Les amendements de Erwan Balanant pour ce dossier

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Pourriez-vous m'écouter sans vociférer ? Je le répète : le Cese est utile et permet d'entretenir un lien entre le monde politique et la société civile.

Vous qui proclamez sans cesse que vous êtes la voix du peuple, sachez que le Cese est aussi une certaine vision du peuple. Il représente la société civile constituée : il est constitué d'associations, de syndicats ou encore de représentants d'organisations patronales.

Je ne comprends pas votre obstination à critiquer le Cese. Je vous invite plutôt à lire les nombreux et intéressants rapports qu'il produit – peut-être cela vous fera-t-il d'ailleurs adopter des positions plus pertinentes.

La réforme visant un système de retraite par points a été abandonnée lors du quinquennat précédent. Ne réécrivons pas l'histoire : ce retrait s'expliquait aussi par des circonstances externes.

Par ailleurs, monsieur Delaporte, vous venez d'affirmer que nous proposons une réforme injuste. Permettez-moi d'observer qu'il s'agit d'une déclinaison de la vôtre, puisqu'elle a pour effet d'accélérer la mise en œuvre de la réforme Touraine.

Elle met fin à l'hypocrisie de la réforme Touraine en repoussant officiellement l'âge de départ à la retraite ; car lorsqu'on commence à travailler à 21 ans et qu'on doit cumuler quarante-trois annuités, comme le voulait votre réforme, on part à taux plein à 64 ans – c'est mathématique.

Plusieurs organisations syndicales réformistes ont suggéré encore récemment de passer à un système de retraite par points. Ce n'est certes pas le sujet qui nous occupe aujourd'hui, mais précisons tout de même quelle en serait l'utilité. D'une part, ce système serait équitable. D'autre part, il permettrait une réelle prise en compte de la pénibi...

Je peine à comprendre votre opposition à cette réforme dont le groupe Démocrate regrette l'abandon, car elle aurait représenté une réelle innovation sociale et un réel progrès.

Sur l'article 100, alinéa 5, monsieur le président. Si je comprends la volonté de M. Delaporte de défendre des amendements par séries, au-delà de la petite manœuvre d'obstruction que cela représente – et qui est légitime, il a le droit de le faire –, je vois tout de même une manière…

Je disais que cette technique nous fait entrer dans des tunnels de présentations d'amendements, identiques ou presque – présentations durant lesquelles il ne peut y avoir aucun contre-argumentaire.

Je soumets cet élément à la sagacité de la présidence car, à un certain moment, il me semble que nous sommes informés de l'objet de tous ces amendements et que nous pouvons donc passer aux suivants.