Intervention de Marine Le Pen

Séance en hémicycle du lundi 23 octobre 2023 à 16h00
Déclaration du gouvernement sur la situation au proche-orient

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarine Le Pen :

Que dicte ce principe pour répondre à l'actualité ? Que l'existence d'Israël, tout comme son droit à la sécurité, ne saurait être niée, comme ne saurait être nié le droit des Palestiniens à bénéficier un jour d'un vrai État. Que l'offensive terrestre qui se prépare peut durablement affaiblir le Hamas terroriste – et c'est heureux –, mais ne résoudra sans doute pas le conflit politique entre Israël et la Palestine. Que le déplacement de populations vers le Sinaï ou le Néguev ne fera qu'attiser la haine des populations concernées et déstabilisera l'Égypte, voire la Jordanie. Que le peuple israélien et le peuple palestinien méritent considération et respect, et que la solution politique des deux États dans des frontières reconnues apparaît comme un objectif certes ambitieux, mais incontournable pour apaiser cette si belle région.

Cette solution, que la diplomatie française doit continuer à défendre, n'était pas inexistante dans le débat politique en Israël. L'ancien Premier ministre intérimaire, M. Lapid, dans un discours à l'Assemblée générale des Nations unies le 22 septembre 2022, déclarait : « Un accord avec les Palestiniens, basé sur deux États pour deux peuples, est la bonne solution pour la sécurité d'Israël, pour l'économie d'Israël et pour l'avenir de nos enfants. […] Nous n'y posons qu'une condition : que ce futur État palestinien soit pacifique, qu'il ne devienne pas une autre base terroriste à partir de laquelle le bien-être et l'existence même d'Israël seraient menacés. »

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