Les amendements de Laure Lavalette pour ce dossier

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Le débat est surréaliste ! C'est la braderie ! Nous voyons bien que les calculs ne sont pas bons. Manifestement, vous essayez de faire un geste, mais nous avons besoin de connaître le coût et les gains de cette réforme. Vous ne pouvez pas vous comporter comme des enfants qui ne veulent pas répondre à une question et qui attendent la sonnerie pe...

Il se fonde sur l'article 100, alinéa 5. En écho à la remarque de M. Maillard, je rappelle que, pour défendre les amendements identiques d'un même groupe, une seule prise de parole par série d'amendements suffit. Par ailleurs, chers collègues de la NUPES, c'est pour Monique, Catherine, Rachel, Océane, Karima, Caroline, Thérèse, Denise, Corinne...

pour toutes les femmes que vous rencontrez le samedi sur les marchés, que vous devez voter la motion de censure spontanée que nous avons déposée, afin qu'elles n'aient pas à subir cette réforme infâme.

Il se fonde sur l'article 100. Monsieur Attal, vous n'avez pas répondu à ma question – celle qui taraude tout l'hémicycle – quant à ce nouveau couac de la Première ministre devant les députés mardi. Je la cite, pour que vous ayez ses propos bien en tête : « […] j'ai pris un engagement […] : dès lors que l'âge de départ anticipé à la retraite po...

Un peu plus tard, les services de Matignon nous ont transféré un tableau où il est expliqué que ceux qui ont commencé à 16 ans et à 18 ans – les bacheliers et les titulaires de certificats d'aptitude professionnelle (CAP) – travailleraient quarante-quatre ans, alors que ceux qui ont commencé à 17 ans travailleraient quarante-trois ans. C'est un...

Comme l'a souligné notre collègue Thibault Bazin, la natalité est, avec la productivité d'ailleurs, la grande absente de la réforme des retraites – ce qui est tout de même aberrant ! Aucune ambition sociale n'aurait pu être obtenue dans ce pays en l'absence d'une natalité florissante. Et je remercie la gauche de cesser de culpabiliser les femme...

Je remercie aussi le ministre délégué Riester qui a levé le voile sur le problème des femmes qui seraient les premières pénalisées, notamment du fait de carrières hachées. Mais je suis en mesure de vous proposer une source de recettes, à laquelle le Gouvernement n'a pas dû penser : songez aux économies que nous ferions en réservant les prestat...

Cela permettrait sûrement de relancer la natalité française. J'ai même une autre idée : c'est que le deuxième enfant représente une part fiscale pleine. Nous avions déposé deux amendements pour défendre ces propositions, mais ils ont été jugés irrecevables. Ne nous faites donc pas croire que vous voulez soutenir la natalité, monsieur le ministr...

Monsieur le ministre délégué, vous avez tout à l'heure répondu à la présidente Le Pen que vous aviez du mal à discerner notre ligne. Celle-ci est pourtant facile à définir : prenez n'importe laquelle de vos idées et soyez certain que nous ferions exactement l'inverse ! Ainsi, au lieu de l'impôt sur la fortune immobilière, qui revient à taxer l'...

Dites-nous ce qu'il en est vraiment : comptez-vous permettre aux Français ayant commencé à travailler à 16 ou à 18 ans de ne pas continuer plus tard, ou Mme Borne a-t-elle menti à la représentation nationale ?

Cet amendement nous paraît plutôt aller dans le bon sens dans la mesure où il vise à instaurer non un malus mais un bonus. En effet, nous ne souhaitons pas freiner l'activité des entreprises. Je plains les Français : la semaine dernière, nous avons dû subir l'obstruction totale des groupes de la NUPES et, depuis deux jours, nous subissons l'ob...

Certes, on comprend le grand malaise des députés du groupe LR puisque nous nous rendons compte, depuis hier, que la contrepartie d'une retraite minimale à 1 200 euros, condition pour eux pour voter la réforme, est en fait factice. On imagine bien la déconnexion entre les élites que vous représentez et les gens de vos circonscriptions. On compre...

Mon collègue Le Fur a évidemment raison. Vous faites croire que l'argent que nous allons gagner d'un côté, nous ne le perdrons pas de l'autre. Or, dans la mesure où une personne sur deux arrivant à l'âge de la retraite est sans emploi, on sait que ce que l'on croit gagner est en réalité aussitôt perdu, puisqu'il faut verser des allocations chôm...

Nous avons déjà débattu pendant deux jours de l'index seniors, qui n'est pourtant pas l'alpha et l'oméga de l'employabilité des seniors. Nous regrettons que l'excellent amendement déposé par notre collègue Catteau ait été jugé irrecevable. Il tendait à revoir le suivi du licenciement des seniors : celui-ci pourrait être encadré, comme celui des...

Ainsi a-t-il révélé que ce seront les femmes qui pâtiront le plus de la réforme et que la retraite minimale à 1 200 euros est une supercherie. En vendant aux Français une mesure qui n'existe pas, vous aggravez la tension sociale et vous participez à la décrédibilisation de la parole publique. C'est d'une extrême gravité. Quand vous parlez de l...

Je voudrais comparer l'index avec l'obligation d'employer 6 % de salariés porteurs de handicap. Il est intéressant de constater que, malgré les sanctions, seules 30 % des entreprises satisfont à cette obligation ; 30 % préfèrent même payer des sanctions et n'employer aucune personne porteuse de handicap. On voit comme c'est efficace. Ainsi, la...

Je ne regrette pas d'être venue, car j'ai pu ainsi entendre les députés du groupe LR parler de lâcheté alors qu'ils sont cinquante nuances de lâcheté à eux seuls !

Cette litanie d'amendements identiques, c'est du cinéma, c'est un flagrant délit d'incontinence législative. Mes chers collègues, vous ne changerez jamais. Manifester, agiter, occuper, tel est votre mantra, mais quand il s'agit de vraiment sanctionner le Gouvernement ou de faire tomber l'article liminaire, c'est marrant, il n'y a plus personne ...

Vous avez loupé deux occasions : voter la suppression de l'article liminaire et voter la motion référendaire. Vous n'étiez pas là car vous avez sans doute préféré participer à une manifestation plus importante. Par votre faute, nous ne parlerons sûrement jamais de l'infâme article 7, qui est le cœur nucléaire de la brutalité de la réforme du Go...