Les amendements de Emeline K/Bidi pour ce dossier

30 interventions trouvées.

Madame la ministre du travail, de la santé et des solidarités, jamais les personnes privées d'emploi n'auront subi un tel acharnement, une telle avalanche de réformes punitives, une telle stigmatisation, que pendant les deux derniers quinquennats. Les réformes de l'assurance chômage se succèdent si rapidement que de nouvelles règles sont décidé...

Vous dites vouloir offrir à tous les Français de vivre dignement de leur travail, mais vos réformes de l'assurance chômage ne s'appliquent pas en outre-mer – tant mieux, car nous n'en voulons pas. Pourtant, si vous étiez un tant soit peu convaincue que cette réforme permettra de faire diminuer le taux de chômage, vous commenceriez par l'appliqu...

Ma question s'adresse à Mme la Première ministre. À l'heure où notre pays fait face à une crise sociale et économique d'ampleur, vous choisissez de regarder ailleurs. Plus grave encore, vous voudriez nous faire croire que les problèmes viennent de l'étranger. Nous approchons des fêtes. Cette période de l'année devrait être synonyme de bonheur...

J'entends ce que vous me dites. Cependant vous me répondez comme si l'on ne vous avait pas déjà confié un mandat, avant celui-ci, pour résoudre ce problème. Finalement, vous vous battez contre le pouvoir d'achat comme vous le faites contre le RN : mollement.

Ma question s'adresse à Mme la Première ministre et concerne la cagnotte de soutien au policier qui a tué Nahel. En cinq jours, cette cagnotte a déjà atteint plus de 1 million d'euros. Plus que son montant, c'est son existence même qui me choque et, plus encore, le silence assourdissant du Gouvernement à ce sujet.

Dans le moment de crise que traverse notre pays, nous vous avons entendue appeler à la responsabilité des parents, exiger de la justice la plus grande fermeté, multiplier les interpellations. Toutefois, s'agissant de la cagnotte, vous avez timidement annoncé qu'elle ne « contribuait pas à l'apaisement ». C'est peu dire.

Voilà une cagnotte créée par un membre de l'extrême droite, qui organise une récolte de fonds pour aider le meurtrier d'un mineur.

On se souvient de votre vive réaction à la cagnotte qui avait été créée pour Christophe Dettinger ; cette cagnotte avait été fermée par le site, après insistance du Gouvernement.

Madame Borne, vous déclariez à l'époque : « Le succès de cette opération est choquant. Est-ce normal de vouloir apporter un soutien à ce monsieur qu'on a vu frapper un policier à terre, qu'on a vu boxer un policier ? Il faut aussi que chacun reprenne un peu ses repères. »

Aujourd'hui, c'est vous qui avez perdu vos repères, madame la Première ministre. Dans l'affaire Nahel, un jeune a perdu la vie. Est-ce moins choquant à vos yeux ?

Votre inaction a-t-elle à voir avec la connivence du Gouvernement avec l'extrême droite et sa volonté d'instrumentaliser cette cagnotte pour mettre à nu les fractures de notre société ?

Si ce n'est au nom de la morale, agissez au moins au nom du droit. Cette cagnotte cause un trouble à l'ordre public. Sur le fondement de l'article 1162 du code civil, vous avez la possibilité, vous avez le devoir d'agir. Qu'attendez-vous pour le faire ?

Il y a visiblement deux poids, deux mesures. Dans l'affaire précédente, Mme Borne et Mme Schiappa ne s'étaient absolument pas gênées pour dire que la cagnotte était une honte.

au parti indépendantiste Tavini et à nos camarades Moetai Brotherson, Steve Chailloux et Tematai Le Gayic pour leur brillante victoire aux élections territoriales qui ont eu lieu en Polynésie française ce week-end. Ma question s'adresse à M. le ministre de l'intérieur. Depuis plusieurs jours, les caméras sont braquées sur Mayotte où l'opératio...

Au lieu de mesures concrètes et efficaces sur le long terme, vous attisez les violences, vous bafouez les droits humains. Quelle impréparation ! Les expulsions sont jugées irrégulières,…

…les Comores refusent de récupérer leurs ressortissants et les appels à la haine et à la violence se multiplient. Oui, les Mahorais ont le droit de vivre en sécurité ; ils ont le droit à des conditions de logement décentes, à une vie décente !

Mais jamais le groupe GDR ne se résignera à l'usage de la force et d'une violence abusive, exercée contre des femmes, des hommes et des enfants dont le seul tort est de n'être pas nés sur la bonne île.

Je suis inquiète pour Mayotte mais aussi pour La Réunion, qui assiste, impuissante, à un désastre qui ne l'épargnera pas. Monsieur le ministre, quelles vraies solutions avez-vous prévues pour les mineurs isolés, pour ces centaines de personnes que les Comores refusent, pour ces familles sans toit ? Quelles solutions envisagez-vous pour les Maho...

L'enfer est pavé de bonnes intentions, monsieur le ministre. Ce ne sont pas vos intentions que nous fustigeons, mais bien votre méthode.

Ma question s'adresse au ministre du travail, du plein emploi et de l'insertion. Pour tenter de diluer l'injustice de votre réforme, vous avez annoncé aux Français, à longueur de plateaux télé, qu'ils pourraient bénéficier d'une retraite minimale de 1 200 euros.