Les amendements de Marie-Charlotte Garin pour ce dossier

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En ce moment même, dans notre pays, qui se tient fièrement parmi les premières économies du monde, une réalité sombre et insupportable ébranle nos consciences : des milliers d'appels au 115 restent sans réponse, laissant plus de 2 800 enfants sans abri – des enfants exposés au froid, à l'insécurité, à la précarité. À Lyon et ailleurs, des citoy...

L'abbé Pierre disait : « Le contraire de la misère, ce n'est pas la richesse. Le contraire de la misère, c'est le partage. » Ce que nous voulons, ce n'est pas la charité – ce sont du travail et des logements dignes pour tous.

…et vous menez une politique qui appauvrit ceux qui ne sont déjà pas bien riches : baisse des aides personnalisées au logement (APL), précarisation des chômeurs, casse du code du travail, coupes budgétaires – y compris dans certains services sociaux. Vous êtes allés jusqu'à criminaliser l'occupation des logements vacants.

Certes, les budgets alloués à l'hébergement d'urgence n'ont jamais été aussi élevés, mais c'est parce que la situation n'a jamais été aussi catastrophique : 2 822 enfants dorment dans les rues de notre pays ! Ce que nous voulons, ce n'est pas la charité – mais il y a urgence. La semaine dernière, des députés de tous bords ont voté, en commissi...

Je rappelle que nous avons dû nous battre, l'année dernière, contre la suppression de 14 000 places d'hébergement d'urgence.

Qu'elles ne soient pas une baguette magique, nous le savons bien, mais, face à l'urgence, nous avons besoin de solutions. Confirmez-vous que vous ne maintiendrez pas la création de places d'hébergement d'urgence votée en commission des finances ?

Vous vous trompez de cible, monsieur le ministre de l'intérieur et des outre-mer. Nous nous apprêtons à vivre un été infernal, tous les voyants sont au rouge – sécheresse hivernale, nappes phréatiques au plus bas, feux de forêts précoces… –, et quelles sont vos réponses ? Des GPS espions, des caméras de surveillance et du marquage codé sur la p...

Vous déployez un arsenal judiciaire et policier sans précédent au service d'intérêts privés – une gabegie d'argent public, pour protéger une poignée de privilégiés. De même que vous avez réprimé les syndicats et les mouvements ouvriers, vous menez une offensive inédite contre les militants qui défendent nos biens communs. Avec vous, sans surpri...

Vous faites pire que jouer avec le feu : vous allumez les incendies. Si vous vous déchaînez contre nous, c'est parce que vous avez peur.

Vous avez peur, parce que nous sommes de plus en plus nombreux à nous soulever. Nous ne sommes pas des grands méchants radicaux, comme vous le prétendez, mais des infirmières, des scientifiques, des ouvriers, des étudiants, des philosophes, des agriculteurs, des artistes…

Comme d'habitude, vous surjouez la caricature et flirtez avec le mensonge, en prétendant que nous sommes violents et irresponsables. En vérité, les militants que vous traquez et que vous arrêtez ont le courage qui vous manque : le courage de dire non à l'agrobusiness et à ceux qui s'agrippent à leurs privilèges, le courage de protéger nos biens...

En juillet 2017, M. Macron déclarait : « La première bataille, c'est de loger tout le monde dignement. Je ne veux plus, d'ici la fin de l'année, avoir des femmes et des hommes dans les rues. » Qu'en est-il ?

Quelque 330 000 personnes sont sans domicile. Ce nombre, annoncé par la Fondation Abbé-Pierre il y a quelques jours, doit nous faire honte. Il a doublé sous votre mandat. Le Gouvernement répond que ce sont des chiffres manipulés. Est-ce vraiment le débat ? En est-on à se demander si le chiffre exact est 330 000, 320 000 ou 310 000, alors qu'il ...

Avec l'inflation en hausse et la guerre en Ukraine, votre grand projet, votre première bataille, est-ce vraiment de faire travailler les gens plus longtemps ?

À 62 ans, plus d'une personne sur dix n'est déjà plus en emploi et pas encore à la retraite. Vous allez prolonger la précarité de ces personnes et faire des économies sur leur dos.

Pour cette réforme, vous êtes pressés : trois jours d'examen en commission, neuf jours en séance. On aimerait que vous soyez aussi pressés de tenir une autre promesse que vous aviez faite en 2017 pour les sans-abri.

Mais les personnes sans abri ne votent pas, elles ne vous intéressent pas. Que faut-il faire pour que vous vous y intéressiez ?

Que l'on parle de mal-logement, de sans-abrisme ou de sans-domicile, la réalité est que la solidarité repose sur les solidarités locales.

Lors d'une séance au Sénat en avril 2013, Mme Caroline Cayeux avait qualifié le mariage pour tous et l'adoption ouverte aux couples de même sexe de « réformes de caprices » et de « dessein qui va contre la nature ».

Interrogée la semaine dernière, elle a confirmé ses propos. Elle a même, dit-elle, beaucoup d'amis parmi « ces gens-là ». « Ces gens-là » !… « Ces gens-là » ! Nombreux sont les enfants qui grandissent avec ce stigmate, celui de la différence, celui de la norme qui étouffe, celui du secret, celui du silence, celui du placard, celui de la discri...