouclier social pour protéger les Français de la vie chère ? Qu'est-ce qui est désastreux, chers collègues de la NUPES ? ...