Interventions sur "censure"

54 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSébastien Chenu :

Enfin, votre méthode a permis l'éclosion d'un nouveau concept à gauche : celui de la motion de censure invotable ,

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSébastien Chenu :

...s montrez un mépris distant. Aux soignants, vous opposez un désintérêt total. Au Parlement, vous faites montre de votre art de l'esquive. Pour toutes ces raisons, de forme – le mépris, l'absence de dialogue – mais aussi de fond – ces chemins sans issue, ces politiques de déréglementation, ces vaches que vous refusez de voir dans tous les couloirs –, les élus du Rassemblement national appellent à censurer le Gouvernement. Ils voteront pour la motion de censure qu'ils ont déposée, mais aussi – en parlementaires libres ne reconnaissant aucune faction, à l'instar de Robespierre

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaClémence Guetté :

Ne comptez pas sur nous pour tout laisser passer. C'est le sens de cette motion de censure. N'oubliez jamais que votre gouvernement n'a ni la confiance du peuple,…

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaClémence Guetté :

...ue jour, entrerait dans la chambre d'un patient pour lui demander s'il souffre et quels sont ses symptômes. Or l'heure n'est plus au diagnostic. Les faits sont là, les solutions aussi. Ces propositions, comme des centaines d'autres, ne seront ni discutées ni débattues ni retenues. Pourtant, elles pourraient être financées et déployées sans attendre. Cela ne tient pas à grand-chose. Une motion de censure, un vote, et ce gouvernement sera hors d'état de nuire.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaClémence Guetté :

Collègues, il est temps de dire qu'un autre monde est possible. Je vous invite à voter la censure.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaThibault Bazin :

Nous voilà de nouveau réunis pour examiner deux motions de censure déposées en application de l'article 49, alinéa 3, de la Constitution. À travers elles, nous sommes d'abord appelés à nous prononcer sur la manière dont le Gouvernement et sa majorité présidentielle ont mené les débats sur la quatrième partie du projet de loi de financement de la sécurité sociale pour 2023. Sur le plan de la méthode, avec mes collègues du groupe Les Républicains, nous partageons...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaThibault Bazin :

Si aujourd'hui les Insoumis et le RN nous proposent de censurer le Gouvernement, c'est bien parce qu'ils considèrent que les projets alternatifs qu'ils défendent seraient meilleurs. Mais quels sont ces projets ? Entre ceux qui multiplient les taxes, cotisations et impôts, menaçant l'emploi et le pouvoir d'achat des Français, et ceux qui font l'impasse sur l'équilibre budgétaire, menaçant les générations futures et notre souveraineté ,

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaThibault Bazin :

comment peut-on penser un instant que Les Républicains puissent voter une motion de censure qui soutienne de tels programmes ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Vigier :

Au nom du groupe Démocrate, dans le cadre de la discussion de ces nouvelles motions de censure déposées par le Rassemblement national et par les Insoumis, je tiens d'abord à rappeler solennellement à chacun que nous vivons dans une vraie démocratie, avec des pouvoirs et des contre-pouvoirs prévus par la Constitution. En France, la liberté d'expression, la liberté de manifester, celle d'aller et de venir, et celle d'entreprendre sont une réalité de tous les instants.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Vigier :

Au nom du contre-pouvoir parlementaire, chers collègues de la NUPES, vous avez déposé une motion de censure. Ce n'est une surprise pour personne ; elle était prévisible et même annoncée puisque vous ne vouliez pas débattre, mesdames, messieurs les censeurs !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Vigier :

Quelques minutes seulement après le rejet de ladite motion, les groupes d'opposition, cher Pierre Dharréville, ont d'entrée de jeu annoncé, lors de la discussion générale, qu'ils ne voteraient pas ce budget. Le décor était planté. Ces motions de censure, collègues du RN et Insoumis, vous offrent une nouvelle tribune pour essayer de créer le chaos permanent et de renverser le Gouvernement quoi qu'il en coûte, comme vous avez essayé de le faire la semaine dernière lors de la première motion sur la première partie du budget général, unissant vos votes au mépris de vos convictions et de vos électeurs.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Vigier :

Vous déposez des motions de censure à propos d'un texte qui engage les dépenses des cinq branches de la sécurité sociale créée en 1945 par le Conseil national de la Résistance. À l'époque, les clivages politiques avaient été dépassés puisque des centristes, des communistes, des socialistes, des radicaux et bien sûr des gaullistes avaient oublié leurs différences pour bâtir un modèle universel de protection sociale, regardé et envié...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Vigier :

Et je tiens à remercier les députés Les Républicains et LIOT qui, la semaine dernière, n'ont pas voté la motion de censure. Sénèque disait que c'est parce que nous n'osons pas que les choses sont difficiles. Alors, chers collègues, osons ensemble.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Vigier :

animés par une seule et impérieuse exigence, celle de faire à nouveau de la sécurité sociale un modèle universel, envié par tous – le modèle le plus juste. Pour toutes ces raisons, parce que nous avons confiance en l'avenir et parce que nous refusons le chaos, nous ne voterons pas ces motions de censure.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaOlivier Faure :

...a d'ailleurs été on ne peut plus clair, la semaine passée, en appelant distinctement à une alliance avec la droite de l'Assemblée. C'est votre pente naturelle : vous voulez mener une politique de droite. Il est de ce point de vue logique que vous appeliez la droite à se mettre en cohérence avec elle-même en vous rejoignant. Pour notre part, nous avons, lundi dernier, signé et voté deux motions de censure avec l'ensemble de la NUPES, sur le PLF et le PLFSS. Les raisons de notre opposition sur ces deux projets n'ont pas varié depuis. Une semaine après, nous sommes à nouveau réunis pour des raisons identiques. Vous avez décidé, une nouvelle fois, de passer en force, et vous ne comptez pas vous arrêter en si bon chemin puisqu'on évoque déjà l'utilisation d'un nouveau 49.3 d'ici à la fin de cette sema...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaOlivier Faure :

Face à cela, nous pensons, nous, socialistes, qu'il est imprudent de banaliser l'usage de la motion de censure. Elle doit rester exceptionnelle pour conserver sa force symbolique.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaOlivier Faure :

La motion de censure est un argument ultime. À suggérer chaque semaine que le Gouvernement tombe, sans que jamais il ne soit réellement menacé, on prend le risque d'affaiblir la force du message et l'écho qu'il trouve dans l'opinion.