Intervention de Charles de Courson

Séance en hémicycle du mardi 8 novembre 2022 à 21h30
Projet de loi de finances rectificative pour 2022 — Article 4 et état b

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCharles de Courson :

Mes chers collègues, ce qui se passe en Ukraine est essentiel, non seulement pour l'avenir de ce pays, mais aussi pour l'avenir de l'Europe. Nous avons le devoir de soutenir le peuple ukrainien face à un agresseur que je n'assimilerai pas à la Russie, car c'est l'action de M. Poutine qui est en cause. Ce dernier croit en effet que l'Ukraine fait partie de la Russie. Or c'est une aberration historique puisque ce n'est qu'au début du XVIIe siècle qu'un accord a été conclu entre l'Ukraine et une partie de l'actuelle Russie – mais nous n'allons pas revenir sur cette histoire…

Toujours est-il que lorsque j'ai lu, dans un article de presse, que la France se situait au onzième, voire au douzième rang des pays soutenant matériellement l'Ukraine – la moitié de l'aide étant assurée par les États-Unis, devant les Britanniques – et que je me suis aperçu que le Gouvernement ne proposait qu'une aide de 100 millions, je me suis dit que ce n'était pas possible – et nous devrions tous, ici, être d'accord sur ce point.

J'ai donc déposé deux amendements. L'amendement n° 394 vise à porter de 100 millions à 500 millions d'euros l'aide à l'Ukraine ; l'amendement n° 395 porte cette aide de 100 millions à 200 millions.

Madame la présidente, je ne comprends pas que tous ces amendements ne soient pas en discussion commune, puisqu'ils ont le même objet.

Naturellement, si on pouvait voter l'amendement n° 394, ce serait très bien ; mais si l'amendement n° 395, qui est quasiment identique à celui qu'a déposé le Gouvernement, est adopté, on s'en contentera. Faisons un effort et montrons que le Parlement français soutient militairement le peuple ukrainien.

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