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Plein emploi


Les interventions d'Élisa Martin


Les amendements de Élisa Martin pour ce dossier

11 interventions trouvées.

Pourquoi ne pas considérer, avec nous, que les enfants ne sont pas des marchandises, et que certains espaces doivent relever strictement du service public, en dehors de toute logique de profit ? Pourquoi n'expliquez-vous pas que vous soutenez les entreprises privées qui investissent le champ du service public, en particulier dans l'accueil de l...

Les enfants ne sont pas des paquets qu'on dépose dans des lieux d'accueil, comme on le ferait de valises à la gare ! Leurs conditions d'accueil engagent leur intérêt supérieur et doivent revêtir une dimension éducative. Les professionnels qui s'y consacrent doivent avoir une formation de haut niveau. Pourquoi vous contenter d'une réponse lapida...

Je comprends le malaise du Gouvernement : à force de serrer la vis aux collectivités, notamment aux communes ou aux intercommunalités, on aboutit à un manque de moyens tel que les élus locaux n'ont plus d'autre choix que de fermer les structures publiques. Qui dit structure publique dit réseau d'acteurs, ce qui est gage de qualité, garantie de ...

D'abord, la réciprocité suppose des relations d'égal à égal. Ensuite, il ne s'agit en rien de remettre en cause la confiance en qui que ce soit. D'ailleurs, un tel champ lexical et un tel mode de raisonnement n'ont pas lieu d'être ici – ce n'est pas le sujet. En effet, nous légiférons et ce qui n'est pas dans la loi n'y est pas, quelle que soit...

Ce qui finit par me préoccuper, c'est l'insistance majeure avec laquelle vous repoussez l'ensemble des amendements visant à faire de la personne concernée, alors qu'il s'agit tout de même du minimum syndical, un acteur de sa propre formation, de son retour à l'emploi et du règlement de freins périphériques, comme disent les technocrates, qui l'...

On m'interpelle sur le terme « réciproque », mais c'est justement ce que je disais précédemment. L'intérêt du travail parlementaire, voyez-vous, est d'essayer de faire progresser des arguments. En l'espèce, j'en emploie un autre et insiste sur le fait qu'on note une insistance majeure de votre part à repousser tout ce qui permettrait au demande...

Je me permets de faire remarquer aux membres de la majorité relative qu'une des forces de la langue française est sa précision.

Nous sommes en faveur du maintien de l'expression « le cas échéant », car le texte ainsi rédigé contraindrait les organismes chargés de l'accompagnement – tâche qu'ils réaliseront, nous l'espérons, de la meilleure façon possible, même si cela semble mal parti – à faire un travail qui n'exclue personne et qui prenne en compte toutes les situatio...

Il vise à prendre en compte, ici encore de façon précise, ce qui peut éloigner une personne de l'emploi, outre le déficit de compétences, de diplômes ou d'acquis professionnels. Parmi ces facteurs, celui de la mobilité est important, vu le manque de résultats des politiques d'aménagement du territoire et du transport, se traduisant notamment pa...

Chat échaudé craint l'eau froide… Or nous avons été échaudés par l'expérience de la garantie jeunes : je rappelle que ce dispositif d'accompagnement des jeunes gens vers la formation ou l'emploi a finalement davantage bénéficié à ceux pour lesquels il était plus facile d'accéder à la formation et à l'emploi, tant en raison du sous-financement d...

Il vise à s'assurer de l'adhésion active de la personne concernée. Il s'agit non seulement d'une question de respect, mais aussi de se départir de l'idée, sous-jacente dans l'ensemble du texte, selon laquelle les bénéficiaires du RSA en difficulté financière sont responsables de leur situation. Enfin, il nous semble que les contrats d'engagemen...