Intervention de Philippe Vigier

Séance en hémicycle du lundi 31 octobre 2022 à 15h00
Motions de censure — Discussion commune et votes

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Vigier :

…sans cela, il ne sera pas garanti.

Madame la Première ministre, dans le cadre du PLFSS, le Gouvernement a entendu le Parlement sur un certain nombre de points.

Concernant le référencement des médicaments, j'imagine que vous allez tous dire aux pharmaciens que vous avez résolu le problème… Quoi qu'il en soit, le Gouvernement a entendu nos craintes, sachant que 85 % de nos médicaments sont fabriqués hors des frontières de la France et même du territoire européen. Il a compris l'importance de faciliter l'accès aux innovations thérapeutiques, l'intérêt d'un accès direct aux infirmières en pratique avancée (IPA), la nécessité d'expérimenter la possibilité pour les infirmières de délivrer des certificats de décès.

Il nous a également entendus pour ce qui concerne le cumul emploi-retraite, mesure que j'essayais sans succès de faire passer depuis dix ans – je renvoie chacun à sa responsabilité en la matière.

Il y a d'autres sujets, en revanche, sur lesquels nous n'avons pas assez avancé. S'agissant du transfert du recouvrement des cotisations de retraite complémentaire de l'Agirc-Arrco vers l'Urssaf, nous avons obtenu un sursis d'un an ; nous veillerons à ce qu'il se prolonge. Je pense aussi à la quatrième année d'internat qui n'est pas encore assez préparée, monsieur le ministre de la santé et de la prévention. On n'enverra pas les internes dans les territoires sous-dotés, comme si l'on prenait à leur égard une mesure de rétorsion : il faut reconnaître leur valeur comme leurs qualités, et leur proposer un autre avenir.

J'aurais aimé que vous entendiez davantage Marc Ferracci lorsqu'il proposait un amendement visant des ajustements de charges sociales, cela aurait permis de faire des économies,…

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