Intervention de Sébastien Peytavie

Séance en hémicycle du mardi 11 avril 2023 à 21h30
Garantir le respect du droit à l'image des enfants — Motion de rejet préalable

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSébastien Peytavie :

« Ce sont deux réformes complémentaires mais il est clair que les branches retraite et autonomie sont interdépendantes : si la première perd 25 milliards, faute de réforme, l'autre sera en tension. D'où la nécessité de faire la réforme des retraites. Pour moi, il est logique de lancer désormais la réforme du grand âge : la vie ne s'arrête pas à la retraite. » Monsieur le ministre, ce sont les mots que vous avez prononcés lors de l'interview que vous avez donnée au Parisien le 3 avril dernier. Nous y sommes. Cette fois, pour justifier la réforme des retraites, vous n'évoquez plus l'impérieuse survie du système, la dette ou encore la menace, sans cesse brandie, d'une baisse des pensions : c'est le financement de la réforme du grand âge qui en dépendrait. Et demain, quoi d'autre ? La réforme de l'hôpital, de l'éducation, de la protection de l'enfance ? Force est de constater qu'en réalité, elle ne financera pas grand-chose.

Et si, pour vous, la vie ne s'arrête pas à la retraite, encore faut-il pouvoir y arriver. J'aimerais rappeler à nouveau qu'à l'âge actuel de départ à la retraite – 62 ans –, 25 % des hommes les plus pauvres sont déjà morts ; avec le report de l'âge légal, ils seront désormais un tiers dans ce cas.

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