Les amendements de Louis Boyard pour ce dossier

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Cet article pose une sérieuse question démocratique. Plus généralement, nous nous interrogeons sur la façon dont vous vous comportez avec les oppositions. Pendant la crise sanitaire, nous nous rappelons des réunions du Conseil de défense et de sécurité nationale dont nous ne savions rien. De la même manière, vous venez de créer un Conseil de dé...

…et pourtant vous vous précipitez pour faire adopter cette réforme. Je rappelle qu'il y a dix-sept fois plus de chômeurs que d'emplois disponibles. Pourquoi ce problème n'a-t-il pas été au cœur de nos débats ni évoqué dans toutes vos interventions ? Faisant preuve d'originalité, vous proposez d'adopter un article visant à ressusciter des ordo...

Tout votre discours consiste à dire que c'est par l'incitation qu'on obtiendra que les chômeurs retrouvent un emploi. Nous persistons à mettre en exergue les chiffres : il y a dix-sept fois plus de chômeurs que d'emplois disponibles. M. Clouet a développé d'autres méthodes de calcul, selon lesquelles ce chiffre ne pourrait être inférieur à six....

Cet amendement est aussi aberrant que nombre des propos tenus depuis dix minutes environ. Or vous ne relevez jamais cet aspect ! Je suis choqué que vous vous indigniez des propos de Mme Garrido, mais pas de ceux de Mme Le Pen, quand elle dit qu'un chômeur resterait au chômage quelques mois parce que ce serait « sympa ».

Je suis choqué que nous discutions des 8 % de chômeurs qui ne chercheraient pas activement un emploi, sans jamais citer cet autre chiffre : il y a dix-sept fois plus de chômeurs que d'emplois disponibles !

Ce point est au fondement de nos débats. On n'est pas au chômage par plaisir. La plupart des chômeurs vivent sous le seuil de pauvreté.

Nous sommes en train de débattre de l'opportunité de changer un mot dans un texte que personne ne lira. Mme Panosyan-Bouvet affirme que Pauline ne toucherait pas le chômage, alors qu'elle le toucherait !

Connectez-vous enfin un peu à la réalité, enfin ! Ce sont les propos de ce genre qui culpabilisent les gens au chômage. Relevez le niveau en distinguant vos discours de ceux d'un Rassemblement national qui culpabilise les chômeurs, qui parle d'assistanat et qui vote vos projets.

On dit : « Jamais deux sans trois », mais je vais éviter à mon camarade Clouet de prendre la parole une troisième fois ! Vous nous assurez, monsieur le rapporteur, qu'il y aura des rapports. C'est intéressant, mais nous nous interrogeons sur leur contenu : sur quelles populations porteront-ils ? Quelles questions soulèveront-ils ? Quelles infor...

Mon collègue Clouet a posé deux fois une question, que j'ai moi-même posée de nouveau, à laquelle nous n'avons toujours pas de réponse. Quelles populations, quels horizons, quelles dates pour ces rapports ? Nous aimerions avoir une réponse ! S'agissant de la demande formulée par mon collègue Taché, je trouve contestable le chiffre de 20 % d'étu...

Nous nous interrogeons sur la lettre de cadrage, car vous fermez les négociations : en n'envoyant pas la lettre de cadrage le 1er juillet, vous avez choisi de mettre un verrou. Vous demandez que la puissance publique prenne part à la décision alors que nous remettons précisément en question le fait que le Gouvernement, en tant que puissance pub...

J'aimerais aussi vous entendre parler du fait qu'il y a dix-sept fois plus de chômeurs que d'emplois disponibles. Ce n'est pas une question d'incitation mais d'accès au travail. Il s'agit également d'en vivre.

C'est pourquoi nous pensons que seuls les partenaires sociaux doivent prendre part aux négociations et pourquoi nous remettons en question le fait que vous, Gouvernement, en tant que puissance publique, puissiez mettre un verrou ainsi que vous l'avez fait depuis le 1er juillet.

Je m'interroge : pourquoi cet amendement-là serait-il accepté tandis que tous les autres – demandant des rapports sur les jeunes de moins de 25 ans, la VAE en outre-mer, les incidences de la baisse de l'indemnisation sur les chômeurs les plus pauvres, l'efficacité de l'accompagnement des chômeurs – ne le seraient pas ?

Je veux croire, toutefois, que vous êtes de bonne volonté, et vous saurez nous le prouver en répondant aux questions suivantes : puisque vous allez nous remettre des rapports, pouvons-nous savoir quelle sera la population concernée, à quel horizon, quelles seront les questions posées et dans quels délais ils seront remis ?

Écoutez, c'est ahurissant ! Je m'étonne de voir qu'il n'y a aucune discussion avec M. le ministre comme avec M. le rapporteur, et, chers collègues de la majorité, je m'interroge : vous êtes apparemment favorables à donner carte blanche au Gouvernement pour prendre des dispositions dont on ne sait pas comment elles seront appliquées. Vous n'inte...

Sincèrement, alors que vous vous êtes engagés dans un mandat d'élu, comment pouvez-vous envisager de voter des règles dont vous ne savez rien ? Comment pouvez-vous ne jamais intervenir ? Demandez-vous un peu quelle est votre utilité politique dans ce parlement.

Que vous disiez que je n'étais pas là alors que j'étais présent, pardon mais ça ne passe pas ! Je crois que vous avez mal compris ce que je voulais dire : je questionne l'utilité politique des députés de la majorité qui votent un texte dont ils ne savent rien et qui n'interviennent jamais, le rapporteur et le ministre ne participant d'ailleurs ...

Nous allons rejouer la même musique : nous proposons d'aborder des sujets de fond et à chaque fois vous répondez la même chose.

Personne ne s'exprime au sein de la majorité, monsieur le rapporteur, vous répétez la même chose et M. le ministre ne dit rien. Nous allons donc continuer et nous répéter : il y a dix-sept fois plus de chômeurs que d'emplois disponibles.