Interventions sur "politique"

12 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaWilliam Martinet :

J'allais pourtant mentionner un point positif : à défaut d'une évolution de l'article, le débat aura permis une clarification politique touchant un sujet majeur – la répartition de la valeur ajoutée. Je dirais même qu'il s'agit là d'un sujet historique, car dans ce pays, cela fait deux siècles – depuis la révolution industrielle – que la question se pose et que deux camps s'affrontent. L'un nous explique que le système économique suppose en lui-même la précarité des femmes et des hommes qui travaillent. Ce discours, chers collègu...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaHadrien Clouet :

Je vous en suis extrêmement reconnaissant, madame la présidente, car en me tordant le bras, j'aurais entraîné des dépenses de sécurité sociale – ce qui eût été dommage, même si sa ruine constitue l'un des effets essentiels de vos politiques.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBruno Millienne :

Mes chers collègues de La France insoumise, travailler et tendre la main vers l'autre doit se faire dans les deux sens. Le compromis, ce ne peut pas être que nous acceptions vos propositions mais que vous n'acceptiez rien de nous ! Ça, c'est un combat politique, mais ce n'est pas travailler ensemble.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBruno Millienne :

Or depuis le début de la discussion sur ce texte, vous n'avancez jamais vers la majorité présidentielle. Vous êtes dans un combat politique. Je le respecte, mais ne nous parlez pas de compromis !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAdrien Quatennens :

outre nos amendements – ce qui est déjà un fait politique –, c'est le salaire des Français, et c'est bien cela l'essentiel.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFabien Roussel :

... tout balayé d'un revers de la main. C'est grave, il faut le dire, parce qu'il n'est pas possible de continuer à discuter sur des mesures de pouvoir d'achat dans un tel état d'esprit. C'est l'appel que je lance pour la suite des discussions. J'en viens maintenant au fond, pour expliquer la raison pour laquelle le groupe Gauche démocrate et républicaine – NUPES votera contre l'article 1er : votre politique, c'est la France des primes ; le résultat, c'est que la France déprime.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFabien Roussel :

Avec la France des primes, vous contribuez à une politique de bas salaires, vous institutionnalisez la prime comme un mode de rémunération. Cependant, à l'heure actuelle, plus de 20 millions de salariés sont exclus du dispositif des primes et ne bénéficient pas d'augmentations de salaire. Nous voulons, quant à nous, aller au fond de ce débat : nous nous battrons jusqu'au bout pour que de vraies mesures de pouvoir d'achat soient instaurées en faveur des ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSandrine Rousseau :

...illion d'euros. Il s'agissait de souligner qu'aucun euro public ne sera dépensé, ni ne manquera, sans contraintes environnementales et sociales, afin que les finances publiques ne soient pas affaiblies en même temps que la protection sociale. Toutes nos propositions en ce sens ont été rejetées, ou le seront très probablement pendant l'examen du texte en séance. Nous vous invitons à éviter que la politique du « quoi qu'il en coûte » profite aux entreprises les plus climaticides et les moins-disantes socialement, ce que l'article 1er autorise.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCharles de Courson :

Il ne faudrait pas que cette prime de partage de la valeur soit considérée comme une politique salariale. Enfin, ce dispositif ne concerne qu'une partie des salariés ; en particulier, il ne s'applique pas à ceux du secteur public. Il s'agit donc d'un petit article, qui aura un petit effet – j'espère que nous ne nous éterniserons pas sur son examen.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉric Woerth :

C'est ce que les Français attendent. Cette loi ne concerne pas les salaires, mais bien le pouvoir d'achat. Évidemment, il faudra ensuite adopter des lois sur les salaires, et appliquer des réformes structurelles. La France a abordé la crise liée au covid-19 avec des finances publiques relativement faibles ; la politique du « quoi qu'il en coûte » a coûté très cher. Néanmoins, sur les bancs de gauche comme de droite, nous étions presque tous d'accord pour en soutenir les mesures, parce qu'elles étaient nécessaires. Elles ont été efficaces, la solution s'est révélée bonne pour la France, puisque s'en est suivie une reprise puissante, qui permet d'entrevoir un rattrapage économique et financier et une situation de ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrédéric Petit :

Mais non, ce n'est pas le problème ! À côté de la politique salariale, une entreprise qui marche – ce qui devrait vous réjouir –, dispose d'un autre outil de partage de la valeur ajoutée, qui se distingue des salaires. Sinon, cela signifierait que lorsqu'elle rencontre des difficultés, elle ne verse plus les salaires, ce qui n'est pas le cas.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Philippe Tanguy :

...ser vos bouffonneries pour des propositions ! C'est une honte de ne pas avoir voté les amendements identiques n° 176 et 1030 du groupe Les Républicains, qui rendaient aux Français un peu de pouvoir d'achat ! Il fut un temps où la gauche, notamment dans les Hauts-de-France, se battait pour améliorer le pouvoir d'achat du mieux possible, y compris lorsqu'on avançait à petits pas. Or, en refusant la politique des petits pas pour faire votre cirque, vous faites honte à la classe des travailleurs et à cette assemblée qui doit rendre de l'argent aux Français.