Les amendements de Fanta Berete pour ce dossier

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Monsieur le ministre de l'intérieur et des outre-mer, la station de métro Bir-Hakeim et le pont de Grenelle, lieux symboliques de ma circonscription, ont été frappés samedi soir par un homme qui a fait couler le sang sur nos trottoirs. J'adresse toutes mes condoléances à la famille de la victime et mes pensées aux blessés.

Olivier Véran l'a dit, après le drame de Crépol, « ces drames nous font courir le risque d'un basculement de notre société si nous ne sommes pas à la hauteur » ; 78 % des Français partagent ce propos. Le risque est immense. L'idéologie des terroristes s'engouffre dans toutes les brèches. Elle se sert de nos failles et tend un piège du face-à-fa...

Quand on nous dit que la police n'a pas fait son job, je réponds : mensonge. À aucun moment, les détracteurs le savent, il n'y a eu de raté des services français. Les agents des 15e et 7e arrondissements, sous le commandement des commissaires Vallot et Lacombe, on fait le job en neutralisant l'assaillan...

Quand on nous dit que la justice est laxiste, je réponds : mensonge. L'homme a été condamné à une peine de cinq ans de prison, dont quatre ans ferme, qu'il a purgée. En prison, il a suivi le programme Pairs – programme d'accueil individualisé et de réaffiliation sociale. À sa sortie, il a été placé sous contrôle judiciaire. Soyons à la hauteur...

Tandis que s'ouvre, cette semaine, l'examen du projet de loi sur les retraites, nous devons à la population d'avancer dans un contexte serein. Qu'on soit pour ou contre cette réforme, très bien.

Qu'on soit là pour affirmer des convictions, en particulier si elles divergent, très bien aussi, c'est le but, mais il se produit ici quelque chose de très vicieux : tous les moyens sont-ils bons pour défendre des convictions ?

Ce que contient le texte est écarté au profit de ce qu'on veut lui faire dire, car l'objectif est de mettre les Français dans la rue. S'agit-il vraiment de lutter pour l'intérêt collectif ? On peut se le demander. Lors d'une première étape, vous avez alimenté les plateaux télévisés en propos démagogues, en contre-vérités et en mensonges.

…alors que le texte réaffirme que les travailleurs handicapés prendront leur retraite à partir de 55 ans – c'est donc un mensonge.

Vous passez à la deuxième étape de votre communication, avec des agissements tendancieux et la fermeture de mairies par solidarité – sous-entendant que même les instances de la République s'opposent à cette réforme. C'est le summum de l'instrumentalisation.

La maire de Paris évoque une mesure symbolique – elle est surtout symbolique du piège dans lequel certains sont tombés : sous prétexte de défendre l'intérêt du peuple, ils veulent gagner en popularité par tous les moyens. Le droit de grève est un droit individuel. Monsieur le ministre, que pensez-vous d'un employeur – a fortiori d'un emp...