Intervention de Nicolas Rousselet

Réunion du jeudi 6 avril 2023 à 10h00
Commission d'enquête relative aux révélations des uber files : l'ubérisation, son lobbying et ses conséquences

Nicolas Rousselet, président-directeur général du Groupe Rousselet (ex Groupe G7) :

M. Attali a aussi dit lors de son audition qu'il n'avait pas suivi les conséquences de son rapport en lien avec une résolution sur 300. S'il les avait suivies – mais c'est un homme extrêmement occupé –, il aurait vu qu'il existait le protocole de mai 2008, qui est le juge de paix. Je ne conteste pas que le nombre de taxis a stagné de 1990 à 2002 alors qu'il y avait de la croissance. C'est dommage et nous aurions dû augmenter régulièrement le nombre de taxis et le baisser si nécessaire. Depuis les lois de 2014 et de 2016, les licences créées sont incessibles et peuvent être détruites. Si les licences créées sont trop nombreuses et qu'elles mettent en difficulté les chauffeurs, un outil permet de baisser le nombre de licences. Le protocole de mai 2008 est donc un outil formidable pour adapter le nombre de licences en fonction du nombre de clients. Nous avons le système le plus intelligent de la planète.

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