Les amendements de Frédéric Descrozaille pour ce dossier

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Il s'agit d'encourager la solidarité entre des filières traversées par de très fortes tensions. Des tensions ont toujours existé, historiquement, entre élevage et grande culture, entre territoires, entre filières et même entre les agriculteurs et leurs propres outils que sont les coopératives. L'adoption de ces amendements est particulièrement ...

La dépense que nous proposons permettra de prévenir et d'anticiper des crises qui, de toute façon, coûteront une fortune. Je tiens donc vraiment à ce que nous adoptions ces amendements.

Le débat est très intéressant car il porte sur le fond et, on le voit, traverse les groupes.

Je voudrais apporter trois précisions. Tout d'abord, comme l'a très bien dit Charles de Courson, il s'agit de lancer une expérimentation. Personne ne peut savoir à quoi elle aboutira. Monsieur le rapporteur général, on ne sait pas combien de contractualisations seront lancées si le dispositif est mis en place. Ensuite, les deux parties en prof...

Vous avez cité un interlocuteur qui se montre dubitatif, monsieur Potier. Certes, rien n'est évident à propos d'une question si complexe. Mais les deux parties concernées se sont parlé pour bâtir ce dispositif.

Nous n'avons pas eu les mêmes échos. Enfin la solidarité, la générosité, l'altruisme – des valeurs dont vous vous réclamez volontiers…

Oui, la justice, également, eh bien sachez que tout cela ne se décrète pas. On peut déplorer que la solidarité fasse défaut et je comprends l'argument selon lequel le Parlement n'aurait rien à voir avec cette affaire. Il faudrait donc, selon certains, laisser les filières se débrouiller et les éleveurs qui profitent de prix élevés – jusqu'à 40...

Il s'agit de soutenir un contrat intelligent, de défendre son principe, en mettant en place un dispositif de façon expérimentale et de voir si cela prend.

Nous avons ces échanges régulièrement et, selon moi, vous vous trompez non seulement de cible – M. le rapporteur général l'a dit –, mais presque de combat. Pardonnez-moi de le rappeler : c'est le système monétaire qui veut cela. À titre personnel, je ne défendrai jamais la financiarisation de l'économie mondiale, qui a lieu depuis les accords d...

Cela envoie la France dans le mur – rappelez-vous ce qui s'est passé en 1981. Pour financer notre économie, nous avons besoin d'attirer des capitaux privés et il est vrai que nous sommes prisonniers du système monétaire dans lequel nous sommes.

Le combat que vous menez, et qui est à mon avis parfaitement légitime, demanderait pratiquement d'adopter une réforme des statuts du FMI.

Pour revenir à Keynes qui, en 1944, proposait la constitution d'un panier de monnaies, cela ressemble à ce que défendent les Chinois aujourd'hui. En attendant, pénaliser la rentabilité des capitaux sur le territoire national nous conduirait dans le mur. Aussi, ne dites pas que nous privilégions les capitaux et les riches :

nous tenons simplement compte, avec réalisme, du fait que nous dépendons de créditeurs internationaux pour payer nos fonctionnaires, et nous créons de la richesse pour financer notre modèle social. Arrêtez de dire que nous sommes contre les pauvres et pour les riches, car c'est complètement faux, caricatural et simpliste.

Vous avez souligné qu'il arrive aux membres de la majorité de ne pas être d'accord entre eux. C'est vrai : nous n'avons pas tous les mêmes parcours ni les mêmes sensibilités et, contrairement à la façon dont vous nous caricaturez régulièrement – parce que vous aimez simplifier à qui mieux mieux ce qui est complexe, comme si c'était un gage de c...

En y ayant recours, le Gouvernement rappelle qu'il est responsable devant nous et qu'il ne tient sa légitimité que de nous.

Et si cet article est utilisé, il nous appartient d'éventuellement examiner une motion de censure pour constater de quel côté penche la majorité.

En attendant, vous aimez rappeler que nous sommes minoritaires. C'est faux : arithmétiquement, quand on divise un tout en plus de deux, la majorité n'est pas forcément absolue. Encore une fois, ce qui nous unit, ce sont des principes de politique générale. Si par hasard une motion de censure devait être votée, la question qui se poserait serai...