Les amendements de Farida Amrani pour ce dossier

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Ma question s'adresse au ministre de l'Europe et des affaires étrangères. À l'heure où je vous parle, près de 31 000 Palestiniens ont été tués à Gaza ; 70 % d'entre eux sont des femmes et des enfants. À l'heure où je vous parle, plus de 2 millions de Palestiniens et Palestiniennes sont menacés de famine et plus d'une dizaine d'enfants sont déjà...

À l'heure où je vous parle, plus de 1,7 million de Palestiniens et Palestiniennes ont été déplacés depuis le 7 octobre. La Cour internationale de justice a reconnu un risque de génocide plausible à Gaza et a, dans son arrêt, ordonné aux États tiers de prévenir mais surtout de punir l'incitation au génocide.

Aujourd'hui, Gaza est qualifiée de zone de mort. Les appels au cessez-le-feu sont sans cesse ignorés par le gouvernement d'extrême droite israélien.

La France et l'Union européenne ont entre leurs mains de véritables leviers de pression sur les autorités israéliennes pour les contraindre à un cessez-le-feu immédiat et durable. L'Union européenne, premier partenaire commercial d'lsraël, se doit de respecter les droits humains. Face à ces violations du droit international, l'Union européenne...

Elle doit suspendre ses échanges commerciaux ainsi que les contrats d'armement qui font de la France l'associée d'lsraël dans ce génocide.

Le chef de la diplomatie européenne lançait déjà en février : « Arrêtez de dire, s'il vous plaît, et agissez ! » Qu'attendez-vous, monsieur le ministre ?

Enfin, en 2014, l'Assemblée nationale votait une résolution invitant le gouvernement français à reconnaître l'État de Palestine. Qu'attendez-vous pour franchir le pas afin que cette reconnaissance intervienne rapidement ?

Le 27 juin dernier, les quartiers populaires se révoltaient après la mort, à Nanterre, du jeune Nahel, tué par un policier. Cet événement s'inscrit dans un contexte de multiplication des violences survenues pour refus d'obtempérer, favorisée par l'adoption de la loi Cazeneuve. Depuis 2017, les tirs mortels sur des véhicules ont été multipliés p...

Pourtant, jeudi dernier, à la Sorbonne, vous annonciez en grande pompe des réponses 100 % répressives : sanctions à l'encontre des parents, création de centres d'encadrement par des militaires ou encore nouveaux pouvoirs accordés à la police municipale.

En misant sur le tout sécuritaire, plutôt que sur l'abrogation de la loi Cazeneuve, vous refusez d'entendre les revendications exprimées.

Trois d'entre eux sont toujours menacés d'effondrement : l'éducation, alors qu'il est anormal que, dans ma circonscription, des enfants de moins de 16 ans soient, chaque année, sans affectation scolaire, livrés à eux-mêmes ;

la santé, à l'heure où les hôpitaux tombent en ruine et où les quartiers deviennent peu à peu des déserts médicaux ; la sécurité, enfin, alors que le lien de confiance entre la police et la population est désormais rompu. Madame la Première ministre, quand élaborerez-vous enfin avec les acteurs de terrain et les élus de proximité un pacte soci...

Or, ce que je constate sur le terrain ne correspond pas du tout à ce que vous décrivez. Je vous invite, monsieur le ministre délégué, à venir dans les quartiers populaires de ma circonscription. Chiche ! Donnons-nous rendez-vous et allons-y ensemble !

En février, M. le ministre de l'économie, des finances et de la souveraineté industrielle et numérique annonçait : « Il n'y aura pas de mars rouge. Je réfute cette expression […] qui fait peur aux Français. » Résultat : au mois de mars, l'inflation des prix alimentaires a dépassé pour la première fois 15 %. C'est du jamais-vu depuis les années ...

Dans ma circonscription, les étudiants de l'université d'Évry font la queue par centaines aux Restos du cœur. Dans les quartiers populaires de Corbeil-Essonnes, certains se privent et ne mangent qu'une seule fois par jour pour garantir un repas du soir à leurs enfants. Dans la ville de Lisses, certains retraités sont contraints de voler au supe...

Vous le savez pertinemment, la hausse des prix dans les supermarchés est dopée par les profits de l'industrie agroalimentaire, qui sont responsables de 60 % de l'inflation ce trimestre – ils ont doublé, passant de 3 milliards à 6 milliards d'euros. Mais vous refusez de voir la réalité en face : à la mise en place des repas à 1 euro pour nos étu...

Quand allez-vous instaurer le blocage des prix et l'indexation des salaires, afin d'éviter que des émeutes ne surviennent en France ?

Un paquet de pâtes et un steak haché coûtent 2,46 euros de plus qu'il y a un an ! Les chiffres ne mentent pas, monsieur le ministre, et j'ai entre mes mains un ticket de caisse qui le prouve, si vous voulez le voir !

Ma question s'adresse au ministre délégué auprès du ministre de la transition écologique et de la cohésion des territoires, chargé des transports. À l'heure où le Président de la République annonce des projets de RER dans dix métropoles françaises et où Île-de-France Mobilités s'apprête à augmenter le prix du passe Navigo à 90 euros par mois, ...

Chaque jour en Île-de-France, près de 10 millions de déplacements sont affectés par ces dysfonctionnements. La faute à qui ? Au désengagement financier de l'État et à l'irresponsabilité de la région Île-de-France.