Les amendements de Loïc Prud'homme pour ce dossier

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Monsieur le Premier ministre, il y a une semaine, vous déclariez ici avec assurance vouloir faire rimer climat et croissance. C'était votre dernière trouvaille, vous l'avez appelée « l'écologie à la française ». Aujourd'hui, c'est votre ami, le pétrolier Vermilion Energy, qui inaugure ce nouveau concept.

Avec votre bénédiction, il s'apprête à procéder à de nouveaux forages autour du bassin d'Arcachon. Ce projet est la définition parfaite du mot incohérence.

Mme Borne déclarait au mois de juillet 2022 « vouloir faire de la France la première grande nation industrielle à s'émanciper des énergies fossiles ». Les experts du Giec – Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat – disent que tout nouveau projet d'extraction est incompatible avec un réchauffement de la planète à moins de ...

Je connais vos arguments : il vaut mieux du pétrole local que du pétrole importé. Voilà donc « l'écologie à la française » que vous nous vantiez ici même la semaine dernière. Polluons, oui, mais polluons français ! Détruisons la biodiversité, mais détruisons français ! Vous aurez ainsi la fierté cocardière d'avoir dépassé les dernières limites ...

Monsieur le Premier ministre, je vous le demande solennellement : pour répondre de vos engagements passés, pour répondre à l'urgence climatique, pour répondre aux citoyens et citoyennes qui seront mobilisés contre ce projet dimanche prochain à Bordeaux, ferez-vous prévaloir la protection de l'environnement et la lutte contre le changement clima...

Ma question s'adresse à M. Marc Fesneau, ministre de l'agriculture et de la souveraineté alimentaire. Alors que la Commission européenne souhaite réautoriser le glyphosate pour dix ans, vous déclariez le 12 septembre dernier, dans Ouest-France : « On fait confiance à la science, aux études qui disent que le glyphosate ne pose pas un prob...

Celle de l'Autorité européenne de sécurité des aliments (AESA), qui ne prend en compte qu'une poignée d'études partiale fournies par les industriels et ignore 90 % de la littérature scientifique, c'est-à-dire la majorité des études académiques, celles de l'Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm), de l'Institut nationa...

Ces dernières pointent aussi ses impacts sur l'environnement et la biodiversité. La science indépendante est unanime sur les dangers du glyphosate, et j'ai la faiblesse de croire que, n'ayant rien à vendre, elle est plus crédible ! En 2017, Emmanuel Macron, lui aussi, en était convaincu.

Il avait même promis d'interdire le glyphosate en trois ans. Son renoncement a des conséquences très concrètes, comme la multiplication des clusters de cancers pédiatriques et, rien qu'en 2022, plus de 600 demandes de reconnaissance de maladie professionnelle d'agriculteurs soutenues par l'association Phyto-Victimes.

Monsieur le ministre, ne me dites pas qu'il n'est pas possible d'interdire le glyphosate, faute de solution de remplacement ! Plus de 50 000 agriculteurs bio s'en passent depuis des décennies.

Bayer Monsanto a quelque chose à vendre mais vous, monsieur Fesneau, personne ne voudra croire que vous allez brader la santé des agriculteurs, des Français et des écosystèmes pour les profits d'une multinationale.

Ma question s'adresse au ministre de l'agriculture et de la souveraineté alimentaire et au ministre de l'intérieur et des outre-mer. Pollution persistante de l'eau, de l'air et des sols, bouleversement des écosystèmes, impact sur la biodiversité, disparition de 80 % des populations d'insectes – en particulier des abeilles – en trente ans, et d...

Des citoyens, des militants associatifs, des agriculteurs, des scientifiques se mobilisent pour protéger notre santé et notre environnement, et pour sortir de l'impasse d'une agriculture chimique. Quand, dans le Marais poitevin, ils dénoncent l'accaparement de la ressource en eau, vous inventez la cellule de gendarmerie Déméter, vous mobilisez ...

Allez-vous mobiliser les mêmes moyens pour arrêter et remettre à la justice les trois personnes qui, le 30 janvier dernier, ont lâchement agressé l'agriculteur Paul François à qui, au nom du groupe LFI – NUPES, j'adresse tout mon soutien ?

Cet agriculteur qui, après quinze ans de procédure, a fait condamner Bayer-Monsanto pour intoxication, a été ligoté, menacé et violenté par trois personnes qui l'ont obligé à boire une substance inconnue. Cette agression est clairement en lien avec son combat contre les firmes chimiques ! Messieurs les ministres, combien de temps allez-vous met...

Monsieur le ministre, vous avez mis moins de trois heures pour traiter des manifestants d'écoterroristes. Combien d'heures mettrez-vous pour qualifier de phytoterroristes ces fanatiques pro-Monsanto prêts à tout pour faire taire les lanceurs d'alerte ?

À ce jour, l'inflation dépasse 6 % mais s'élève au minimum à 12 % sur les denrées alimentaires, et ce n'est pas fini ! Il est bien évident que tout le contenu de nos assiettes n'arrive pas d'Ukraine, c'est donc bien la spéculation qui est responsable de cette situation.

Et ce sont toujours les mêmes qui en tirent des bénéfices ou plutôt, devrais-je dire, des dividendes, avec votre bénédiction.

Dans ce contexte, plus de la moitié des communes ont augmenté les tarifs des cantines scolaires de 5 % à 10 %. D'autres puisent dans leurs ressources propres pour maintenir des tarifs accessibles pour les familles. Les collectivités sont prises entre le marteau et l'enclume : d'un côté, une augmentation inédite des prix de l'alimentation, en pl...

sans prendre une seule mesure de soutien mais en continuant à pressurer les finances des communes. Cette inaction coupable provoque des dégâts en cascade. Du côté des gestionnaires, la part des produits locaux, bios et de qualité, et les quantités servies diminuent, et un arbitrage entre fromage et dessert est réalisé.