Les amendements de Louis Boyard pour ce dossier

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La Première ministre sera là d'ici trente à quarante minutes pour recourir au 49.3, si bien que, comme d'habitude, cette discussion est inutile. J'en profiterai donc, monsieur le ministre de la santé et de la prévention, pour vous dire le plaisir que je ressens de vous voir. En effet, au début de l'examen de ce projet de loi de financement de ...

Si nous ne vous avons pas vu, c'est parce qu'au moment de parler de la santé des Français, on nous a envoyé le ministre délégué chargé des comptes publics.

Nous devons soigner des gens et on nous envoie un comptable ! C'est probablement la scène la plus macroniste jamais vue dans cette assemblée.

Et si nous étions nombreux à ne pas vous connaître, monsieur le ministre, vous n'êtes pas n'importe qui pour autant.

En tant qu'ancien directeur de cabinet de notre Première ministre, Élisabeth Borne, vous êtes l'un des artisans du 49.3 sur la réforme des retraites, l'un des ingénieurs de la sulfateuse à 49.3 qui fait feu sur notre Parlement.

…s'est-il dit que, puisque vous aviez si bien conseillé la Première ministre – constatez les résultats ! –, il n'y avait qu'à vous demander de faire avec la santé exactement ce que vous avez fait avec la démocratie, c'est-à-dire tout détruire ! Je dis bien tout détruire, car c'est au fond le sentiment partagé par les Français. Quand j'avais 8 ...

À cet égard, nul besoin de chercher midi à quatorze heures. Si l'hôpital public en est là, c'est à cause de gens comme vous, qui passent leur temps à faire des économies sur le dos de la santé des Français.

On aurait d'ailleurs pu penser qu'après la crise sanitaire, au cours de laquelle les soignants ont littéralement sauvé le pays, vous alliez arrêter d'agir de la sorte, mais non ! Macron a décrété la fin du « quoi qu'il en coûte ».

Quoique, cela dépend ! Quand il s'agit de faire des économies, oui, c'est clairement la fin du quoi qu'il en coûte ! Mais qu'en est-il au moment d'en payer les conséquences et de constater que la mortalité infantile augmente ? Vous poursuivez les économies, quoi qu'il en coûte. Qu'en est-il, également, quand nous apprenons que 100 à 150 person...

Qu'en est-il quand on apprend que des milliers de soignants démissionnent à cause de leurs conditions de travail, qui leur donnent davantage le sentiment d'être des maltraitants que des soignants ? Vous continuez à faire des économies, quoi qu'il en coûte.

La Fédération hospitalière de France vous indique qu'elle a besoin de 3 milliards pour boucler l'année 2023 ; vous répondez : « Très bien, vous aurez 1,5 milliard ». À quoi vous attendez-vous ? À ce que les hôpitaux deviennent soudainement rentables ? À ce qu'ils continuent de creuser pour faire des économies ? Le plus triste, c'est que les tec...

McKinsey vous coûte cher, vous écoutez donc ce conseiller. Résultat, vous allez augmenter les prix des médicaments. Or plus ils sont chers, moins les Français pourront en acheter. Ainsi, il n'y aura plus de pénurie – c'est la logique McKinsey ! Dans le même temps, vous faites 500 millions d'euros de cadeaux fiscaux aux entreprises pharmaceutiqu...

Parce qu'à chaque fois qu'il a un problème, il n'a qu'une solution : augmenter les prix pour les Français et faire des cadeaux aux ultrariches !

Vous donnez énormément d'argent à des gens qui ont les moyens d'aller dans les cliniques privées, alors que l'hôpital public n'a plus de moyens et qu'il s'effondre sous vos yeux. Voilà pourquoi tout le monde s'oppose à votre budget : caisses d'assurance maladie, syndicats nationaux interprofessionnels, associations d'usagers, monde mutualiste,...

…pour, à nouveau, utiliser l'article 49.3 ! Certains estiment qu'avec vous, c'est plus ou moins l'hôpital qui se fout de la charité. Vous me permettrez de simplifier les choses : c'est plutôt Macron qui se fout à la fois de l'hôpital et de la charité !

Encore une fois, ce débat aura été inutile ; le 49.3 aura eu raison de la démocratie. Mais cela a été un plaisir de vous rencontrer, monsieur le ministre de la santé.