En ce qui concerne l'action de l'Union européenne, je témoigne du soutien constant que nous avons trouvé en la personne du haut représentant Josep Borrell. L'Union a immédiatement condamné la tentative de coup d'État, a appelé à la libération du président Bazoum et à la restauration de l'ordre constitutionnel. Lors de notre dernière réunion informelle de la fin du mois d'août, nous avons décidé à l'unanimité de la création d'un cadre de sanctions qui devrait être mis en place au mois d'octobre.
Par ailleurs, l'Union européenne a suspendu sa coopération avec le Niger, comme la plupart des États membres de l'Union. Je remercie aussi l'ambassadeur représentant l'Union européenne au Niger d'avoir manifesté son soutien à plusieurs reprises auprès de notre propre ambassadeur et d'avoir voulu lui rendre visite.
Nous travaillons à l'élaboration du cadre de sanctions tant avec l'Union africaine qu'avec la CEDEAO, qui doit nous donner des informations sur les personnes devant en faire l'objet.