Les amendements de Jean-Philippe Nilor pour ce dossier

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Il vise à demander un rapport sur l'opportunité d'appliquer un SMIC majoré dans les outre-mer. L'amendement est essentiel, puisqu'on parle bien de pouvoir d'achat. Si l'État reconnaît la réalité de la vie chère pour ses fonctionnaires, qui perçoivent une rémunération majorée, pourquoi n'en serait-il pas de même pour les salaires les plus bas, p...

Il s'agit là encore d'une demande de rapport qui est bien légitime, mais qui n'a pas grand espoir de trouver satisfaction.

L'amendement vise à demander la remise par le Gouvernement d'un rapport au Parlement sur l'opportunité de créer une couverture décès financée par l'État et perçue par les bénéficiaires des minima sociaux. Un rapport de l'INSEE indique que 20 % de la population des départements et régions d'outre-mer vit en dessous du seuil de pauvreté et dans u...

Il a pour objet de clarifier la situation des nombreux retraités vivant sous le seuil de pauvreté, notamment dans les départements et les territoires dits d'outre-mer. Rien qu'en Martinique, on compte 80 000 retraités : c'est le territoire français le plus vieillissant. Or, plus de 6 000 retraités – ceux du secteur agricole notamment – vivent n...

Et même si elle permet de réelles avancées, elle entérine une forme de discrimination. En effet, si, en France, les retraites des agriculteurs peuvent désormais atteindre 85 % du SMIC, dans les outre-mer, ce taux est de 75 % seulement. Mon amendement d'appel tend donc à appeler l'attention de Mme la rapporteure sur la rupture d'égalité vécue p...

Mon amendement fait l'objet d'une demande de retrait : c'est la moindre des choses que je puisse y répondre. De manière assez rare pour être notée, voire exceptionnelle, le ministre s'est montré respectueux, correct et bien documenté. Encore que la question de la rétroactivité demeure en suspens, je prends acte de ses engagements et j'accepte d...

Sur la base du même article 70, alinéa 3, je me permets d'appuyer l'intervention de mon collègue Rimane. Madame la rapporteure, vous osez parler de rupture d'égalité, alors même que, dans la fonction publique, on perçoit des rémunérations supérieures de 40 % ! L'État reconnaît donc la réalité de cette vie chère pour ses fonctionnaires .

En revanche, pour les bénéficiaires des minima sociaux, c'est autre chose. Dès qu'il s'agit des plus vulnérables, vous sortez des arguties venues d'on ne sait où. Nous avons subi l'empoisonnement à la chlordécone : lorsque les gouvernements français ont accordé des dérogations pour utiliser cette molécule qui était interdite sur le territoire f...

Lorsque les produits importés et vendus dans nos territoires ultramarins sont beaucoup plus sucrés que ceux qui sont vendus dans l'Hexagone, entraînant une cohorte de maladies comme le diabète ou l'hypertension, parlez-vous de rupture d'égalité ?

Lorsque 65 % des jeunes de moins de 25 ans en Martinique, en Guadeloupe, en Guyane se retrouvent au chômage, sans perspective d'épanouissement, contraints de partir pour vivre, et qu'aucune politique publique n'est mise en œuvre pour favoriser le développement de ces territoires, parlez-vous de rupture d'égalité ?

Je vous assure que dans les rues de Fort-de-France, de Cayenne, de Pointe-à-Pitre ou de Saint-Denis de la Réunion, lorsque nos jeunes évoquent la mère patrie – comme leurs parents et leurs grands-parents le faisaient avant eux –, ils l'écrivent désormais avec un « l » apostrophe : cela donne à réfléchir…