Interventions sur "référence"

19 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCharles Fournier :

...ast fashion. Il faut s'attaquer aux pratiques de Shein et de Temu, mais également à celles de Zara, d'H&M, de Kiabi ou de Decathlon. Le groupe Écologiste défendra des amendements visant à inclure les places de marchés dans le périmètre du texte afin qu'elles soient soumises aux mêmes règles que les autres entreprises et à pénaliser toutes les enseignes qui mettent sur le marché plus de 10 000 références par an. Il soutiendra également le principe d'un malus infligé selon les résultats obtenus dans le cadre de l'affichage environnemental. La deuxième condition est de s'assurer que les outils que nous proposons soient utilisés et incitatifs : la filière peut déjà fixer des pénalités pouvant atteindre 20 % du prix du produit, mais elle ne le fait pas. Rien ne nous dit qu'elle le fera demain. C'es...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉdouard Bénard :

...ependant à un futur décret la fixation des seuils à partir desquels on peut parler de « mode jetable », au risque que l'exécutif subisse des pressions de tout ordre et qu'en soit retenue une définition trop limitative. Alors que la coalition d'associations Stop fast-fashion suggère l'adoption d'un seuil de 5 000 modèles par an, nous proposerons par voie d'amendement de le fixer à 10 000 nouvelles références chaque année, de façon à ne pas nous limiter aux enseignes les plus nocives, comme celles précédemment citées, et à étendre la portée du texte à de grandes chaînes commerciales. Votre texte s'applique ensuite à renforcer la filière de responsabilité élargie du producteur du secteur des textiles d'habillement. Vous proposez en particulier de porter le bonus et le malus de contribution financière...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaHuguette Tiegna :

... consommation – de surconsommation, devrais-je dire –, car il est en rupture avec le consensus scientifique sur les enjeux liés au réchauffement climatique. La biodiversité et les individus, les acteurs de la mode durable et du recyclage, tous payent le prix de cette mode éphémère. Bien évidemment, notre majorité a déjà pris des mesures tendant à améliorer notre mode de consommation. Je fais ici référence à la loi relative à la lutte contre le gaspillage et à l'économie circulaire (Agec), adoptée en 2020. Je pense aussi à la loi portant lutte contre le dérèglement climatique et renforcement de la résilience face à ses effets, dite loi climat et résilience, issue de la Convention citoyenne pour le climat, et à la loi visant à encadrer l'influence commerciale et à lutter contre les dérives des influ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMaud Gatel :

...s mettant face aux conséquences réelles de leurs achats, tout en les encourageant à une consommation locale et durable. La mode jetable aggrave l'empreinte environnementale du textile. Elle est une très grande consommatrice d'eau. À cause d'elle, des tonnes de vêtements terminent leur vie sur les plages du Ghana. Outre la surproduction qu'elle entraîne par la publication de milliers de nouvelles références chaque jour, cette pratique est aussi l'un des premiers contributeurs à la pollution plastique, donc à la destruction de la biodiversité. C'est pourquoi le groupe Démocrate défendra un amendement visant à expliciter l'application d'un malus sur les produits composés de fibres synthétiques, qui est une réécriture de l'amendement adopté en commission à l'initiative de notre collègue Jimmy Pahun. C...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCharles Fournier :

... elle doit s'inscrire dans le temps à l'échelle française, mais aussi trouver une traduction à l'échelle européenne. Or nous connaissons l'inventivité des industriels pour contourner les définitions légales. Nous ne pouvons donc pas nous satisfaire que cette définition n'intègre pas clairement la question des seuils et des places de marché. Nous espérons une définition solide qui pourra servir de référence pour établir des règles claires ; elle doit ressortir de nos débats, c'est absolument indispensable.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉdouard Bénard :

Le présent amendement vise à fixer, pour la définition des pratiques commerciales de mode éphémère, un seuil de 10 000 nouvelles références chaque année. Nous ne jugeons pas souhaitable de renvoyer la fixation de ce seuil au décret, tant le risque est grand d'exposer l'exécutif à des pressions – y compris diplomatiques – pour le rendre inopérant. Le décret risquerait également de ne s'attaquer qu'à la partie émergée de l'iceberg, en ciblant prioritairement les géants chinois du commerce en ligne comme Shein. Cette enseigne n'est pou...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉdouard Bénard :

…c'est autant que pour H avec ses bas prix et sa grande largeur de gamme, la grande distribution fait donc aussi de la fast fashion. C'est pourquoi la coalition d'ONG Stop fast fashion suggère la fixation du seuil à 5 000 références par an. Nous vous proposons un amendement de compromis à 10 000 références par an, suffisamment large pour embrasser la réalité du phénomène.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaEmmanuel Fernandes :

Il s'agit de s'assurer que la définition de la pratique commerciale de la mode éphémère inclue effectivement les entreprises et places de marché proposant un nombre élevé de nouvelles références. Cette pratique commerciale est à la source de nombreuses dégradations environnementales et incite à la surconsommation de vêtements. Ainsi, en 2023, en France, quarante-huit vêtements neufs par personne ont été vendus alors que l'objectif d'un réchauffement limité à 1,5 degré, prévu dans l'accord de Paris, implique de réduire ce nombre à cinq. Non seulement l'industrie textile accapare et pol...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaStéphane Delautrette :

...a le même exposé sommaire que les précédents. Il est impératif d'inscrire un seuil à l'article 1er de la proposition de loi si nous voulons que les articles suivants soient opérationnels. Mme la rapporteure propose de renvoyer la définition de ce seuil à un décret. Mais il convient d'aiguiller le Gouvernement dans l'élaboration du décret en fixant un seuil dans la loi – en l'espèce, 1 million de références par an – qu'il pourra toujours abaisser, en fonction de l'orientation qu'il souhaite donner au texte. Ce faisant, nous renforcerions considérablement la portée de la proposition de loi.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Louis Bricout :

Vous proposez, madame la rapporteure, de définir la fast fashion comme une pratique qui consiste à proposer un nombre élevé de nouvelles références de produits, dépassant un seuil qui sera fixé par décret, ce qui est bien flou. Par cet amendement, nous proposons donc d'inscrire dans la loi le seuil de 1 million de nouvelles références, afin de rendre effectives les mesures de lutte contre la fast fashion. Notre objectif est d'agir enfin efficacement contre les principaux responsables d'une surproduction au service d'une surconsommati...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaStéphane Delautrette :

Plutôt que d'aborder la question du seuil sous l'angle du nombre annuel de nouvelles références, nous proposons de retenir le critère de 5 000 nouvelles références par jour, ce qui équivaut à peu près à la même chose.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAntoine Villedieu :

... qui ont été retenus jusqu'à présent. Le premier est la fréquence et l'intensité des promotions. En effet, un vêtement sur deux est vendu en ligne en promotion. Il s'agit d'une méthode de vente très agressive, caractéristique de la mode express. Le second est celui de la fréquence du renouvellement. De fait, il ne suffit pas, pour caractériser la mode express, de retenir uniquement le nombre de références disponibles sur un temps donné, car on risquerait alors de toucher des marques qui procèdent à d'importants renouvellements saisonniers. Notre amendement permet ainsi de retenir une définition plus juste, moins facilement contournable et qui ne risque pas de faire de victimes collatérales.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPierre Cazeneuve :

Je serai très bref. Un élément démontre combien nous sommes peu au clair sur ce qu'est la fast fashion. Je veux parler des deux amendements de M. Delautrette, qui visent à fixer le seuil, pour l'un, à 5 000 références par jour, pour l'autre, à 1 million de références par an, soit 2 800 par jour !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPierre Cazeneuve :

Nous avons affaire, comme M. le ministre l'a très bien dit, à un marché mouvant, dont les acteurs sont parfois plus intelligents et plus souples que nous. Que ferons-nous si Shein crée une seconde place de marché où ne sont vendues que 4 999 références par jour ? Nous serons perdants. Nous avons besoin d'une certaine souplesse, et vous le savez autant que nous. L'attitude de M. le ministre, les propos qu'il a tenus lors de la présentation du texte et l'ambition qu'il défend devraient nous inciter à lui donner les moyens d'agir concrètement contre la fast fashion. Ces amendements sont très importants ; je vous invite à ne pas faire de b...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaStéphane Delautrette :

...nd pas ce que l'on appelle communément les places de marché, c'est-à-dire les sites internet qui permettent d'acheter les produits de vendeurs différents. Or ces acteurs participent de la mode express, et il n'est pas toujours possible de connaître les pratiques des vendeurs tiers pris individuellement. C'est pourquoi nous proposons que les places de marché soient tenues de déclarer le nombre des références commercialisées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Louis Bricout :

Il vise à fixer le seuil, à partir duquel s'applique l'article 1er , à 10 000 nouvelles références proposées chaque année par une entreprise. En effet, la fast fashion ne concerne pas exclusivement les marques internationales, mais aussi les marques européennes qui délocalisent leur production, dans des conditions sociales et environnementales inacceptables et alarmantes.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAlma Dufour :

...e que la commercialisation des invendus ne soit pas pénalisée. Cependant, s'il est déjà très difficile, dans le commerce physique, de vérifier qu'un produit est bien un invendu, cela relève de la mission impossible dans le cas des plateformes du commerce en ligne, qui constituent une véritable jungle. Nous évoquons l'interdiction de la publicité pour les entreprises proposant plus de 1 million de références par an. Or, si un site internet commercialisait plus de 1 million de références de produits invendus par an, il ferait davantage partie du problème que de la solution ! En effet, il serait le symptôme d'une politique de surproduction mal calculée. Ces amendements identiques sont donc dangereux ; mal rédigés, ils manquent de précision et constituent un véritable cheval de Troie. Des plateformes ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCharles Fournier :

...a rédaction soumise par les amendements. J'en profite pour revenir un instant sur le sous-amendement n° 204 du Gouvernement, car il pose une importante question sémantique, laquelle concerne d'ailleurs l'ensemble de la proposition de loi. En effet, alors que nos débats en commission avaient abouti à la décision inverse, ce sous-amendement consacre l'utilisation du mot « modèles » et non du mot « références », bien qu'il puisse y avoir des milliers de références derrière un même modèle. Ainsi, par souci de cohérence et afin que notre travail porte ses fruits, il conviendrait de revenir au mot « références ».

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPierre Cazeneuve :

Nous sommes le premier pays à légiférer sur la fast fashion en pénalisant financièrement ces grandes entreprises qui produisent massivement et inondent le marché français avec des milliers, voire des millions de références. Le ministre a raison : il ne suffit pas de soutenir un amendement pour faire croire aux Français que la France est une île qui, pour se protéger, appliquera des quotas à l'importation.