Les amendements de Éric Coquerel pour ce dossier

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Monsieur le ministre de l'économie, des finances et de la souveraineté industrielle et numérique, votre politique budgétaire et économique mène le pays dans le mur. Lors de l'examen du projet de loi de finances, vous avez surestimé la croissance pour 2024 et sous-estimé le déficit de 2023. Mais nous y voilà : la croissance sur laquelle vous com...

Alors même qu'Emmanuel Macron rejoint notre analyse de longue date selon laquelle le déficit vient de la baisse des recettes et non de l'augmentation des dépenses – ce que je vois comme une autocritique de la politique qu'il mène depuis 2017 –, que faites-vous ? Un premier coup de rabot de 10 milliards prétendument indolore, avec des économies ...

En vous attaquant aux dépenses publiques, vous diminuez encore les recettes qu'elles induisent. En réduisant les prestations sociales, vous affaiblissez la consommation populaire, l'un des principaux feux de notre économie.

Votre politique budgétaire est mauvaise pour l'économie et la population et incapable de répondre aux défis climatiques. En définitive, vous comptez faire payer aux revenus issus du travail les cadeaux mirifiques accordés à une toute petite minorité d'ultrariches.

Et ce n'est pas la mission confiée à la minorité présidentielle sur la taxation de la rente qui va changer la logique de votre politique – c'est un leurre. Le budget exécuté en 2024 n'aura, en vérité, rien à voir avec le budget adopté. Pour preuve supplémentaire, je suis certain que le déficit que vous annoncerez bientôt dans le programme de s...

Nous nous sommes rendus dimanche à Rafah avec plusieurs parlementaires. Nous y avons porté un message de paix : le cessez-le-feu permanent et immédiat, assorti de la libération des otages.

Nous y avons rencontré les six médecins humanitaires français sortis de Gaza lundi. Je vais donner ma voix à l'un d'eux, Raphaël Pitti : il parle de rues et de trottoirs sans un mètre carré de libre, parce que 2 millions de personnes, qui ont fui le nord de Gaza bombardé, puis le sud de Gaza bombardé à son tour, sont désormais massées sans aucu...

Dans un mois, l'interrogation ne sera, de toute façon, plus de mise, car l'Unrwa – l'Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient –, la seule institution humanitaire et administrative présente, pourrait s'arrêter, faute de financements. Pour Raphaël Pitti, si l'Unrwa s'arrête, la populat...

Monsieur le ministre de l'Europe et des affaires étrangères, votre position en faveur d'un cessez-le-feu a été appréciée en Égypte et par les représentants palestiniens, mais concernant cette question vitale, la France doit faire plus. La France n'a pas suspendu son aide, mais pouvez-vous nous affirmer qu'elle s'engagera à poursuivre les versem...

Ma question s'adresse Mme Colonna, ministre des affaires étrangères. Je veux rendre hommage à Ahmed Abou Shamla, qui travaillait depuis plus de vingt ans pour la diplomatie française, mort sous les bombardements .

Je regrette qu'on ait refusé qu'une minute de silence lui soit consacrée dans cet hémicycle. Je pense aussi aux otages tués cette semaine, dont notre compatriote Elia Toledano, et les trois otages tués par Tsahal ; ils ont connu le même sort que les 16 608 civils palestiniens, dont 70 % de femmes et d'enfants, tués depuis le 7 octobre.

Qui peut douter maintenant des véritables objectifs de guerre du gouvernement Netanyahou qui, après le nord, bombarde le sud de la bande de Gaza, là où il avait précisément demandé aux Palestiniens de se réfugier ?

Qui peut douter maintenant qu'il s'agit moins d'éradiquer le Hamas que d'en finir avec la bande de Gaza et la Cisjordanie, en tant que territoires palestiniens ?

Madame la ministre, vous avez été la première de l'exécutif à appeler à un cessez-le feu, une décision que nous proposons depuis le début. Vous allez désormais plus loin, puisque le communiqué du ministère annonçant la mort de votre agent, Ahmed Abou Shamla, précise : « La France condamne ce bombardement d'un bâtiment d'habitation qui a causé l...

…, les privant de leurs droits et de leurs terres. Nous ne pouvons pas l'accepter, des mesures seront prises ». Vous avez raison d'évoquer les mesures à prendre, mais comment passer de la parole aux actes ? Peut-on se contenter d'un appel au cessez-le-feu quand l'ONU parle de nettoyage ethnique et de risques génocidaires ? !

N'est-il pas temps de reconnaître un État palestinien et de proposer le déploiement d'une force d'interposition de l'ONU ?

N'est-il pas temps de prendre des sanctions économiques à l'encontre d'Israël afin de faire cesser ce carnage et que le pays retire ses troupes de Gaza, préambule…

Madame la Première ministre, depuis le 7 octobre, 163 Palestiniens ont été tués en Cisjordanie, où le Hamas ne se trouve pas. La colonisation s'y renforce avec son lot de violence armée. À Gaza, chiffres repris par l'ONU, on compte 10 000 civils palestiniens tués dont 4 800 enfants, et 1,5 million de déplacés. Cité dans un article du Monde

Les civils palestiniens sont directement ciblés. Ces deux situations, la politique coloniale accrue en Cisjordanie et le nettoyage ethnique en cours à Gaza, répondent à l'objectif présenté par Benyamin Netanyahou le 23 septembre dernier à l'Assemblée générale de l'ONU, au moyen d'une carte absorbant la Cisjordanie et Gaza dans Israël. Objectif...

Cette entreprise n'obéit pas à un prétendu choc de civilisation : cette guerre est géopolitique. En conséquence, ne la transposons pas ici en guerre de religion : l'antisémitisme doit être combattu, comme l'islamophobie et le racisme !