Interventions sur "vêtement"

12 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarie-Agnès Poussier-Winsback :

Des vêtements flambant neufs à des prix imbattables : des jeans à 7 euros, des robes à 5 euros, et même des ensembles de costume pour une quinzaine d'euros. Mais à quel prix ? Derrière des tarifs affichés, qui défient toute concurrence, le citoyen passe en réalité une deuxième fois à la caisse et paye le chômage, les délocalisations, la désindustrialisation et les boutiques qui ferment leurs portes dans nos c...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarie-Agnès Poussier-Winsback :

...ncore en Auvergne-Rhône-Alpes. Aujourd'hui encore, Paris rayonne mondialement comme capitale de la mode et pourra rayonner de plus belle – c'est notre conviction – en montrant le chemin d'une industrie textile adaptée aux enjeux du XXIe siècle, alliant montée en gamme et respect de l'environnement. C'est pour y parvenir et pour retrouver le savoir-faire de nos productions de vêtements de qualité, accessibles à tous, que nous présentons cette proposition de loi. Nous nous réjouissons de l'intérêt qu'elle suscite dans l'opinion publique – je voyais ce matin de nombreux jeunes, place des Invalides, soutenant notre démarche – et sur nos bancs, puisque deux semaines après que le travail mené par notre rapporteure avait été rendu public, une autre proposition de loi sur le sujet a ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCharles Fournier :

...ition est de s'assurer que les primes constitueront de réels bonus encourageant les productions locales et inclusives. Le groupe Écologiste défendra des amendements pour donner des primes à la production locale vertueuse. Car, au-delà de ce texte, les questions fondamentales auxquelles nous devons répondre sont les suivantes : qu'avons-nous besoin de produire et comment voulons-nous produire nos vêtements à l'avenir ? J'ai engagé un tour de France de la réindustrialisation réellement verte. J'en rencontre des chevilles ouvrières partout : Les Nouvelles Grisettes, une manufacture textile de Montpellier, la Cité de la chaussure dans la Drôme, Les Tissages de Charlieu ou la marque de jeans 1083, qui mise sur un triptyque proximité-circularité-coopération. Disons-le sans détours : il nous faut des r...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉdouard Bénard :

...e 30 janvier, la proposition dont nous débattons a le mérite d'ouvrir un débat sur la régulation de la fast fashion en France. Voilà des années que les ONG alertent sur les dégâts sociaux et environnementaux qu'occasionne l'essor démesuré de la mode jetable. Au total, selon l'association En mode climat, qui réunit des marques, des usines et d'autres acteurs économiques du secteur, 70 % des vêtements vendus aujourd'hui en France sont issus de la fast fashion et 40 % sont vendus par dix enseignes seulement. Il n'y a donc pas que quelques sites, dont Shein et ses 7 200 nouveaux modèles de vêtements par jour, qui posent problème : ce qui est en cause, c'est tout un modèle économique qui repose sur la largeur de gamme et de faibles prix. Un si vaste choix et des prix si bas incitent à la ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaHuguette Tiegna :

Depuis le XXe siècle, nous considérons de plus en plus nos vêtements comme des produits jetables, dans le contexte d'une industrie fortement mondialisée. Cette tendance s'est encore accentuée au cours des dernières années avec l'émergence de la fast fashion ou mode éphémère, segment de l'industrie vestimentaire qui se caractérise par le renouvellement très rapide des vêtements proposés à la vente, à des prix défiant toute concurrence. Peu coûteux, ces pro...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAlma Dufour :

...ont déjà fait plusieurs morts, dans le silence assourdissant des grands médias. Voyez-vous, on préfère lancer des polémiques sur les crop tops ou les abayas plutôt que sur ceux qui les fabriquent. Ces gens qui n'existent pas dans les publicités vantant la liberté acquise au prix de leur esclavage ou le confort trouvé au prix de leur souffrance, ces gens qui fabriquent une grande partie des vêtements que nous portons, nos esclaves des temps modernes, ont contredit l'atroce préjugé qui voudrait que l'on puisse exploiter la misère humaine à l'infini sans que les gens se révoltent. Au Bangladesh, les salaires sont de 2 dollars par jour, à peine de quoi permettre aux ouvriers de survivre pour reprendre le travail le lendemain. Au rythme où les rémunérations évoluent dans le textile, il faudra à...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAlma Dufour :

Il faut désormais y ajouter 65 000 emplois détruits en dix ans dans la vente de vêtement en raison de l'explosion de l'e-commerce. Il ne passe pas une semaine sans qu'on annonce une nouvelle faillite : Camaïeu, Naf Naf, Comptoir des Cotonniers. Après la désindustrialisation, voici la décommercialisation. Emmanuel Macron en est responsable, lui qui a déroulé le tapis rouge devant les géants de l'e-commerce. C'est pourquoi nous nous réjouissons, très sincèrement, que le Gouvernement en...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaEmmanuelle Ménard :

...'elles imposent est problématique : ces plateformes sont abreuvées chaque année par des dizaines de milliers d'articles, proposés à des prix défiant toute concurrence. De ce fait, l'industrie textile française est en danger, alors qu'elle compte encore 2 500 entreprises et emploie 32 000 salariés, rien qu'en France. Les chiffres sont éloquents : en 2022, les Français ont consommé 3,3 milliards de vêtements, chaussures et articles de linge de maison, soit une cinquantaine de pièces neuves par an et par Français ; dans les années 1980, c'était deux fois moins. La proposition de loi s'attaque au marché de la fast fashion – mode express, mode éphémère ou encore mode jetable – pour rendre la mode plus éthique et plus écologique. C'est une saine ambition, l'industrie textile étant responsable de...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMaud Gatel :

Les chiffres donnent le vertige. Plus de 100 milliards de vêtements sont produits par an dans le monde, soit 80 % de plus qu'il y a quinze ans. Cela représente quarante-huit pièces par an pour le Français moyen. L'industrie textile émet 4 milliards de tonnes de CO2, soit 8 % des émissions de gaz à effet de serre mondiales. 240 000 tonnes de microparticules de plastique sont relâchées dans les océans à cause du lavage des vêtements, soit l'équiva...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMaud Gatel :

... en régulant des pratiques non conformes aux règles de la concurrence et à notre feuille de route écologique, que les consommateurs, en les mettant face aux conséquences réelles de leurs achats, tout en les encourageant à une consommation locale et durable. La mode jetable aggrave l'empreinte environnementale du textile. Elle est une très grande consommatrice d'eau. À cause d'elle, des tonnes de vêtements terminent leur vie sur les plages du Ghana. Outre la surproduction qu'elle entraîne par la publication de milliers de nouvelles références chaque jour, cette pratique est aussi l'un des premiers contributeurs à la pollution plastique, donc à la destruction de la biodiversité. C'est pourquoi le groupe Démocrate défendra un amendement visant à expliciter l'application d'un malus sur les produits c...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaStéphane Delautrette :

En 2023, jamais autant de vêtements n'ont été vendus en France et dans le monde. Ce constat, au premier abord positif, cache en vérité un désastre social et industriel : Camaïeu, San Marina, Pimkie, Kaporal et d'autres enseignes, autrefois fleurons de l'habillement français, ont toutes connu, ces derniers mois, des liquidations judiciaires ou des plans de licenciements massifs laissant sur le côté des milliers de salariés, victime...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAntoine Vermorel-Marques :

...oanne, avant même la Révolution française, la révolution industrielle était en cours. C'est dans le Roannais que les premiers métiers à tisser mécaniques de France ont été installés en 1780. Car à Roanne, le textile a permis l'émancipation féminine. C'est chez nous que le taux d'activité des femmes est le plus élevé de France dans les années 1950. Car à Roanne, le textile a tissé les plus beaux vêtements : les légendes de la maille, le velours, le tissu sans couture ou encore le marcel, que certains portent peut-être dans l'hémicycle. À Roanne, le textile a toujours tissé de jolis liens entre la ville et la campagne ; il n'a jamais été qu'une affaire urbaine. Aujourd'hui encore, des villages comme Chirassimont, La Pacaudière, Saint-Just-en-Chevalet, Charlieu, Croizet-sur-Gand, Fourneaux, Seveli...