Intervention de Vincent Thiébaut

Réunion du mercredi 13 décembre 2023 à 9h30
Commission du développement durable et de l'aménagement du territoire

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaVincent Thiébaut, rapporteur :

Monsieur Leroy, je vous remercie de la précision et de la qualité des réponses que vous avez déjà apportées au questionnaire préalable.

Comme vous le rappelez, l'Afit France est le bras armé de l'État et joue un rôle essentiel en matière de transports, notamment au regard des défis majeurs qui sont devant nous – la décarbonation, la transition écologique, mais aussi le désenclavement de certains territoires. Avec vous, je me réjouis des 20 % de hausse de son budget prévus pour 2024 et de la part croissante consacrée aux modes de transport alternatifs à la route, correspondant aux deux tiers des financements de l'Afit France. Vous envisagez toutefois l'avenir du transport routier dans une logique d'intermodalité et de complémentarité avec les modes de transport décarbonés. Selon vous, cette voie, que vous appelez de vos vœux, permettrait-elle de renforcer l'acceptabilité par nos concitoyens des choix politiques en matière de transport, notamment dans les territoires où la voiture est incontournable ?

Vous dites vouloir avoir un rôle actif si vous êtes nommé à la tête de l'Afit France. Grâce au travail de vos prédécesseurs, la visibilité de l'agence s'est accrue auprès des élus locaux ces dernières années. Souhaitez-vous en faire autant auprès du grand public ? Vous soulignez que celui-ci a besoin de clarté sur les politiques mises en œuvre et indiquez votre souhait que les orientations nationales traduites en investissements dans les territoires fassent l'objet d'une préparation, d'un suivi et d'une mise en valeur spécifiques. Comment envisagez-vous l'action de l'Afit France pour mieux informer, voire associer nos concitoyens aux politiques de transport ? On voit bien que certains projets d'infrastructures font largement débat.

Vous mettez en avant le rôle des collectivités territoriales dans la mise en œuvre des politiques de transition écologique, en rappelant la place centrale occupée par les transports dans leur budget, en particulier pour les régions. À ce titre, je me réjouis de l'action que vous menez au sein de la région Grand Est, connue pour son approche volontaire en matière de transports publics. Je salue aussi son budget prévisionnel, établi en cohérence avec les investissements faits au niveau national.

Dans le cadre des contrats de plan État-région (CPER), vous soulignez le rôle de garant de l'Afit France pour sécuriser et crédibiliser les engagements de l'État, en diminuant le risque d'effet d'annonce. Comment voyez-vous ce rôle dans la mise en œuvre du plan de 100 milliards d'euros pour le transport ferroviaire annoncé par la Première ministre ? Pourriez-vous également préciser davantage ce qu'il pourrait être dans le volet transport de la contractualisation État-régions ?

Quel est votre point de vue sur la loi de programmation financière pluriannuelle des infrastructures de transport ?

Enfin, vous évoquez une possible évolution de la composition du conseil d'administration de l'agence, notamment par l'entrée de parlementaires supplémentaires en son sein. D'autres évolutions de cette composition pourraient-elles être envisagées ?

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