Intervention de Sandra Regol

Séance en hémicycle du jeudi 17 novembre 2022 à 21h30
Orientation et programmation du ministère de l'intérieur — Après l'article 16

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSandra Regol :

Je l'ai dit : il s'adresse à monsieur le ministre. Quand on dit aimer la police, on doit être capable d'observer ce qui dysfonctionne pour aider, accompagner et transformer la police, comme d'affronter les difficultés. Dire toujours que tout va bien, ce n'est pas de l'amour ni de l'accompagnement : c'est se voiler la face. Nous refusons de le faire. Oui, il y a beaucoup de demandes de rapport, mais pour avancer, il faut d'abord identifier les maux et les établir scientifiquement devant tous, sans être toujours la proie d'accusations. Quand on cite, par exemple, les études du Défenseur des droits, on est accusé d'injurier la police en disant qu'elle est raciste, alors que l'étude en question établit scientifiquement qu'il y a un problème qu'il faut affronter.

Cette demande de rapport porte sur la formation des forces de l'ordre. En effet, c'est au cœur de la formation que tout se noue, notamment en ce qui concerne la prise en charge des victimes de violences sexistes et sexuelles. Nous en avons beaucoup parlé et nous avons avancé sur ce sujet grâce à des amendements, mais pour pouvoir avancer vraiment, il faut aller plus loin que les trois heures consacrées à ce sujet dans la formation de trois mois des policiers adjoints. Ce n'est pas à la hauteur des enjeux, d'où cette demande de rapport.

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