Les arguments donnés par la présidence de la République lors des auditions pourraient être entendus s'ils bénéficiaient aussi aux collectivités territoriales et aux autres secteurs qui demandent un soutien financier. L'Élysée étant chauffé au fioul, il est logique que la facture augmente. Mais il y a un décalage entre l'aide accordée à la présidence de la République et le refus adressé aux collectivités qui se trouvent dans la même situation : pour compenser l'inflation dans la même proportion, il aurait fallu leur donner 1,25 milliard d'euros.