Interventions sur "animateur"

23 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBéatrice Bellamy :

... ces derniers. Qu'ils soient pratiquants amateurs ou professionnels, les danseurs tiennent à la dimension artistique de leur passion et la revendiquent à raison. Les associations de danse font partie de celles qui ont le plus souffert des effets de la crise sanitaire. Certaines n'ont pas encore retrouvé les effectifs d'avant le covid-19. Permettez-moi de saluer tous les professeurs de danse, les animateurs, les encadrants et les bénévoles et de les remercier. Rappelons que le maître-mot de cette proposition de loi est la reconnaissance. C'est aussi dans le contexte qui a suivi la crise sanitaire que Mmes les rapporteures ont mené, en 2021, une mission flash sur les politiques publiques de la danse. Cette mission a permis d'établir l'état des lieux de la situation et de mener une large concertatio...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaYannick Monnet :

...gnement des danses traditionnelles. Enfin, nous devons également manifester notre inquiétude vis-à-vis des conséquences de la suppression de la limitation de l'application de la loi de 1989 à la danse classique, à la danse contemporaine et à la danse jazz. L'adoption de la présente proposition de loi pourrait en effet induire une précarisation de l'emploi, résultat d'une concurrence accrue entre animateurs ayant obtenu un certificat de qualification professionnelle et les diplômés d'État. Pour toutes ces raisons, les députés du groupe GDR – NUPES avaient, dès l'examen du texte en commission, proposé par voie d'amendement la suppression de l'article 1er et la relance d'une vaste concertation avec l'ensemble des professionnels du secteur, laquelle devrait aboutir à la propositi...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaViolette Spillebout :

...é. Le monde du hip-hop s'imagine mal survivre à un encadrement contraint par des normes artistiques nouvelles. Il ne veut être ni intellectualisé ni institutionnalisé. Il a raison. C'est pourquoi je tiens à lui adresser un message, au nom de mes collègues du groupe Renaissance : dans nos territoires, nous avons échangé avec des acteurs locaux – danseurs, professeurs, directeurs d'école de danse, animateurs associatifs, chorégraphes ; j'en ai rencontré à Lille et dans les Hauts-de-France. Nous entendons leurs craintes, et nous souhaitons que rien dans ce texte n'empêche ces passeurs de passion, ces transmetteurs de mouvements, ces animateurs d'ateliers artistiques du mouvement hip-hop et de la danse, et, plus généralement, les danseurs, de poursuivre leur engagement et de préserver leur liberté de ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSophie Blanc :

...t le code du sport pour les entraîneurs sportifs. Il est d'autant plus légitime de le renforcer que ces professeurs sont amenés à enseigner à des mineurs. L'encadrement de la construction, de la modification et de la suppression de locaux d'enseignement est du même ordre : il s'agit d'une garantie de sécurité et de santé publiques. C'est pour ces raisons que nous trouvons pertinent de donner aux animateurs de hip-hop et de toutes les danses urbaines la possibilité d'accéder, à l'issue d'une formation, au statut de professeur. C'est une façon d'assurer la qualité des cours suivis par les élèves, de garantir l'avenir des enseignants et de pérenniser leur profession. Professionnaliser l'enseignement des danses urbaines, ce n'est pas annihiler la créativité de ces expressions artistiques, qui pourron...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCarlos Martens Bilongo :

Oui, elle existe. Finalement, les personnes qui font du hip-hop seront animateurs et les personnes qui donnent des cours de danse classique auront un DE. Les personnes sont donc classées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaOlivier Serva :

Je m'exprime au nom des députés Mathiasin et Lenormand, membres du groupe LIOT. Vous affirmez, mesdames les rapporteures, madame la ministre, vouloir nous rassurer. Je veux bien vous croire – je salue d'ailleurs la qualité des échanges que nous avons eus avec les rapporteures et le cabinet de la ministre. À votre tour, faites-nous confiance : nous estimons, malgré la réécriture concernant les animateurs que propose l'amendement n° 58 à venir, que le terme d'animateur sous-entend la détention d'un diplôme. Or la personne qui enseigne nos danses traditionnelles n'est parfois rien d'autre qu'un sachant – un mèt a manniok –, et non un animateur diplômé. À moins que pour vous, le rôle d'animateur n'implique pas nécessairement la détention d'un quelconque diplôme ? Compte tenu de cette interr...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaValérie Bazin-Malgras, rapporteure de la commission des affaires culturelles et de l'éducation :

Il est bien évident qu'un animateur qui travaille dans une association est rémunéré ; nous ne revenons pas là-dessus, et cela ne pose aucun problème. Cependant, il est appelé « animateur », et non « professeur de danse ». Toutefois, si cet animateur souhaite devenir professeur de danse, il peut accéder à la dispense sans difficulté.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaValérie Bazin-Malgras, rapporteure de la commission des affaires culturelles et de l'éducation :

En revanche, s'il n'est pas diplômé, il ne sera pas professeur ; il restera animateur de danse dans une association, ou dans l'éducation populaire – et nous ne changeons rien à cela. Avis défavorable.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaOlivier Serva :

Le député Califer a raison. Vous avez employé les bons termes, madame la ministre, en évoquant les « acteurs de l'éducation populaire ». Or ils ne figurent pas dans votre amendement n° 58, qui ne mentionne que les animateurs. La différence est importante, car « animateur » connote la détention d'un diplôme, alors que nous avons, en Guadeloupe, des gens – les mèt a manniok – qui n'ont aucun diplôme particulier, mais qui sont des passeurs de culture, de savoir et de sensations.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaOlivier Serva :

Dès lors, si vous pouviez remplacer, dans l'amendement n° 58, le mot « animateur » – un terme connoté, en Guadeloupe – par les mots que vous avez employés – « acteurs de l'éducation populaire » –, cela nous conviendrait.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaHendrik Davi :

En conséquence, les animateurs de hip-hop craignent que cette obligation ne les concerne même si, par cet amendement, vous affirmez que ce ne sera pas le cas. Voilà, en quelques mots, le cheminement de nos réflexions.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSabrina Sebaihi :

Je reviens sur le cœur de ce qui pose problème : depuis le début, il y a une confusion entre la notion d'enseignement et le fait d'enseigner. Or il est écrit qu'on ne peut pas enseigner contre rétribution sans diplôme d'État. Ce n'est pas la fonction d'enseignant qui est visée, mais la transmission du savoir, que l'on soit animateur, passeur ou qu'on entraîne ses pairs. Si l'on ne peut plus transmettre son savoir contre rétribution, cela pose, je le répète, un problème. En l'état de sa rédaction, le texte n'est pas clair, car il faut disposer d'un diplôme d'État pour être rétribué. Il faut clarifier les choses pour avancer.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaViolette Spillebout :

...es professionnels reconnus de cette obligation de DE pour prétendre au titre de professeur de danse. L'objectif est donc atteint. Nous serons tous vigilants à la rédaction du décret. Il faut aussi veiller à ne pas créer une nouvelle rupture d'égalité dans les autres domaines de la danse – jazz, classique, contemporain : un professeur diplômé d'État en danse classique n'a pas le même niveau qu'un animateur chargé d'initiation à la danse dans une association.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristine Le Nabour :

Avant de siéger dans cet hémicycle, j'ai été professeure de danse pendant dix-neuf ans, et cela me conduit à penser que nous devons tous applaudir l'ouverture d'un droit nouveau, prévue par cette proposition de loi. Les acteurs du hip-hop pourront désormais détenir un diplôme d'État et avoir le titre de professeur de danse. Les animateurs de l'éducation populaire, que Mme la ministre suggère de désigner par un nouveau terme, seront exclus des obligations posées par le texte. N'y a-t-il pas là un risque de rupture d'égalité avec les danses jazz, classique et contemporaine ? Depuis 1989, un examen d'aptitude technique (EAT), si ardu qu'il faut parfois s'y prendre à plusieurs reprises pour le réussir, est nécessaire pour accéder à l...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaHendrik Davi :

Certains sont profs de danse : c'est ainsi qu'ils se considèrent et se définissent, même sans le diplôme d'État. Ils ne sont pas de simples animateurs auprès des enfants. Avec votre texte, certains essaieront de faire condamner leur concurrent à une amende au motif qu'il n'a pas le diplôme et n'est donc pas autorisé à enseigner. Que vous décidiez de créer un diplôme d'État et que, petit à petit, vous cherchiez à convaincre de l'intérêt de l'obtenir, soit ; mais prévoir une amende est une bêtise qui ne fera que créer un climat délétère. Les pr...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSabrina Sebaihi :

Le problème, c'est que nous n'avons pas clairement établi la distinction entre l'enseignement – c'est-à-dire la transmission du savoir – et le statut d'enseignant. D'une certaine manière, un animateur diplômé, même s'il n'a pas le statut de professeur, enseigne, en ce qu'il transmet un savoir.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaHendrik Davi :

Nous n'avons pas évoqué un point important de l'article 8 : l'amende encourue sera portée de 3 750 euros à 15 000 euros. Ce texte ouvre une période transitoire, pendant laquelle un flou demeurera sur le diplôme d'État : les animateurs en seront dispensés, des professeurs devront le passer, etc. Le signal que vous envoyez dans ce contexte, en augmentant l'amende dans de telles proportions, n'est pas bon. Par ailleurs, j'ai du mal à croire à votre ode au service public, madame la ministre, pour une raison simple :…

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaViolette Spillebout :

...la proposition de loi. Nous saluons l'engagement de Mmes les rapporteures à mener une concertation ouverte et transpartisane, avec l'ensemble des groupes parlementaires et des acteurs de la danse qui souhaitent s'engager dans une démarche de professionnalisation par un diplôme d'État. Nous notons également que Mme la ministre s'est engagée à distinguer les professeurs de danse diplômés d'État des animateurs et des autres professionnels. Nous demandons un rapport afin de nous assurer que la loi aura fait progresser les filières professionnelles et ouvert des débouchés à ceux qui enseignent déjà, comme aux artistes qui souhaitent se reconvertir. Ce pourrait être la base d'un élargissement de la démarche de professionnalisation à d'autres filières.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaQuentin Bataillon :

Je soutiens ces demandes de rapport, qui revêtent la plus grande importance s'agissant des animateurs et des acteurs de l'éducation prioritaire…