Intervention de Nicolas Dupont-Aignan

Séance en hémicycle du jeudi 4 mai 2023 à 9h00
Garantir le respect du droit à l'image des enfants — Discussion générale

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNicolas Dupont-Aignan :

Je veux tout d'abord rendre hommage à l'incroyable courage de ces infirmiers, aides-soignants, médecins, mais aussi pompiers et militaires, qui ont sacrifié leur situation personnelle et accepté d'être les boucs émissaires faciles d'une propagande mensongère, pour avoir tout simplement refusé de devenir des cobayes. Loin d'être hostiles à la science – désignation par laquelle ils ont été salis –, ils ont au contraire conservé leur liberté de penser, leur sens critique et leur esprit scientifique ; ils n'ont jamais été hostiles aux vaccins par principe, mais à ce vaccin ARN en particulier.

L'humiliation suprême aura été de nier leur existence professionnelle, en les suspendant, pour en faire des citoyens fantômes. N'étant pas licenciés, ils ne pouvaient prétendre ni aux indemnités chômage ni au RSA. Certains se donnèrent la mort – ne l'oublions jamais.

Mais au-delà de cet acharnement sur une catégorie de nos concitoyens, cette suspension était d'autant plus absurde qu'elle a désorganisé un système de santé déjà exsangue – l'exposé des motifs de la proposition de loi l'explique très bien. L'incohérence suprême aura été de faire travailler des agents vaccinés, mais positifs, plutôt que des soignants non vaccinés négatifs. Alors que la plupart des autres pays d'Europe sont très vite revenus sur cette suspension, votre gouvernement a préféré s'arc-bouter plutôt que de reconnaître sa faute. La suspension prolongée des soignants non vaccinés n'est que la partie visible de l'iceberg des mensonges, de la propagande et de la manipulation d'Emmanuel Macron et de ses ministres successifs pendant la crise du covid-19.

Le premier mensonge concerne l'efficacité du vaccin contre la transmission du virus. On se souvient du discours prononcé par le Président de la République au mois de juillet 2021, selon lequel un vacciné divisait par douze le risque de contamination. Et pourtant, dès 2021, la HAS, la FDA – Food and Drug Administration – américaine, le New England Journal of Medicin, des études israéliennes et le professeur Delfraissy remettaient en cause l'efficacité du vaccin sur la transmission du virus. Le 10 octobre 2022, le coup de grâce était porté à la propagande « tous vaccinés, tous protégés » par Janine Small, chargée de la communication de Pfizer, qui, devant une commission du Parlement européen, admettait que l'efficacité du vaccin sur la transmission n'avait jamais été évaluée avant sa mise sur le marché. On pouvait alors se vacciner pour soi mais pas pour les autres. L'obligation vaccinale pour les soignants n'avait donc plus aucune justification scientifique.

Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cette intervention.

Inscription
ou
Connexion