Les amendements de Jean-Louis Thiériot pour ce dossier

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La Constitution, pas davantage que son article 40, ne sont des options à la carte. C'est pourtant ainsi que raisonnent les auteurs de cette motion de censure. Ils sont bien loin de leur grand ancêtre Maurice Thorez…

…qui, quelques années avant de déserter à Moscou, avait eu la sagesse de dire qu'il fallait « savoir terminer une grève ». Il faut savoir terminer une contestation. Ce texte a été adopté par cette assemblée, par la procédure du 49.3 que nous regrettons, mais qu'importe,…

Ce texte a été validé par le Conseil constitutionnel, puis il a été promulgué. La motion de censure dont nous débattons aujourd'hui n'a aucune chance d'être adoptée ; elle ne vise qu'à prolonger artificiellement un combat perdu, à maintenir l'agitation dans la rue et à transformer la démocratie en ochlocratie. Lorsque votre guide suprême, M. Mé...

lance qu'il « faut mettre à bas la mauvaise république », il fait un bras d'honneur à l'ordre républicain. Rien d'étonnant de la part de ceux qui préfèrent les casseurs de Sainte-Soline aux gendarmes blessés et les vandales des Soulèvements de la Terre au labeur patient de nos paysans.

Tout cela pour quoi ? Pour assister au mariage de la carpe LFI et du lapin RN, alliés objectifs de la politique de la terre brûlée.

À vous entendre, nous constatons que les extrêmes ont toujours un visage de frère pour prospérer dans l'outrance sur les malheurs des plus faibles. Cette alliance de fait appelle à revenir à l'esprit de la motion de censure. Pour le constituant, il s'agissait de proposer une majorité alternative, pas une coagulation des oppositions dans le clo...

Pour mettre un terme à ces dérives, il faudra, me semble-t-il, réfléchir à l'introduction dans notre loi fondamentale d'une motion de défiance constructive adaptée à notre Ve République, sur laquelle je prépare une proposition de loi constitutionnelle.

En attendant, vous l'aurez compris, notre groupe ne prêtera pas la main à la manœuvre politicienne qui nous occupe, car notre famille politique est celle de l'ordre, de la liberté et du progrès. L'ordre d'abord – en l'espèce, l'ordre constitutionnel. Nous avons lu avec soin votre motion de censure. Elle ne vise rien de moins qu'à priver de tou...

La liberté, ensuite : c'est reconnaître aux urnes le statut d'arbitre suprême. Vous avez perdu l'élection présidentielle.

Et vous perdrez encore car une partie du peuple de gauche, celui qui ne s'est pas couché devant La France insoumise – La France irresponsable – relève la tête. Le succès de la convention de Bernard Cazeneuve montre qu'il existe encore une gauche éminemment républicaine.

Oui, nous voulons la liberté : la liberté de débattre sur le fond, d'aller au bout des textes, de défendre des amendements raisonnables pour améliorer le quotidien du peuple de France. Nous ne voulons pas d'un Parlement otage de ceux qui pratiquent l'obstruction, de ceux qui veulent le transformer en ZAD – zone à défendre – ou en assemblée géné...

Nous en avons assez de vos milliers d'amendements en feuilles de salade, ridicules et vains, qui ne servent qu'à paralyser les débats.

Ne venez pas vous plaindre ! Pompiers pyromanes, vous ne faites que nourrir l'antiparlementarisme des honnêtes gens qui sont saisis de nausée au spectacle de notre hémicycle transformé en Grand-Guignol.

Le progrès, enfin : tout le combat des Républicains, c'est d'améliorer le sort des Français. Nous aurions aimé vous voir innovants, originaux, révolutionnaires même, puisque vous aimez ce terme. Vous passez votre temps à dénoncer les superprofits. Alors soyez cohérents, tirez-en les conséquences : proposez d'introduire une dose de capitalisatio...

Un socle par répartition auquel nous sommes tous attachés d'une part et, de l'autre, un complément par capitalisation. Pas une capitalisation pour les plus riches ou les seuls fonctionnaires grâce à la Préfon, mais pour tous les salariés. Pas une capitalisation à l'américaine où des fonds anonymes peuvent jouer avec l'épargne des salariés, mais...

Et dans le second : « Avec la répartition, c'est sur les ressources annuelles de l'État que tout repose : et les retraites peuvent être exposées à toutes les vicissitudes […]. Le péril est bien moindre, l'équilibre est bien plus assuré s'il y a un lest de capitaux, si la Caisse des retraites, possédant des valeurs à la fois solides et variées, ...

Mais lui n'avait pas déserté la cause du peuple : il voulait le bien des mineurs de Carmaux, ses camarades de lutte. Il ne cherchait pas à faire de la misère le terreau de ses succès électoraux.

Parti de l'ordre, de la liberté et du progrès, nous entendons tourner la page et traiter des urgences qui préoccupent les Français : l'immigration ,

sur laquelle nous avons déposé une proposition de loi qui garantirait que notre pays cessât d'accueillir ceux qu'il n'aurait pas choisis ; l'inflation, qui ronge les salaires ; la politique énergétique, qui met en péril nos avantages compétitifs ; la réindustrialisation du pays ; la transition écologique, qui doit devenir une source de croissan...