Intervention de Jean-René Cazeneuve

Séance en hémicycle du lundi 5 juin 2023 à 16h00
Projet de loi de règlement du budget et d'approbation des comptes de l'année 2021 - projet de loi de règlement du budget et d'approbation des comptes de l'année 2022 — Présentation commune

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-René Cazeneuve, rapporteur général de la commission des finances, de l'économie générale et du contrôle budgétaire :

Nous examinons aujourd'hui les projets de loi de règlement du budget et d'approbation des comptes pour les années 2021 et 2022. Je ne reviendrai pas en détail sur le premier, dont nous avons abondamment débattu depuis le mois de juillet. Rappelons simplement que ce texte, adopté deux fois dans cet hémicycle, avant d'être hélas rejeté in extremis en lecture définitive, concerne, comme son nom l'indique, l'année 2021, marquée tant par la reprise économique que par la grande instabilité induite par l'apparition de l'inflation.

Cette année-là, il nous a fallu agir rapidement et massivement pour soutenir les Français les plus fragiles, les collectivités, les entreprises, en décaissant des crédits d'urgence d'un montant important. En particulier, pour permettre aux Français de lutter contre la hausse de l'énergie, nous avons lancé le bouclier tarifaire en fin d'année, versé une indemnité inflation de 100 euros à 38 millions de concitoyens, en plus d'un chèque énergie exceptionnel. Cet environnement hors norme a bien entendu affecté les finances publiques. Le projet de loi de règlement pour 2021 en est la juste traduction. Qui dans cet hémicycle, aujourd'hui, pourrait nous reprocher les différentes mesures prises pour aider les Français à traverser la crise sanitaire, ou pour faire face dans l'urgence à l'inflation ? Personne.

Je n'aurai de cesse de le répéter : les dépenses de protection effectuées durant la sortie de crise ou pour faire face aux conséquences de la hausse des prix ont permis de protéger notre économie et d'éviter les faillites, le chômage et la hausse de la pauvreté, qui auraient coûté encore plus cher à l'État et donc aux Français.

Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cette intervention.

Inscription
ou
Connexion