Les amendements de Marie-Charlotte Garin pour ce dossier

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Lundi, lors des débats sur la motion de censure, on nous a reproché de ne pas avoir parlé du texte examiné. Pourtant, nous ne faisons que cela depuis des semaines. Comme c'est le cas pour un certain nombre d'entre nous, c'est mon premier mandat. J'ai travaillé, mon équipe a travaillé, mes collègues ont travaillé. Nous avons déposé des amendemen...

Ce qu'a suggéré la Première ministre lundi est insultant, j'irais même jusqu'à dire grotesque parce que cette tentative de retourner la situation ne dupe personne.

J'en cite quelques-unes : les rendez-vous de prévention aux trois âges clés de la vie, disposition que nous avons même enrichie pour que le repérage des violences sexuelles devienne automatique ; le dépistage des infections sexuellement transmissibles ; le remboursement de la pilule du lendemain ou encore le remboursement des implants capillair...

On compte 5 millions de Français sans médecin traitant, et 6 millions vivent dans des déserts médicaux où ils doivent attendre en moyenne dix jours pour rencontrer un médecin. De plus, l'épidémie de covid-19 n'est toujours pas résorbée. Dans ce contexte, en proposant une telle mesure, le Gouvernement vise un unique objectif budgétaire et méconn...

Il y a aussi, selon nous, d'importants manques dans ce budget de la sécurité sociale. Il n'y a rien sur la psychiatrie. Hier, mon collègue Jean-Claude Raux a interrogé le Gouvernement sur le sujet : près de 30 % des postes de psychiatres sont vacants en France – et je n'ose évoquer l'état de la pédopsychiatrie. Il n'y a rien sur la santé envir...

En début de semaine, la majorité nous disait que nous n'étions pas les seuls à pouvoir relayer la voix des soignants. Je partage ce constat : chacun d'entre nous, ici, est légitime à le faire, en vertu du mandat qu'il a reçu de ses électeurs et de ses électrices. Mais, aujourd'hui, c'est bien la majorité qui a un bilan à défendre ; c'est elle q...

On nous a reproché de faire courir des rumeurs sur une nouvelle réforme des retraites introduite en catimini dans le PLFSS. Pour rappel, c'est bien la droite sénatoriale qui a ajouté au texte des mesures d'âge. Honnêtement, tout le monde se demandait ce que la majorité allait en faire.

Hier soir, nous avons appris, par voie de presse, que le Gouvernement pourrait présenter sa loi sur les retraites à la mi-décembre, soit quelques jours avant la suspension de nos travaux et les fêtes de fin d'année.

Ni vu, ni connu. C'est cela, votre nouvelle méthode ! Et quelle loi vous nous proposez là ! Vous entendez faire passer l'âge de départ à la retraite de 62 à 65 ans. Or, à 62 ans, un quart des 5 % des hommes les plus pauvres en France sont déjà morts !

Le 49.3 va s'abattre pour la dernière fois sur ce texte, avec la régularité d'un métronome, comme la fin attendue d'une mauvaise pièce de théâtre. Je parie que, depuis la première fois qu'il a été déclenché, rien n'a vraiment changé : la majorité applaudira sans honte la Première ministre pour célébrer l'affaiblissement du débat démocratique. O...

Je terminerai en posant de nouveau cette question, à laquelle j'aimerais sincèrement que vous répondiez, monsieur le ministre délégué : que ferez-vous l'année prochaine ? Allez-vous dégainer le 49.3 sur chaque texte budgétaire ?

Il est encore temps de changer. Si vous refusez de le faire, vous resterez dans l'histoire comme la majorité présidentielle qui n'aura pas été à la hauteur, ni du service public, ni des premiers de corvée, ni de la précarité qui s'installe partout dans le pays, ni du changement climatique, ni de l'effondrement de la biodiversité, ni même du déb...

PLFFS, le retour. Après un premier 49.3, un passage au Sénat qui a grosso modo ajouté une réforme des retraites au rabais et supprimé l'Ondam, nous voici de nouveau devant ce texte si important pour les Français et les Françaises. Nous étions déjà déçus lorsqu'il a été présenté il y a quelques semaines, et nous le sommes évidemment encore plus ...

Elle le peut encore moins actuellement, alors que le secteur de la petite enfance traverse une crise qui se ressent partout en France : pénurie de personnel, dégradation des conditions d'accueil des enfants, parents en tension. Emmanuel Macron avait pourtant promis un droit opposable aux modes de garde. Apparemment, il ne sera pas ce texte puis...

Il se fonde sur l'article 100, monsieur le président. Quand nous avons débattu de la motion de censure relative au PLFSS en début de semaine, j'ai dit que l'examen de ce texte aurait pu commencer par trois coups de bâton annonçant la pièce de théâtre. Celle-ci se poursuit depuis quinze heures cet après-midi, et elle me semble plutôt triste. N...

C'est le cas. Il se fonde sur l'article 70, alinéa 6, de notre règlement. J'aimerais que la représentation nationale fasse preuve de décence. Je sais que le costume a été taillé par et pour des hommes, mais si nous pouvions garder le sexisme hors de nos propos et laisser les vierges effarouchées là où elles sont, nous en sortirions tous grandi...

Comme on l'a dit, les services d'aide à domicile sont essentiels à notre société. Ces personnels sont en première ligne et jouent un grand rôle dans les métiers du soin et pour le vivre-ensemble. Ce métier comporte une forte dimension humaine ; pour que celle-ci soit prise en compte, il faut que les personnels exercent dans les meilleures condi...

Il s'agit d'un amendement dû à Sébastien Peytavie, que nous saluons, car il est hospitalisé et ne peut donc siéger parmi nous. La loi de financement de la sécurité sociale pour 2022 a instauré une dotation en vue d'actions visant à soutenir les aidants, à lutter contre l'isolement et à améliorer la qualité de vie au travail des aides à domicil...

Nous ne pouvons que nous satisfaire de ces mesures visant à mieux contrôler les Ehpad privés, notamment, après tous les scandales évoqués plus tôt. Toutefois, demandons-nous aussi si le principe de lucrativité dans le secteur du soin et de l'accompagnement lui-même est acceptable. Pour nous, du côté gauche de l'hémicycle, la réponse est plutôt ...

Disons le lucidement, les établissements privés lucratifs, qu'ils appartiennent au champ sanitaire ou médico-social, déterminent actuellement l'offre en matière de soins et d'accompagnement, parce que nous les avons laissés faire. Comment, dès lors, recréer un service public dans ce domaine, en accompagnant la transformation nécessaire ? Pour n...