Intervention de le général Benoît Durieux

Réunion du mercredi 28 février 2024 à 11h00
Commission de la défense nationale et des forces armées

le général Benoît Durieux :

Je ne suis pas persuadé que le lien entre les militaires et les non-militaires soit aussi abîmé que cela. Aujourd'hui, les armées et les forces armées – dont la gendarmerie - recrutent environ 30 000 jeunes par an, ce qui n'est pas, pour une classe d'âge se composant de 600 000 à 700 000 personnes, négligeable. En effet, ces derniers ont un entourage, qui entre donc en contact, de manière indirecte, avec le monde militaire. Par surcroît, ils ne sont pas, comme avant 1996, des appelés du contingent plus ou moins enthousiastes, mais des volontaires, prêts à s'engager pour 3 à 30 ans.

Au-delà de la dimension militaire, il me semble essentiel d'intégrer la nouvelle situation du monde dans les programmes scolaires, en la regardant telle qu'elle est. S'il ne faut pas faire preuve de trop de pessimisme ou de catastrophisme, il convient d'être conscient de la réalité de certaines menaces. Il me semble important que tous les citoyens en soient conscients, dans une approche à la fois sereine et lucide.

L'IHEDN contribue à la formation de membres du réseau éducation sécurité défense, qui portent les enjeux susmentionnés au sein des établissements d'enseignement supérieur.

Enfin, je ne suis pas allé à Pau depuis longtemps. Néanmoins, j'y ai réalisé beaucoup de stages lorsque j'appartenais à un régiment de parachutistes et j'en garde un excellent souvenir.

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