Interventions sur "cotisations"

18 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAurélie Trouvé :

Au fond, vous êtes d'accord avec la Macronie pour créer une prime qui s'en prend aux cotisations sociales, aux caisses de retraite et de protection sociale, une prime qui est une excuse pour que les grands patrons n'augmentent pas les salaires !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMathilde Panot :

...ix a reçu cette prime pour un montant moyen versé de 506 euros. Vous dites que le plafond de cette prime sera triplé mais cela ne signifie pas qu'elle bénéficiera à davantage de salariés. Arnaque encore parce que, en Macronie, c'est le patron qui fait sa loi. La prime dépendra donc de son bon vouloir mais lui évitera surtout d'augmenter les salaires. Arnaque toujours car cette prime échappe aux cotisations. Apparemment, en Macronie, on ne sait pas ce qu'est un salaire différé. Pour vous, les cotisations sont des charges dont il faudrait libérer les entreprises. Comme c'est commode : plus vous asséchez la sécurité sociale et les recettes de l'État, mieux vous justifiez votre réforme des retraites infâme et non nécessaire.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDamien Maudet :

...ne prime. M. le ministre ne m'a pas répondu, mais Mme la rapporteure m'a expliqué qu'il n'y avait pas de raison que ces salariés ne bénéficient pas eux aussi d'une aide. Pour ma part, je ne vois pas d'urgence en ce qui les concerne – d'autant plus que, contrairement à ce qu'elle a affirmé, la sécurité sociale n'en profiterait pas. C'est en effet le problème de cette prime que de ne pas fournir de cotisations à la sécurité sociale.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaStéphane Delautrette :

Il s'agit par cet amendement de conditionner l'exonération de cotisations sociales à des critères sociaux et environnementaux. Dans une logique de développement responsable et durable, il convient de s'assurer que les entreprises qui vont bénéficier des exonérations de cotisations et d'impôts prévues au présent article respectent un certain nombre de ces critères, qui seraient définis par décret en Conseil d'État, et qui pourraient porter sur la qualité des emplois cré...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFabien Roussel :

...s avons réussi à modifier ce texte en faveur du pouvoir d'achat de nos concitoyens. Nous avons déjà débattu des primes et des salaires, je n'y reviens pas. Nombreux sont les Français qui attendent des hausses de salaire : l'avantage, c'est que le salaire tombe tous les mois et que le salarié cotise pour la sécurité sociale. Cet amendement de repli vise à ce que la prime ne puisse être exonérée de cotisations, notamment pour protéger les retraites. Je vous appelle à le voter, car il permettra tout simplement de financer la sécurité sociale et de garantir un salaire socialisé. Vous savez combien nous sommes attachés au salaire. Beaucoup de salariés des secteurs aérien, médico-social et de la sécurité se battent en ce moment même pour obtenir des augmentations de salaire. Et alors qu'ils obtiennent peu ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCharlotte Parmentier-Lecocq, rapporteure de la commission des affaires sociales :

L'amendement n° 611, qui tend à supprimer les exonérations de cotisations au titre de la prime, n'est quant à lui pas du tout incitatif. Avis défavorable aux deux amendements

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaHadrien Clouet :

...'Europe : la moitié des salariés exerce dans des entreprises de plus de 200 salariés. Nos collègues de la majorité ont, par quelques discours lénifiants, pris le soin de faire la distinction entre les multinationales et les TPE – comme si nous ignorions que nous achetons nos baguettes dans des TPE ! Mais, prenant vos démonstrations au sérieux, nous vous suggérons de supprimer les exonérations de cotisations sociales dont bénéficient les plus grandes entreprises. Vous aurez ainsi l'occasion de vous montrer opérationnels en appliquant concrètement vos recommandations.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPaul-André Colombani :

Le présent amendement vise à restreindre aux entreprises de moins de 1 000 salariés les exonérations de cotisations patronales associées à la prime. En effet, la pérennisation du dispositif exceptionnel fait craindre que de telles primes ne viennent se substituer à des revalorisations salariales, tout en nuisant au financement de la protection sociale. Je précise que cet amendement n'a pas pour objet de remettre en cause la possibilité pour les entreprises de distribuer cette nouvelle prime.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJoël Aviragnet :

Dans le même esprit, cet amendement vise à rendre applicables les exonérations de cotisations patronales seulement aux entreprises de moins de 1 000 salariés. Il convient de limiter l'effet d'opportunité créé par l'article 1er , sans nuire au montant de la prime que touchera in fine le salarié.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCaroline Fiat :

Ces amendements sont une réponse au président Macron qui, en 2018, s'était vu interpeller par une aide-soignante sur l'octroi de moyens supplémentaires aux hôpitaux. Le président, aux côtés d'Agnès Buzyn, avait rétorqué : « Il n'y a pas d'argent magique ! ». Cessez les exonérations de cotisations sociales et vous le trouverez, l'argent magique !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaArthur Delaporte :

Nous pensons qu'il n'est pas opportun d'exonérer les entreprises de plus de 1 000 salariés de cotisations sociales. C'est un fait : les grandes entreprises ont bénéficié d'un grand nombre d'exonérations, notamment au travers du crédit d'impôt pour la compétitivité et l'emploi (CICE), que le Gouvernement a prolongé ces cinq dernières années. Je le répète, ces trois amendements sont non pas identiques, mais simplement appelés en discussion commune. Ce qui les distingue, c'est le seuil de salariés reten...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSandrine Rousseau :

Les cotisations constituent une forme de salaire différé, lequel serait, en l'occurrence, assuré par le maintien de cotisations sociales pour les entreprises de plus de 1 000 salariés. Par ailleurs, les salaires les plus bas dans les grands groupes correspondent à la sous-traitance et c'est précisément ce contre quoi nous nous battons !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAurélie Trouvé :

Je souhaite préciser une chose : il s'agit d'exonérations de cotisations à la charge de l'employeur. Soit vous n'avez pas bien compris, soit vous avez très bien compris et, encore une fois, vous refusez de vous attaquer aux intérêts des plus grandes entreprises. En réalité, nous sommes les seuls à défendre les plus petites entreprises

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois Ruffin :

... a proposé de prévoir qu'elle ne serait pas versée pour les hauts salaires, votre réponse a été « non ». On vous a proposé de porter une attention particulière aux femmes salariées, votre réponse a été « non ». On vous a proposé d'encadrer cette prime en utilisant un facteur de un à douze pour les rémunérations, votre réponse a été « non ». On vous a proposé de faire en sorte que l'exonération de cotisations patronales ne concerne pas les entreprises de plus de 1 000 salariés, ou même, dans un amendement de deuxième repli de La France insoumise, celles de plus de 5 000 salariés, votre réponse a encore été « non ». Alors que Mme la Première ministre a dû prononcer cinquante-sept fois le mot « concertation » à la tribune et que, de la même façon, le mot « compromis » s'est étalé dans toute la presse, o...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAdrien Quatennens :

... net, c'est aussi le salaire socialisé qui finance la santé et les retraites. Non seulement vos primes sont aléatoires, qu'il s'agisse de leur montant – pour un plafond fixé à 1 000 euros, elles s'élèvent aujourd'hui à 506 euros en moyenne – ou de leurs destinataires – elles ne sont perçues que par 4 millions de salariés sur un total de 25 millions –, mais, en plus, elles ne sont pas soumises aux cotisations sociales. L'affaiblissement des comptes sociaux que vous mettez ainsi en œuvre, c'est celui-là même qui justifiera que, dans quelque temps, vous reveniez devant la représentation nationale expliquer aux Français, ceux-là même auxquels vous refusez aujourd'hui des hausses de salaires, qu'en plus, ils doivent travailler plus longtemps – ce sera, par exemple, la réforme de la retraite à 65 ans. Tou...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAdrien Quatennens :

Il faut que ces primes soient soumises à des cotisations. Il faut que les cotisations pour les retraites et les cotisations maladie soient payées. Il n'est pas acceptable que les primes soient désocialisées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaClémence Guetté :

...CGT, la CFDT, FO et l'UNSA : or Mme la Première ministre – cela devrait vous parler – a dit que, désormais, durant cette deuxième législature des macronistes, les syndicats seraient écoutés. Comme le précédent, le présent amendement conditionne donc les exonérations, mais cette fois à l'existence d'un écart salarial maximum de 1 à 20 au sein d'une même entreprise. J'ajoute que les exonérations de cotisations représentent 90 milliards d'euros accordés chaque année aux entreprises : il serait absurde d'en faire bénéficier des entreprises acceptant des écarts de salaires aussi délirants. J'imagine donc que vous accepterez cet amendement.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAntoine Léaument :

Mais chaque fois que nous vous avons pris au mot, vous avez refusé nos propositions. Nous vous avons proposé de ne pas exonérer la prime de cotisations patronales lorsqu'elle concerne des salariés gagnant plus de 7 000 euros par mois : refusé ! Nous vous avons proposé de ne pas appliquer l'exonération patronale aux entreprises de plus de 5 000 salariés : refusé ! Nous venons de vous proposer la même chose pour les entreprises qui font de la fraude et de l'évasion fiscale : refusé ! Nos amendements vous proposent pourtant simplement d'aider les p...