Interventions sur "MSA"

12 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉric Woerth :

...ient pas entièrement les spécificités du monde agricole – pour tout dire, il est incompréhensible. Nous devons viser non pas un alignement complet des régimes – ce serait impossible –, mais un alignement passant par la prise en compte des vingt-cinq années les plus avantageuses. L'amendement du rapporteur précise le dispositif et assure sa faisabilité. Ne sous-estimons pas le travail demandé à la MSA – j'ai entendu les propos de M. le rapporteur à ce sujet –, et faisons en sorte que personne ne sorte perdant de ce chantier. Je salue donc ce texte, amendé par le rapporteur ; il me paraît souhaitable de l'adopter avant les discussions plus générales que nous aurons sur la réforme des retraites.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJulien Dive, rapporteur de la commission des affaires sociales :

...nt de la retraite serait proratisé sur la durée réelle de l'assurance. Mon souhait initial était que le dispositif entre en vigueur en 2024 – nous en avions discuté avec les acteurs. Les engagements qui ont été pris en 2010 et 2015, et qui ont été réitérés lors de chaque réforme des retraites, ont suscité une attente. Pour autant, le dispositif ne peut être mis en œuvre qu'avec le concours de la MSA. La commission a auditionné de nombreux acteurs, parmi lesquels des représentants des filières, des syndicats agricoles, les ministères concernés et, bien évidemment, la MSA – en tant que caisse de retraite, elle sera la première concernée par le recouvrement des cotisations et le versement des pensions de retraite. La MSA a expliqué que l'échéance de 2024 était difficilement tenable. Elle utilis...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJulien Dive, rapporteur de la commission des affaires sociales :

Leur cas pose davantage de difficultés à la MSA. Lors des auditions, celle-ci nous a clairement indiqué qu'elle pourrait appliquer le nouveau mode de calcul en 2025 pour les monopensionnés et en 2026 pour les polypensionnés. Sauf qu'à y regarder de plus près, les polypensionnés représentent 92 % des non-salariés agricoles.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJulien Dive, rapporteur de la commission des affaires sociales :

Il aurait été inéquitable, voire inconstitutionnel – cela reste à vérifier –, de fixer deux dates distinctes d'entrée en vigueur pour les monopensionnés et pour les polypensionnés. C'est pourquoi, tenant compte des attentes de la MSA et des acteurs, nous avons choisi la date unique du 1er janvier 2026. Néanmoins, qui peut le plus peut le moins : si la MSA est prête avant cette date, il ne faudra pas qu'elle se prive d'anticiper l'entrée en vigueur du dispositif ! Lors de l'examen du texte en commission, plusieurs d'entre vous ont regretté l'absence d'une simulation permettant d'évaluer les effets de la réforme. Je pense not...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNicolas Turquois :

...permettra pas de connaître les revenus des vingt-cinq meilleures années des agriculteurs. Je rappelle à ceux qui étaient absents lors de la discussion générale – je ne vous en tiens pas rigueur – que jusqu'en 1990, les revenus des agriculteurs étaient calculés sur une base forfaitaire. Or on ne peut pas inclure un revenu forfaitaire dans le calcul des vingt-cinq meilleures années ! En outre, la MSA ne dispose pas des informations relatives aux revenus perçus par les agriculteurs entre 1990 et 2014. Par conséquent, en 2026, nous connaîtrons au mieux douze ans de revenus, sauf si des dispositions particulières permettent d'obtenir ces informations différemment, en interrogeant par exemple le fisc ou les centres de comptabilité.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNicolas Turquois :

... sur ce sujet. En effet, pour se constituer des droits à la retraite, les agriculteurs ont besoin de verser des cotisations d'assurance vieillesse plus élevées. Ce sera certes un effort collectif pour le milieu agricole, mais il me semble qu'il faut tendre vers un tel système. Enfin, le sous-amendement n° 51 tend à expertiser la faisabilité de la reconstitution des revenus non enregistrés par la MSA. Peut-être me manque-t-il certains éléments, mais je suis très surpris qu'on envisage d'appliquer la réforme uniquement par décret : au vu de sa complexité, il me semble qu'elle exigera certains aménagements légaux, ce qui allongera nécessairement les délais d'application. C'est d'ailleurs une des raisons pour lesquelles une entrée en vigueur en 2026 paraît précoce. En tout cas, il faut travaill...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJulien Dive, rapporteur de la commission des affaires sociales :

... Monsieur Turquois, vous êtes bien sûr libre de retirer vos sous-amendements, mais je suis favorable au sous-amendement n° 52, qui complète la demande de rapport. En revanche, avis défavorable sur les deux autres sous-amendements. Je suis en désaccord avec vous : je suis convaincu qu'il sera possible de reconstituer les revenus des vingt-cinq meilleures années de carrière dès 2026. En effet, la MSA conserve l'historique de l'ensemble des points. Il est vrai qu'elle ne conserve que sept à dix ans les données concernant la manière dont sont constitués les points, ce qui s'explique par le fonctionnement de son système d'information : en écrasant certaines données, elle évite de l'alourdir. Pour autant, la MSA est parfaitement capable de sélectionner les vingt-cinq meilleures années grâce aux p...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJulien Dive, rapporteur de la commission des affaires sociales :

…ou s'il est préférable, comme cela a été envisagé avec l'ensemble des acteurs, de prendre d'abord en compte trente-sept années et de les réduire progressivement à vingt-cinq années jusqu'en 2030, afin d'éviter à la MSA des difficultés financières. Ce second scénario pourrait se révéler nécessaire, mais si le premier est applicable, ne nous en privons pas !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJulien Dive, rapporteur de la commission des affaires sociales :

Par ailleurs, je tiens à rappeler que les premiers acteurs engagés dans une réforme de cette nature sont les agriculteurs eux-mêmes, leurs représentants, la MSA ; or ils ne s'opposent pas à une entrée en vigueur en 2026. Je vous demande de retirer votre sous-amendement.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Luc Bourgeaux :

...es ? Parce que ce système de retraite n'était pas bon : M. Turquois l'a dit, chaque agriculteur se voyait attribuer des points dont le nombre était calculé par tranches. Si, par chance, il avait fonctionné comme l'Ircantec, par exemple, le nombre de points aurait correspondu aux revenus, alors que dans ce système par tranches, vous pouviez vous voir attribuer trente points, que vous cotisiez à la MSA à hauteur de 4 000 euros ou de 8 000 euros. C'est bien là tout le problème : si nous avions eu un système à points classique, les retraites agricoles seraient beaucoup plus importantes. Si elles sont si faibles, ce n'est donc pas, comme certains le disent, parce que nous avons peu cotisé. Aussi, puisque le texte va être adopté, je tiens à tous vous remercier de réparer l'injustice que nous subi...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAndré Chassaigne :

…nous sommes parvenus à faire adopter la même disposition pour les élus agricoles qui siègent dans les chambres d'agriculture ou les MSA.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaValérie Rabault :

... C'est ce type d'éléments qui peuvent être ajoutés dans les décrets d'application : il faut donc y être très attentif si nous voulons que la mesure telle qu'elle est appliquée corresponde à celle qui a été adoptée par le Parlement. Par ailleurs, je profite de la présence de M. le ministre pour lui soumettre une question qui me tient à cœur. Les retraités agricoles ne reçoivent plus du tout de la MSA un état de leurs éléments de retraite sous forme papier. Or, celle-ci prélève notamment sur la pension le forfait dû sur les boîtes de médicaments, de sorte que cette pension est parfois amputée de 50 euros. Des agriculteurs âgés parfois de 85 ans ou de 90 ans et qui n'ont pas internet chez eux sont ainsi dans l'incapacité de savoir exactement quel est l'état de leur retraite et à quoi correspond...