Intervention de Brigitte Klinkert

Réunion du mercredi 3 avril 2024 à 16h30
Commission des affaires européennes

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBrigitte Klinkert :

L'Europe est l'essence même de notre engagement au sein de la majorité, et cet attachement profond est incarné par le Président de la République, qui assume depuis 2017 une ambition réformatrice sans faille pour notre Europe. Aux côtés de ses vingt-six homologues au Conseil européen, il incarne un leadership déterminant, qui engage des débats cruciaux afin de façonner un avenir prometteur pour nos concitoyens européens.

Les récentes années n'ont pas été simples pour notre continent et le contexte géopolitique actuel présente des défis majeurs. Face à la crise sanitaire que nous avons connue, à l'agression russe contre l'Ukraine, au conflit au Proche-Orient, ou encore au risque d'une réélection de Donald Trump aux États-Unis, il devient vraiment impératif de réformer nos institutions pour répondre aux menaces extérieures et éviter toute paralysie européenne.

Il est évident que le destin de l'Ukraine, de la Moldavie, ainsi que des pays des Balkans occidentaux est européen. Ces nations et leurs dirigeants ont fait preuve d'un courage exemplaire et d'une aspiration profonde à rejoindre notre union. J'en ai été témoin, il y a un an, lorsque j'ai accompagné Laurence Boone à l'occasion d'un déplacement en Bosnie-Herzégovine et en Moldavie. J'ai constaté combien ces peuples ont tous un profond désir d'Europe, et souvent un profond désir de France.

Nous nous accordons sur le fait que, pour accueillir de nouveaux pays en son sein, l'Europe doit se réformer. Bien sûr, une telle entreprise ne pourra pas se réaliser du jour au lendemain, mais il est essentiel de manifester notre soutien politique aux pays qui aspirent à rejoindre l'Union européenne.

Le Conseil européen des 21 et 22 mars a envoyé un signal positif à la Bosnie-Herzégovine, tout en saluant les progrès réalisés par l'Ukraine et par la Moldavie sur la voie de l'adhésion à notre union. Toutefois, l'ouverture effective des négociations demeure conditionnée – et c'est normal – au respect d'exigences. En ce sens, Monsieur le ministre, quelles mesures générales l'Union européenne envisage-t-elle de prendre pour soutenir et pour accompagner les pays candidats dans ce processus de réforme et de préparation à l'adhésion ? Par ailleurs, la France a-t-elle défini des critères clefs en matière de réformes internes et de conformité aux valeurs européennes ?

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