Intervention de Jean-Michel Jacques

Séance en hémicycle du mercredi 31 mai 2023 à 15h00
Programmation militaire 2024-2030 — Après l'article 14

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Michel Jacques, rapporteur de la commission de la défense nationale et des forces armées :

Les formations dispensées par les armées sont toujours le fruit d'une ingénierie de formation. Dans la mesure du possible, elles sont définies en tenant compte du répertoire national des certifications professionnelles, afin de faire coïncider ce qui se pratique au sein des armées et dans le civil.

Cependant, il me semble difficile d'inscrire dans la LPM l'obligation de définir une liste de compétences, car un tel choix s'opère de façon paritaire. En effet, vous imaginez bien que les centres de formation ont besoin de s'appuyer sur des situations relativement homogènes pour donner un label.

Je comprends bien le sens de votre amendement. Néanmoins, il n'a pas tout à fait sa place dans la LPM. En revanche, vous avez entièrement raison de souligner qu'au-delà même de leur savoir-faire, les compétences en matière de savoir-être de nos militaires sont très importantes. Elles sont d'ailleurs très recherchées dans le civil.

Sachez enfin que les réservistes de la garde nationale, par exemple, même s'ils ont suivi uniquement la formation de base, peuvent bénéficier d'une équivalence s'ils veulent travailler comme surveillants ou exercer une activité de gardiennage dans une entreprise civile – des secteurs où les besoins sont réels. Les réservistes qui souhaitent s'émanciper et trouver du travail ont donc des perspectives.

Si des jeunes qui ne savent pas quoi faire m'écoutent, je les encourage donc à entrer dans la garde nationale. Ils seront formés, acquerront des compétences en matière de savoir-être et trouveront du travail à l'issue de cette expérience.

Demande de retrait ; à défaut, avis défavorable.

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