Les amendements de Marine Le Pen pour ce dossier

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Je serai brève pour répondre à Mme Panot qui a longuement évoqué mes amis. Vos amis à vous, madame Panot, ils jettent le corps des femmes à l'arrière de pick-up ; ils crachent sur elles après les avoir violées et les avoir démembrées. D'accord ?

Monsieur le ministre, mettre en avant les cours d'éducation sexuelle quand il est question d'améliorer l'information sur l'endométriose me paraît un peu capillotracté !

Il y a un lien, certes, si on cherche loin, mais vous savez bien que l'objectif premier de ces cours n'est pas de sensibiliser les jeunes à cette maladie. Les personnes les mieux placées pour répondre aux jeunes filles confrontées à ce problème de santé auraient été les infirmières scolaires mais il n'y en a plus dans les collèges et les lycées.

Quand je vous entends multiplier les grandes promesses, qu'il s'agisse de l'amélioration de la détection, des diagnostics précoces, des traitements ou de l'information, j'éprouve le même sentiment que face à la prise en charge des troubles du spectre de l'autisme : malgré les grandes déclarations que vous faites régulièrement, les choses n'avan...

De deux choses l'une : soit vous n'êtes intéressés que par votre nombril et vous ne lisez pas ce qu'écrivent ni ce que proposent vos adversaires politiques – ce qui est parfaitement possible s'agissant de vous, membres du groupe Renaissance – et, alors, vous êtes de bonne foi ; soit vous êtes de mauvaise foi et c'est encore moins pardonnable. ...

Tous les orateurs ont rappelé, à la tribune, que l'endométriose est une maladie terrible qui entraîne, pour certaines malades, des souffrances insupportables pouvant aller jusqu'à causer l'invalidité professionnelle. L'idée d'instaurer toutes les mesures possibles pour permettre aux femmes atteintes de continuer à travailler, y compris, si la g...

Je suis profondément heurtée par l'affirmation selon laquelle nous voudrions contraindre ces femmes à être reconnues comme travailleuses handicapées. Ce n'est évidemment pas le cas : c'est la malade elle-même qui pourra solliciter ce statut si elle considère que sa souffrance entraîne une invalidité permanente.

Arrêtez avec le juridisme, cela n'apporte rien ! Je conclurai en faisant observer à M. Valletoux que, n'étant ni juriste ni médecin, il n'a pas à prendre cet air supérieur pour donner des leçons aux autres.

Quant à vous, madame Josso, si vous considérez que le traitement de l'endométriose consiste uniquement à prodiguer aux femmes des paroles réconfortantes, nous ne sommes pas du tout sur la même longueur d'onde. Je crains que vous n'ayez pas mesuré la gravité des conséquences que peut avoir l'endométriose sur la vie quotidienne de millions de nos...