Intervention de Sylvie Retailleau

Séance en hémicycle du mercredi 3 mai 2023 à 15h00
Quelle attractivité et quelle compétitivité pour la recherche française

Sylvie Retailleau, ministre de l'enseignement supérieur et de la recherche :

Je vous remercie de cette question fondamentale sur la stratégie nationale pour l'intelligence artificielle, lancée dès 2018, après la publication du rapport de Cédric Villani, sous la forme des plans d'investissements d'avenir. Pour reprendre les exemples que vous avez cités, la start-up Hugging Face s'est appuyée sur ces plans pour développer son modèle Bloom ; on connaît les conséquences et l'importance de ce type d'évolution, en particulier dans le secteur de l'IA.

Nous avons renforcé cette stratégie nationale en 2021 avec un deuxième plan IA, dans le cadre du plan France 2030, doté d'un budget supplémentaire de 1,5 milliard. Alors que l'IA est devenue véritablement omniprésente au niveau international, je rappelle que le Gouvernement s'est mobilisé dès 2018. Les 3IA qui avaient alors été lancés ont été évalués en 2022 par un jury international ; c'est un succès. Je vous annonce donc que nous prolongeons le fonctionnement des 3IA existants, dont celui de Sophia-Antipolis, en élargissant la logique à d'autres pôles d'excellence, afin de former, de diffuser, de développer la recherche et d'attirer les talents dont nous avons besoin.

Outre l'attractivité des 450 postes de doctorants que vous avez cités, le Gouvernement, dans le cadre de la loi de programmation de la recherche (LPR), a investi dans les chaires d'IA et dans des postes supplémentaires – les professeurs juniors titulaires de chaires par exemple. Ces postes peuvent profiter aux technologies de pointe comme l'IA. Nous suivons la compétitivité de ces filières au moyen du plan France 2030 et de la loi de programmation de la recherche. En tout état de cause, les 3IA seront renouvelés.

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