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Plein emploi


Les interventions de Louis Boyard


Les amendements de Louis Boyard pour ce dossier

75 interventions trouvées.

En attendant de vous voir prêter attention à ces Français, sachez que déclarer qu'il suffit de traverser la rue pour trouver du boulot est inacceptable et que jamais un Président de la République ne devrait prononcer une telle phrase !

En tout cas, pas dans un pays où seuls 350 000 emplois sont disponibles pour 5 millions de personnes privées d'emploi – pour reprendre les chiffres de votre ministère, monsieur le ministre. Le chômage s'explique par la pénurie d'emplois et raconter aux Français que ce sont les chômeurs ou les bénéficiaires du RSA qui coûtent cher est un mensong...

Vous le savez très bien ! Vous vous gardez d'ailleurs bien de reconnaître qu'à l'origine, les très grandes entreprises devaient contribuer à créer de l'emploi et qu'à cette fin, vous leur accordez 90 milliards de cadeaux fiscaux par an.

Expliquez-nous, monsieur le ministre, pourquoi vous accordez 90 milliards de cadeaux fiscaux par an aux très grandes entreprises ! C'est bien parce qu'elles sont censées créer des emplois, mais elles ne le font pas. Autrement dit, vous ne vous faites pas respecter ! Savez-vous qui a eu cette idée de génie de consentir des cadeaux fiscaux afin ...

En instaurant le crédit d'impôt pour la compétitivité et l'emploi (CICE), il a accordé 100 milliards d'euros de cadeau fiscal aux très grandes entreprises pour qu'elles créent 1 million d'emplois. Quel a été le résultat ? Elles ont créé 100 000 emplois, ont pris l'argent et l'ont mis dans leur poche.

Et c'est parce que vous êtes ridicules que vous êtes obligés d'élaborer ce projet de loi créant France Travail !

Parce qu'il vous faut réaliser des économies, pour gaver ces gens-là. Vous affirmez que l'inscription automatique à Pôle emploi des bénéficiaires du RSA permettra de mieux les accompagner. Mais vous ne créez que 300 postes de conseillers supplémentaires, alors qu'ils ont déjà la tête sous l'eau. Vous êtes ridicules ! Vous voulez faire travaill...

Tout ce que vous cherchez à faire, c'est radier le maximum d'allocataires possible pour faire des économies. En ce moment, vous cherchez à faire des économies partout. Lorsqu'on voit ce que vous avez fait de l'hôpital public, on comprend jusqu'où vous êtes prêts à aller pour atteindre cet objectif !

Mes chers collègues, permettez-moi de vous poser une question simple : que deviendront les allocataires du RSA lorsque vous les aurez radiés, et ainsi privés de revenu ?

Que deviendront-ils, si ce n'est des noms supplémentaires venant s'ajouter à la longue liste des 300 000 personnes qui dorment dans la rue ? Mes chers collègues, pensez-y ! À l'Assemblée nationale, nous décidons pour 70 millions de personnes. Nos actes et nos votes ont des conséquences. Vous avez devant vous les boutons qui vous permettent d'a...

Alors, chers collègues, si par malheur vous étiez amenés à le voter, si par inconscience vous étiez conduits à le faire, les Français se souviendront de ces mots de l'abbé Pierre qui disait que « les hommes politiques ne connaissent la misère du peuple que par les statistiques » et que, malheureusement pour le peuple, « on ne pleure pas devant ...

En France, on recense 2 millions de familles monoparentales, et une famille sur trois vit en dessous du seuil de pauvreté. Par ailleurs, un tiers des allocataires du RSA sont des mères isolées, qui doivent s'occuper de leurs enfants – nous en avons longuement parlé. Puisque vous avez refusé que ces mères dérogent aux obligations prévues par vot...

Comment peut-on parler d'insertion professionnelle dans un pays qui compte 5 millions de chômeurs et 2 millions d'allocataires du RSA, mais où seuls 350 000 emplois sont vacants ? Comment faire en sorte que les parents isolés trouvent un emploi ? Nous n'avons cessé de vous poser ces questions.

Vous croyez encore qu'il suffit de traverser la rue pour trouver du boulot ! Nos propositions n'ont pas été entendues. Cela aura des conséquences, que nous voulons mesurer : nous voulons que vous preniez conscience des effets de vos décisions. C'est l'objet de cette demande de rapport sur les dispositifs articulant insertion professionnelle et...

Il est quand même audacieux de la part de Mme la ministre de nous demander, dans le cadre de la discussion sur le projet de loi « France Travail », d'attendre la fin des expérimentations !

Vous proposez une durée d'autorisation de quinze ans. Il nous semble préférable de la caler, par exemple, sur la durée de l'agrément des assistantes maternelles : cinq ans après l'agrément initial, puis dix ans. Dans un souci de clarté, mais aussi d'égalité, nous souhaitons comprendre d'où vient cette durée de quinze ans. Qu'est-ce qui peut exp...

Madame la ministre des solidarités, des familles et, apparemment, des fonds d'investissement qui s'engagent dans des crèches privées, puisque vous venez de les défendre ,

je tiens d'abord à vous féliciter pour votre bilan. À peine étiez-vous arrivée que l'article 10 a été supprimé, et heureusement qu'il vous a été soufflé à l'oreille que la surface des crèches peut être de 5 mètres carrés par enfant dans les zones denses. Par ailleurs, vous nous avez invités à ne pas parler comme nous le faisons des établisseme...

…c'est vous, c'est-à-dire les personnes qui prennent les décisions, notamment budgétaires. C'est pourquoi nous avons une première proposition à vous faire. Dans un rapport publié en mars 2023, l'Inspection générale des affaires sociales a alerté sur l'existence d'une maltraitance institutionnelle, avec une situation exacerbée dans les crèches ...

Il propose que l'article 5 n'entre en vigueur qu'à l'issue des expérimentations. Nous attendons toujours une réponse à la question suivante : pourquoi faire un projet de loi alors que les expérimentations le concernant ne sont pas terminées ? Mener une expérimentation demande d'établir une méthode, avant de l'appliquer pour arriver à des conclu...