Les amendements de Inaki Echaniz pour ce dossier

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Refuser les doubles flexions et les termes épicènes, mais commencer l'exposé des motifs de cette proposition de loi par l'expression « Mesdames, messieurs » ;…

…faire la chasse à la féminisation des noms de métier et annoncer vouloir se faire appeler « madame le président » en cas d'élection, mais écrire en lettres capitales sur son affiche de campagne « Marine présidente » :

après vous être vous-mêmes rendu compte de l'absurdité de votre proposition de loi, vous vous retrouvez à défendre un texte inepte. La langue est le reflet de la société et de ses évolutions. Pas plus une révolution qu'une menace, l'écriture inclusive invite à repenser nos représentations,…

…la seule chose s'en trouvant menacée étant la domination du masculin sur le féminin, de l'homme sur la femme. C'est d'ailleurs sans doute cela, au fond, qui vous effraie.

Pour nous, socialistes, la parité linguistique, l'usage du féminin ou du masculin pour toutes les dénominations humaines et la représentation effective des femmes dans le discours social constituent des instruments essentiels dans la conquête d'une réelle égalité entre les femmes et les hommes.

À cet égard, une étude réalisée en 2017 par l'institut Harris Interactive montre que les formulations inclusives ou épicènes suscitent jusqu'à deux fois plus de noms de femmes dans les représentations spontanées que les formulations invisibilisant les femmes. Sans y être favorable, Amin Maalouf, récemment élu secrétaire perpétuel de l'Académie...

Quels que soient vos discours, ils ne sont qu'un vernis sur des idées ainsi que des actes rétrogrades et antiféministes. Par ses votes, votre parti n'a cessé de montrer son mépris des femmes, renvoyées à une minorité dans l'exposé des motifs de votre proposition de loi. Bien loin d'une logique émancipatrice où les femmes seraient libres de choi...

Le Rassemblement national reste profondément marqué par une culture patriarcale. Vous ne vous intéressez aux femmes qu'au travers de l'islamophobie et du nationalisme.

À l'Assemblée nationale comme au Parlement européen, le Rassemblement national s'est opposé de manière quasi unanime et systématique aux textes promouvant le droit des femmes et l'égalité des genres. Voilà quel est votre bilan. Vous n'avez pas voté la proposition de loi visant à renforcer l'accès des femmes aux responsabilités dans la fonction...

Il n'y a rien d'étonnant à cela quand on sait que l'ensemble de vos élus au Parlement européen ont refusé de condamner fermement l'interdiction quasi totale de l'avortement en Pologne. Vous êtes contre la condamnation d'une terrible menace sur le droit des femmes à disposer de leur corps, mais pour une poignée de main chaleureuse avec le Premie...

Il se fonde sur l'article 100, relatif à la bonne tenue des débats. Nous avons du mal à entendre les excuses de Mme Le Pen. Par ailleurs, il est toujours mauvais pour un président de groupe ou d'un parti de se défausser sur ses collaborateurs.

Si elle avait un peu de courage, elle assumerait l'erreur de son groupe, consistant à ne pas avoir vérifié la liste des signataires de la proposition de loi. Est-ce la première fois ? Je crois que non. Le problème du tableau Excel est-il nouveau ? Je souhaite parler de la proposition de loi…

Mais que s'est-il passé avec le tableur Excel pour que la liste des signataires de la proposition n° 1053, en date du 4 avril 2023, visant à redonner au baccalauréat sa qualité de premier grade universitaire débute ainsi : « Roger Chudeau, Alexandre Sabatou, Alexis Jolly » et ainsi de suite ? Uniquement des hommes, et ensuite les femmes !

…ou est-elle issue du même fichier Excel. En tout cas, ce n'est pas la première fois que le Rassemblement national se trompe dans l'ordre des signataires de ses propositions de loi.

Pour ramener un peu de sagesse dans nos débats, je vais vous citer ce que Hubertine Auclert écrivait en 1899 : « L'omission du féminin dans le dictionnaire contribue, plus qu'on ne le croit, à l'omission du féminin dans le code (côté des droits). L'émancipation par le langage ne doit pas être dédaignée.

 « N'est-ce pas à force de prononcer certains mots qu'on finit par en accepter le sens qui, tout d'abord, heurtait ? En mettant au point la langue, on rectifie les usages dans le sens de l'égalité des deux sexes. La féminisation initiale est celle de la langue, car le féminin non distinctement établi sera toujours absorbé par le masculin. » J'i...